Maladies non transmissibles : Aka Aouélé réitère l’engagement du gouvernement dans la lutte
Le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique (Mshp), Dr Aka Aouélé, présidant la cérémonie officielle du 3è congrès africain d’endocrinologie métabolisme nutrition, a déclaré que « les décès causés par les maladies chroniques non transmissibles représentent 31% de l’ensemble des décès enregistrés en Côte d'Ivoire ». C'était le jeudi 17 septembre à Port-Bouët, en présence de 700 participants en provenance de la Côte d’Ivoire et d'ailleurs.
Les décès causés par les maladies chroniques non transmissibles, selon les explications du Dr Aka Aouélé, ont un impact non négligeable sur l'économie. « Le coût des maladies liées au manque de productivité pour l’Afrique est de 2400 milliards de dollars (Oms). De même, 14 millions d’Africains basculent dans la pauvreté chaque année à cause des dépenses de santé élevées. Ce coût pourrait être réduit en suivant les recommandations de l’Oms », a-t-il instruit.
Le ministre a aussi relevé les causes rattachées à l'émergence de ces pathologies en Afrique subsaharienne. « La mauvaise alimentation contribue chaque année à l'augmentation de l'incidence de ces maladies chroniques (Oms/Fao, 2002).
En Côte d’Ivoire, l’analyse des conséquences des mauvaises habitudes alimentaires et des conséquences des maladies cardiovasculaires, le diabète, les cancers et les maladies rénales chroniques a mis en évidence une perte économique liée à la baisse de la productivité du travail de plus de 972 millions de dollars américains, soit près de 486 milliards de FCfa.
Les maladies endocriniennes, métaboliques et nutritionnelles représentent plus de la moitié de ces maladies chroniques et sont à l’origine de handicaps physiques, fonctionnels et psychiques. De même, la mortalité par cancers, maladies cardiovasculaires et infectieuses y est élevée.
Devant l'ampleur du nombre de décès enregistrés du fait des maladies chroniques, le ministre Aka Aouélé a rappelé les actions menées par le gouvernement ivoirien pour la prise en charge des patients. « Le ministère de la Santé et l’Hygiène publique a mis en place son plan d’action intégré Mnt 2015-2019 dans lequel les maladies cardiovasculaires et le diabète ont une prévalence de 6,2% en 2017. Ce plan qui est élaboré conformément aux lignes directrices du plan d’action mondial de lutte contre les Mnt, réitère l’engagement du gouvernement de la République de Côte d’Ivoire qui ambitionne atteindre l’émergence en 2025 », a-t-il insisté.
Depuis quelques années, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique accorde son soutien total à la décentralisation de la prise en charge du traitement de ces pathologies sur toute l’étendue du territoire, a-t-il dit. Et cela passe par l’installation des unités de soins du diabète au sein des hôpitaux publics. C’est dire l’intérêt qu’accorde l’Etat ivoirien à ce congrès scientifique.
La rencontre a enregistré la présence des personnalités en provenance d'horizon divers. Notamment, de l’Algérie, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, des Îles Comores, du Congo, de la France...
Débutés le 15 septembre, les travaux de la Société africaine d'endocrinologie métabolisme nutrition se sont achevés ce vendredi.
Source : Sercom
Le ministre a aussi relevé les causes rattachées à l'émergence de ces pathologies en Afrique subsaharienne. « La mauvaise alimentation contribue chaque année à l'augmentation de l'incidence de ces maladies chroniques (Oms/Fao, 2002).
En Côte d’Ivoire, l’analyse des conséquences des mauvaises habitudes alimentaires et des conséquences des maladies cardiovasculaires, le diabète, les cancers et les maladies rénales chroniques a mis en évidence une perte économique liée à la baisse de la productivité du travail de plus de 972 millions de dollars américains, soit près de 486 milliards de FCfa.
Les maladies endocriniennes, métaboliques et nutritionnelles représentent plus de la moitié de ces maladies chroniques et sont à l’origine de handicaps physiques, fonctionnels et psychiques. De même, la mortalité par cancers, maladies cardiovasculaires et infectieuses y est élevée.
Devant l'ampleur du nombre de décès enregistrés du fait des maladies chroniques, le ministre Aka Aouélé a rappelé les actions menées par le gouvernement ivoirien pour la prise en charge des patients. « Le ministère de la Santé et l’Hygiène publique a mis en place son plan d’action intégré Mnt 2015-2019 dans lequel les maladies cardiovasculaires et le diabète ont une prévalence de 6,2% en 2017. Ce plan qui est élaboré conformément aux lignes directrices du plan d’action mondial de lutte contre les Mnt, réitère l’engagement du gouvernement de la République de Côte d’Ivoire qui ambitionne atteindre l’émergence en 2025 », a-t-il insisté.
Depuis quelques années, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique accorde son soutien total à la décentralisation de la prise en charge du traitement de ces pathologies sur toute l’étendue du territoire, a-t-il dit. Et cela passe par l’installation des unités de soins du diabète au sein des hôpitaux publics. C’est dire l’intérêt qu’accorde l’Etat ivoirien à ce congrès scientifique.
La rencontre a enregistré la présence des personnalités en provenance d'horizon divers. Notamment, de l’Algérie, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, des Îles Comores, du Congo, de la France...
Débutés le 15 septembre, les travaux de la Société africaine d'endocrinologie métabolisme nutrition se sont achevés ce vendredi.
Source : Sercom