Vivrier : Une application pour détecter la maladie du manioc présentée à Jacqueville
Une application capable de détecter les maladies du manioc a été présentée aux producteurs de Jacqueville et de Dabou le mercredi 30 septembre 2020, par le Fciad/Firca, au cours d’un atelier. C'était en présence du représentant du maire de Jacqueville, du représentant du préfet de région des Grands Ponts et de celui de Jacqueville ainsi que les responsables du secteur du vivrier.
Dans sa présentation, le coordinateur du Fciad/Firca, Nazaire Kouassi, a fait savoir qu’en Côte d'Ivoire le manioc occupe la deuxième place au niveau des cultures vivrières après l’igname, avec une production estimée à environ 5 millions de tonnes en 2018. Selon lui, le manioc est l'aliment de base de près de 800 millions de personnes dans le monde dont près de 500 millions en Afrique.
« Bien que l'Afrique soit la plus grande productrice mondiale de manioc (61%), le rendement moyen est paradoxalement le plus faible avec 9 t/ha comparé à l'Asie qui affiche un rendement de 21,5 t/ha. En 2018, le rendement national a été de 6,2 t/ha contre 20 t/ha au Ghana et 23 t/ha en Indonésie. Ce faible rendement peut s'expliquer par plusieurs facteurs dont l'indisponibilité du matériel végétal de plantation ou de boutures de bonne qualité, la faible connaissance et le non suivi des itinéraires technique, et surtout la mauvaise gestion des maladies virales qui peuvent occasionner 40 à 70% de perte de rendement », a indiqué le coordonnateur du projet Fciad/Wave.
Affirmant que c’est face à cette insuffisante de production que le projet financé par le Fciad/Firca propose l’utilisation d’une application intelligente que l’on installe dans un téléphone portable de type smartphone pour la détection des maladies du manioc.
Il a ensuite souligné que l'objectif de cette cérémonie est de sensibiliser les autorités administratives et politiques des départements bénéficiaires (Jacqueville, Dabou), les autorités coutumières des villages pilotes du projet, les producteurs et productrices de manioc, les semenciers tout en partageant la vision et les activités du projet.
Charles Kouadio (stagiaire)
« Bien que l'Afrique soit la plus grande productrice mondiale de manioc (61%), le rendement moyen est paradoxalement le plus faible avec 9 t/ha comparé à l'Asie qui affiche un rendement de 21,5 t/ha. En 2018, le rendement national a été de 6,2 t/ha contre 20 t/ha au Ghana et 23 t/ha en Indonésie. Ce faible rendement peut s'expliquer par plusieurs facteurs dont l'indisponibilité du matériel végétal de plantation ou de boutures de bonne qualité, la faible connaissance et le non suivi des itinéraires technique, et surtout la mauvaise gestion des maladies virales qui peuvent occasionner 40 à 70% de perte de rendement », a indiqué le coordonnateur du projet Fciad/Wave.
Affirmant que c’est face à cette insuffisante de production que le projet financé par le Fciad/Firca propose l’utilisation d’une application intelligente que l’on installe dans un téléphone portable de type smartphone pour la détection des maladies du manioc.
Il a ensuite souligné que l'objectif de cette cérémonie est de sensibiliser les autorités administratives et politiques des départements bénéficiaires (Jacqueville, Dabou), les autorités coutumières des villages pilotes du projet, les producteurs et productrices de manioc, les semenciers tout en partageant la vision et les activités du projet.
Charles Kouadio (stagiaire)