Audience avec la CEI (DR)
Observation Electorale Citoyenne : Indigo Côte d’Ivoire remet ses rapports de l’opération de révision de la liste électorale à la CEI
Indigo Côte d’Ivoire a présenté et remis, le mardi 25 août 2020, à la Commission Électorale Indépendante (Cei), les résultats et rapports Olt (Observation Long Terme) et de l'observation de l'opération de Révision de la liste électorale (rle) 2020.
Ces résultats ont été présentés à M. Sourou Koné, 1er vice-président de la Cei par M. Arsène Konan, coordonnateur des programmes chez Indigo Côte d’Ivoire, en présence de M. François Traoré, Chief of Party du NDI (National Democratic Institute).
Le premier vice-président de l'organe en charge de l'organisation des élections en Côte d’Ivoire a remercié Indigo Côte d’Ivoire pour le travail minutieux qui a été fait, mais surtout pour le fait que l’association soit revenue vers la commission électorale, après avoir reçu une accréditation, pour présenter les conclusions de ses travaux. M. Sourou KONE a également commenté les griefs relevés par l’observation, et imputables à la CEI, en relativisant.
Relativement aux résultats de l’observation de l’environnement sociopolitique et de l’opération de Révision de la Liste Électorale, il est à noter que l’observation mobilisée par Indigo Côte d’Ivoire s’appuie sur une cohorte de 120 observateurs relais communautaires déployés à travers 107 départements de l’intérieur du pays et les 13 communes du district d’Abidjan.
Laquelle cohorte est encadrée par 6 superviseurs de zones et l’ensemble de ce dispositif est placé sous la direction du Coordonnateur de l’Olt.
Ainsi, sur la période du 10 juin au 5 juillet 2020, ce sont 820 centres d’enrôlement répartis sur l’ensemble du territoire national qui ont fait l’objet d’une observation in situ de la part des observateurs de Indigo Côte d’Ivoire.
L’absence d’une solidité du consensus politique, l’activisme sur les réseaux sociaux qui s’est mué peu à peu en violence 2.0 avec une guerre sans merci de « cyber snipers », l’intolérance en matière de liberté d’expression ou d’appartenance à des entités politiques autres que celle majoritaire dans certaines localités et la survivance de conflits locaux notamment liés à l’orpaillage clandestin ou encore au foncier rural pouvant servir de trame à un marketing politique violent, sont autant de facteurs de risques prégnants du fait de la conflictualité du contexte socio-politique qui ont été observés.
Quant à la pandémie de la COVID-19 et le plan de riposte, les populations semblent de moins en moins accorder du crédit à l'action gouvernementale en lien avec la pandémie. Et les mobilisations populaires en hommage et suivant le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly orchestrées par le pouvoir au mépris des mesures barrières a consolidé dans l'opinion le sentiment d'une application différenciée des restrictions en lien avec la lutte contre la COVID-19.
Infos sercom Indigo
Le premier vice-président de l'organe en charge de l'organisation des élections en Côte d’Ivoire a remercié Indigo Côte d’Ivoire pour le travail minutieux qui a été fait, mais surtout pour le fait que l’association soit revenue vers la commission électorale, après avoir reçu une accréditation, pour présenter les conclusions de ses travaux. M. Sourou KONE a également commenté les griefs relevés par l’observation, et imputables à la CEI, en relativisant.
Relativement aux résultats de l’observation de l’environnement sociopolitique et de l’opération de Révision de la Liste Électorale, il est à noter que l’observation mobilisée par Indigo Côte d’Ivoire s’appuie sur une cohorte de 120 observateurs relais communautaires déployés à travers 107 départements de l’intérieur du pays et les 13 communes du district d’Abidjan.
Laquelle cohorte est encadrée par 6 superviseurs de zones et l’ensemble de ce dispositif est placé sous la direction du Coordonnateur de l’Olt.
Ainsi, sur la période du 10 juin au 5 juillet 2020, ce sont 820 centres d’enrôlement répartis sur l’ensemble du territoire national qui ont fait l’objet d’une observation in situ de la part des observateurs de Indigo Côte d’Ivoire.
L’absence d’une solidité du consensus politique, l’activisme sur les réseaux sociaux qui s’est mué peu à peu en violence 2.0 avec une guerre sans merci de « cyber snipers », l’intolérance en matière de liberté d’expression ou d’appartenance à des entités politiques autres que celle majoritaire dans certaines localités et la survivance de conflits locaux notamment liés à l’orpaillage clandestin ou encore au foncier rural pouvant servir de trame à un marketing politique violent, sont autant de facteurs de risques prégnants du fait de la conflictualité du contexte socio-politique qui ont été observés.
Quant à la pandémie de la COVID-19 et le plan de riposte, les populations semblent de moins en moins accorder du crédit à l'action gouvernementale en lien avec la pandémie. Et les mobilisations populaires en hommage et suivant le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly orchestrées par le pouvoir au mépris des mesures barrières a consolidé dans l'opinion le sentiment d'une application différenciée des restrictions en lien avec la lutte contre la COVID-19.
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