Valorisation des déchets plastiques : Des entreprises et le gouvernement en phase
La gestion des déchets plastiques, un défi majeur que compte relever le secteur privé en synergie avec le gouvernement.
Le directeur général de l’Assainissement et de la Salubrité, Ouattara Lanzeni, représentant Anne Désirée Ouloto, ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, a procédé le jeudi 24 septembre 2020, au lancement des activités de l’Association ivoirienne de valorisation des déchets plastiques (Aivp), au Novotel, à Abidjan-Plateau.
« La valorisation des déchets en général et particulièrement des déchets plastiques apparaît comme un moyen sûr pour juguler leurs effets néfastes sur la santé des populations et la qualité du cadre de vie. Tout en créant des emplois verts et durables pour les jeunes », a déclaré Ouattara Lanzeni.
Selon le directeur général, l’Etat de Côte d’Ivoire depuis 2018 s’est engagé dans un changement de paradigme en se dotant d’une politique visant la modernisation de la gestion des déchets solides. En effet, vu l’importance sociétale que représente cet enjeu, c’est à juste titre que l’Aivp souhaite accompagner le gouvernement. « Mme Anne Ouloto voudrait compter sur vos actions pour accompagner le gouvernement ivoirien dans ce vaste chantier qu’est la lutte contre les déchets plastiques », dit-il tout en mettant, au nom de la ministre, en mission la structure.
L’Aivp s’est assignée pour mission d’avoir zéro déchet plastique. Six (6) millions de tonnes de déchets plastiques sont générées en Côte d’Ivoire chaque année mais seulement 10% sont recyclés, fait savoir Don Dussey, directeur régional chargé du programme un monde sans déchet à Coca-Cola. Pour lui, le problème n’est pas le plastique mais l’utilisation que les hommes en font.
Le président de la Commission énergie-qualité de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cgeci), Claude Koutoua, a félicité l’équipe. « C’est un projet qui tient à cœur au patronat ». Aussi a-t-il annoncé que des discussions seront entamées avec le gouvernement sur le nouveau code de l’environnement pour la mise en place de la responsabilité élargie des producteurs.
Quant à Thomas Caso, directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, il a ajouté que sa structure souhaite jouer pleinement son rôle de locomotive tout en exhortant chacun à sauvegarder l’environnement. « La protection et le respect de l’environnement est l’affaire de tous », prévient-il. M. Caso a rappelé les actions que s’est assignées l’Aivp.
Il s’agit de répondre aux objectifs de développement durable définis par les Nations unies, à travers notamment, l’amélioration des pratiques de gestions des déchets plastiques ; l’éducation des populations au changement de comportement; la connexion de différentes organisations à des solutions pilotes et la création d’emplois au travers de projets pilotes économiquement viables.
Poursuivant, il a souligné qu’environ 2 milliards de francs suisses ont déjà été investis au niveau mondial pour créer un marché plus large pour les plastiques recyclés de qualité alimentaire et accélérer l’innovation de l’industrie de l’emballage.
« La valorisation des déchets en général et particulièrement des déchets plastiques apparaît comme un moyen sûr pour juguler leurs effets néfastes sur la santé des populations et la qualité du cadre de vie. Tout en créant des emplois verts et durables pour les jeunes », a déclaré Ouattara Lanzeni.
Selon le directeur général, l’Etat de Côte d’Ivoire depuis 2018 s’est engagé dans un changement de paradigme en se dotant d’une politique visant la modernisation de la gestion des déchets solides. En effet, vu l’importance sociétale que représente cet enjeu, c’est à juste titre que l’Aivp souhaite accompagner le gouvernement. « Mme Anne Ouloto voudrait compter sur vos actions pour accompagner le gouvernement ivoirien dans ce vaste chantier qu’est la lutte contre les déchets plastiques », dit-il tout en mettant, au nom de la ministre, en mission la structure.
L’Aivp s’est assignée pour mission d’avoir zéro déchet plastique. Six (6) millions de tonnes de déchets plastiques sont générées en Côte d’Ivoire chaque année mais seulement 10% sont recyclés, fait savoir Don Dussey, directeur régional chargé du programme un monde sans déchet à Coca-Cola. Pour lui, le problème n’est pas le plastique mais l’utilisation que les hommes en font.
Le président de la Commission énergie-qualité de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cgeci), Claude Koutoua, a félicité l’équipe. « C’est un projet qui tient à cœur au patronat ». Aussi a-t-il annoncé que des discussions seront entamées avec le gouvernement sur le nouveau code de l’environnement pour la mise en place de la responsabilité élargie des producteurs.
Quant à Thomas Caso, directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, il a ajouté que sa structure souhaite jouer pleinement son rôle de locomotive tout en exhortant chacun à sauvegarder l’environnement. « La protection et le respect de l’environnement est l’affaire de tous », prévient-il. M. Caso a rappelé les actions que s’est assignées l’Aivp.
Il s’agit de répondre aux objectifs de développement durable définis par les Nations unies, à travers notamment, l’amélioration des pratiques de gestions des déchets plastiques ; l’éducation des populations au changement de comportement; la connexion de différentes organisations à des solutions pilotes et la création d’emplois au travers de projets pilotes économiquement viables.
Poursuivant, il a souligné qu’environ 2 milliards de francs suisses ont déjà été investis au niveau mondial pour créer un marché plus large pour les plastiques recyclés de qualité alimentaire et accélérer l’innovation de l’industrie de l’emballage.