Le Premier ministre Hamed Bakayoko était face aux opérateurs économiques. (Joséphine Kouadio)
Le Premier ministre Hamed Bakayoko était face aux opérateurs économiques. (Joséphine Kouadio)
Perceptives économiques de la Côte d'Ivoire/Hamed Bakayoko: «Nous avons un matelas de croissance de 5 à 6 % jusqu’en 2023»
Le Premier ministre Hamed Bakayoko a indiqué le mercredi 16 septembre, à la Primature, que la croissance ivoirienne repartira à la hausse, 5-6 % jusqu’en 2023, au sortir de la crise de la Covid-19 qui l’a ramenée autour de « 1,8 à 2 % contre 7,3 % prévue initialement ». « Si on prend simplement la plupart des grands dossiers qui sont déjà signés dans le pipeline, nous avons un matelas de croissance de 5 à 6 % jusqu’en 2023 », a-t-il déclaré.
Hamed Bakayoko a également révélé que des travaux sont en cours avec le ministre en charge du Budget pour ramener le taux de croissance à plus de 7,9 % en 2021, tout en se félicitant de la résilience de l’économie ivoirienne alors que la croissance mondiale est globalement en difficulté. C’est en cela qu’il a annoncé la mise en place d’un groupe de travail dès aujourd’hui, pour élaborer un guide d’actions prioritaires à mener dans le cadre du dialogue État/secteur privé.
« Pour l’ensemble de vos principales préoccupations, je mettrai en place dès demain un groupe de travail, afin que des propositions me soient présentées dans les deux semaines à venir. Nous nous reverront ensuite pour passer en revue les recommandations que le groupe de travail aura formulées », a-t-il promis. À cela s’ajoute un engagement du Premier ministre à rencontrer le secteur privé au moins deux fois par an.
Le Premier ministre a également annoncé la mise en route d’un plan de relance d’envergure post-Covid avec des mécanismes plus efficaces, au sortir des discussions imminentes avec le Fonds monétaire international sur le niveau du déficit budgétaire au-delà des critères de convergence. L’objectif étant d’effacer les traces de la Covid-19 sur l’économie sur les deux à trois prochaines années.
Au dire du chef du gouvernement, un accent particulier sera mis certains secteurs dont celui du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Les questions relatives à l’éclosion des champions nationaux et la part de la commande publique qui doit être réservée aux entreprises locales figurent en bonne place dans les actions gouvernementales à venir, selon Hamed Bakayoko.
L’élargissement de l’assiette fiscale fait partie des priorités auxquelles l’équipe gouvernementale s’attaquera, parce que son chef entend agir pour que la pression fiscale ne soit plus portée à 75,14 % par les seules grandes entreprises comme c’est le cas actuellement.
Hamed Bakayoko n’a toutefois pas manqué de rappeler à ses hôtes que l’État a aussi besoin de capter des ressources fiscales pour faire face à ces obligations régaliennes.
« Faites-nous confiance, faites confiance à la Côte d’Ivoire »
Le Premier ministre a invité les patrons à continuer à avoir confiance dans la Côte d’Ivoire, parce « tout sera mis en œuvre pour maintenir un climat de sécurité et attractif aux investissements ». Il a donc réitéré son engagement à œuvrer aux côtés du chef de l’État à faire en sorte que les prochaines échéances électorales se passent dans de meilleures conditions.
« Faites-nous confiance, faites confiance à la Côte d’Ivoire », a-t-il lancé à l’endroit des opérateurs économiques. Surtout que le secteur privé demeurera le principal acteur de la transformation de l’économie nationale, comme il a tenu à le rappeler.
« Pour l’ensemble de vos principales préoccupations, je mettrai en place dès demain un groupe de travail, afin que des propositions me soient présentées dans les deux semaines à venir. Nous nous reverront ensuite pour passer en revue les recommandations que le groupe de travail aura formulées », a-t-il promis. À cela s’ajoute un engagement du Premier ministre à rencontrer le secteur privé au moins deux fois par an.
Le Premier ministre a également annoncé la mise en route d’un plan de relance d’envergure post-Covid avec des mécanismes plus efficaces, au sortir des discussions imminentes avec le Fonds monétaire international sur le niveau du déficit budgétaire au-delà des critères de convergence. L’objectif étant d’effacer les traces de la Covid-19 sur l’économie sur les deux à trois prochaines années.
Au dire du chef du gouvernement, un accent particulier sera mis certains secteurs dont celui du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Les questions relatives à l’éclosion des champions nationaux et la part de la commande publique qui doit être réservée aux entreprises locales figurent en bonne place dans les actions gouvernementales à venir, selon Hamed Bakayoko.
L’élargissement de l’assiette fiscale fait partie des priorités auxquelles l’équipe gouvernementale s’attaquera, parce que son chef entend agir pour que la pression fiscale ne soit plus portée à 75,14 % par les seules grandes entreprises comme c’est le cas actuellement.
Hamed Bakayoko n’a toutefois pas manqué de rappeler à ses hôtes que l’État a aussi besoin de capter des ressources fiscales pour faire face à ces obligations régaliennes.
« Faites-nous confiance, faites confiance à la Côte d’Ivoire »
Le Premier ministre a invité les patrons à continuer à avoir confiance dans la Côte d’Ivoire, parce « tout sera mis en œuvre pour maintenir un climat de sécurité et attractif aux investissements ». Il a donc réitéré son engagement à œuvrer aux côtés du chef de l’État à faire en sorte que les prochaines échéances électorales se passent dans de meilleures conditions.
« Faites-nous confiance, faites confiance à la Côte d’Ivoire », a-t-il lancé à l’endroit des opérateurs économiques. Surtout que le secteur privé demeurera le principal acteur de la transformation de l’économie nationale, comme il a tenu à le rappeler.