Production agro-industrielle durable: Un projet de plus de 385 millions FCfa lancé par le Fem et l’Onudi

Parfait Kouadio (2e à partir de la droite) a rassuré Tidiane Boye et Alimata Koné de tout le soutien du gouvernement au projet. (DR)
Parfait Kouadio (2e à partir de la droite) a rassuré Tidiane Boye et Alimata Koné de tout le soutien du gouvernement au projet. (DR)
Parfait Kouadio (2e à partir de la droite) a rassuré Tidiane Boye et Alimata Koné de tout le soutien du gouvernement au projet. (DR)

Production agro-industrielle durable: Un projet de plus de 385 millions FCfa lancé par le Fem et l’Onudi

Le 04/09/20 à 21:01
modifié 04/09/20 à 23:34
Le projet intitulé ‘’La production industrielle durable de manioc et d’autres secteurs agro-alimentaires grâce à l’utilisation d’énergies renouvelables et de technologies à faible émission de carbone’’ a officiellement été lancé le vendredi 4 septembre, à l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et professionnel (Ipnetp) à Cocody.

Dotée de plus de 385 millions de FCfa du Fonds de l’environnement mondial (Fem) sur une période de trois ans, l’initiative est mise en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), en partenariat avec l’Organisation pour la promotion de l’entrepreneuriat industriel féminin en Afrique (Ong Opeif Afrique).

Le projet est constitué de quatre composantes dont le renforcement du cadre institutionnel favorable au développement des technologies à faible émission de carbone dans les chaînes de valeurs. Au moins un projet de production de biomasse, l’implémentation de l’initiative dans d’autres secteurs agro-industriels et le suivi-évaluation sont prévus.

Représentant le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Parfait Kouadio, directeur de cabinet adjoint, a souligné l’intérêt du gouvernement pour le projet. Surtout qu’une « étude de la Banque mondiale menée en 2018 intitulée ‘’ La Côte d’Ivoire face au changement climatique ’’ révèle que 2 à 6 % supplémentaires des ménages pourraient basculer dans l’extrême pauvreté d’ici à 2030 et entraîner une baisse significative du Pib », selon lui. Cela, dans un contexte où la production annuelle d’attiéké d’environ 40 000 tonnes se fait avec une utilisation abondante de bois-énergies avec son corollaire de déforestation notamment.

La photo de famille après la rencontre. (DR)
La photo de famille après la rencontre. (DR)



Participant à la cérémonie de lancement par visioconférence, Lorence Ansermet, chef de projet au siège de l’Onudi à Vienne d’où elle s’est exprimée, a invité les partenaires intéressés par le projet à rejoindre l’initiative.

Présentant le projet, elle a insisté sur la volonté de l’Onudi d’inscrire progressivement la production agro-industrielle dans un système d’économie circulaire. C’est en cela que Tidiane Boye, représentant résident de l’institution en Côte d’Ivoire, a réitéré l’engagement de l’Onudi en faveur d’un dialogue « franc, solide et durable » et la recherche de « solutions positives » face « aux difficultés de compréhension de conception ou de mise en œuvre ».

D’autant que «la Côte d’Ivoire compte 11 secteurs vulnérables au changement climatique et qui nécessite une collaboration étroite et efficace avec les partenaires techniques et financiers dont l’Onudi», a fait savoir Dr Alain Kouadio, directeur national du projet.

Quant à Alimata Koné, point focal opérationnel du Fem, elle a indiqué que le projet est financé à travers les ressources Star de la Côte d’Ivoire de la période Fem 6 (2014-2018), dotées de plus 600 millions de FCfa. Elle a invité les parties prenantes au projet à travailler à sa transformation en succès et émis son souhait de voir le pays disposer davantage de ressources du Fem.

Sa sollicitude et son appui ont été relevés par Cécile Kouassi, présidente de l’Ong Opeif Afrique, qui a dit l’engagement de sa structure à jouer pleinement son rôle dans la réalisation du projet.



Le 04/09/20 à 21:01
modifié 04/09/20 à 23:34