Situation socio-politique : Des populations du nord exhortées à s’impliquer dans la préservation de la paix aux frontières du pays
Les populations des sous-préfectures de Sikolo (Kong), Katogo (M’bengué) et Mahandiana sokourani (Kaniasso), trois localités situées dans les régions frontalières du Tchologo, du Poro et du Folon ont été exhortées à s’impliquer véritablement pour ramener la paix et la sécurité dans les frontières nord du pays, a-t-on appris dans une note d’information transmise à l’AIP.
« La sécurité n’est pas seulement l’affaire des forces de défense et de sécurité seules, mais plutôt l’affaire de tous », a signifié le secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’ivoire (CNFCI), Konaté Diakalidia, lors d’une tournée de sensibilisation sur la cohabitation pacifique, initiée par le CNFCI, du vendredi 11 au lundi 14 septembre 2020, dans des régions frontalières du Tchologo, du Poro et du Folon, dans le Nord du pays.
Selon lui, la participation à la consolidation de la paix dans ces localités est possible à travers la prévention des conflits, le règlement pacifique des conflits, la vigilance et la franche collaboration des populations avec les autorités administratives et sécuritaires locales.
Pour le formateur Séka Michel, il faut prévenir les conflits à travers notamment les alertes précoces, le dialogue intercommunautaire entre les populations par l’activation des comités de paix et les alliances ethniques. En cas de survenance de conflits, procéder aux règlements des conflits au double niveau frontalier et transfrontalier.
L’on dénombre de récurrents conflits fonciers entre les villages ivoiriens et maliens dont le plus récent est le litige foncier qui oppose le village de N’gandaman dans la sous préfecture de Bougou en Côte d’Ivoire et celui de Dovong au Mali.
Les villages frontaliers de Ouelli et Ouanguemin dans la sous-préfecture de Mahandiana Sokourani ont également eu maille à partir avec un village du Mali en raison d’un litige foncier vieux de plus de 20 ans, a rappelé le préfet de M’bengue, Téhoulé N’guessan Augustin.
Selon lui, la participation à la consolidation de la paix dans ces localités est possible à travers la prévention des conflits, le règlement pacifique des conflits, la vigilance et la franche collaboration des populations avec les autorités administratives et sécuritaires locales.
Pour le formateur Séka Michel, il faut prévenir les conflits à travers notamment les alertes précoces, le dialogue intercommunautaire entre les populations par l’activation des comités de paix et les alliances ethniques. En cas de survenance de conflits, procéder aux règlements des conflits au double niveau frontalier et transfrontalier.
L’on dénombre de récurrents conflits fonciers entre les villages ivoiriens et maliens dont le plus récent est le litige foncier qui oppose le village de N’gandaman dans la sous préfecture de Bougou en Côte d’Ivoire et celui de Dovong au Mali.
Les villages frontaliers de Ouelli et Ouanguemin dans la sous-préfecture de Mahandiana Sokourani ont également eu maille à partir avec un village du Mali en raison d’un litige foncier vieux de plus de 20 ans, a rappelé le préfet de M’bengue, Téhoulé N’guessan Augustin.