Présidentielle d'octobre prochain : Affi rejoint la coalition de l’opposition

Le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N'Guessan. (DR)
Le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N'Guessan. (DR)
Le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N'Guessan. (DR)

Présidentielle d'octobre prochain : Affi rejoint la coalition de l’opposition

Le 22/09/20 à 17:25
modifié 22/09/20 à 21:37
Le président du Fpi, Pascal Affi N'Guessan, s’est montré solidaire, le mardi 22 septembre 2020, des revendications de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp). Ce groupement de l’opposition est conduit par le président du Pdci, Henri Konan Bédié.

Le leader du Front populaire ivoirien avait été l’un des grands absents des déclarations faites par la coalition appelant, dimanche dernier, à une série d’actions dont la désobéissance civile.

« Nous sommes prêts à aller jusque-là où Monsieur Ouattara veut nous emmener en vue d’obtenir des institutions fortes qui garantiront des élections transparentes en Côte d’Ivoire », a lancé Pascal Affi N'Guessan, lors d’une conférence de presse au siège de son parti, à Abidjan.

« Au nom du Fpi, je lance un appel à tous les militants et à toutes les militantes, à tous les Ivoiriens à se tenir prêts dans l'attente des mots d'ordre. Alassane Ouattara nous contraint à la mobilisation », a-t-il dit.

Le Fpi, par la voix de son président, s’aligne aussi sur les réclamations politiques des recalés de la présidentielle. Une quarantaine de candidats, qui n’avaient pu se faire parrainer par 1% d’électeurs locaux dans au moins 17 régions et districts autonomes, ont vu leurs candidatures rejetées par le Conseil constitutionnel le lundi 14 septembre dernier.

En guise de solidarité, le candidat du Fpi a déclaré suspendre sa cérémonie d'investiture programmée pour le samedi 26 septembre prochain.

Pourtant, retenus officiellement pour participer à l'élection présidentielle du 31 octobre prochain, Affi N’Guessan et Henri Konan Bédié tentent ainsi de ratisser large dans l’opposition et de mettre la pression sur la majorité présidentielle.

Du coup, le président du Fpi qui dit s’inscrire dans une logique de paix et de réconciliation prétend que la situation sociopolitique s’écarte de cette exigence de rassemblement.

A un mois du premier tour de la présidentielle, la Cdrp réclame la mise à plat de tout le processus électoral à travers une nouvelle commission électorale et un nouveau cadre institutionnel.


Le 22/09/20 à 17:25
modifié 22/09/20 à 21:37