Des experts de différents ministères et structures participants à l'atelier. (DR)
Orpaillage: Un projet de Plan national pour l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’or en élaboration
La Côte d’Ivoire est en proie aux affres de la pollution au mercure dans les zones où se pratique l’orpaillage. Cette situation porte gravement atteinte à l’environnement.
Réduire et si possible éliminer l’usage du mercure dans l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’or en Côte d’Ivoire, est l’objectif que veut atteindre des experts du ministère de l’Environnement et du Développement durable, du Centre africain pour la santé environnementale, des enseignants-chercheurs des Universités de Cocody et Nangui Abrogoua et des Américains réunis en atelier à l'hôtel Manhattan suites, sis à Cocody-Attoban.
Pendant deux jours (1er et 2 octobre), ces experts, à travers un atelier de lancement dénommé « élaboration d’un plan national pour l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’or », vont développer un ensemble d’objectifs et stratégies multisectorielles.
Procédant à l’ouverture, François Kablan, représentant le ministre Joseph Séka Séka, cette rencontre a pour but principal d'échanger sur l'utilisation du mercure en Côte d'Ivoire, particulièrement dans le secteur d'exploitation minière artisanale et à petite échelle de l'or.
« Nous nous félicitons de cet atelier qui va également permettre de discuter de la mise en oeuvre de la convention de Minamata sur le mercure en Côte d'Ivoire et de présenter le plan de développement du projet d'élaboration d'un plan d'action national pour l'exploitation minière artisanale à petite échelle de l'or en Côte d'Ivoire, en vue de mieux orienter les activités de ce projet pour assurer une santé et un environnement sain aux populations », a-t-il souligné.
Poursuivant, il a indiqué que selon l'évaluation mondiale du mercure élaborée en 2018 par le Programme des nations unies pour l'environnement, ce secteur serait responsable de plus de 700 tonnes d'émissions annuelles de mercure dans l'atmosphère et de 800 tonnes supplémentaires de rejets de mercure dans les sols et les eaux, de sorte qu'il est la source anthropique de mercure la plus importante.
Dominique Bally Kpokro, président du Centre africain pour la santé environnementale, a pour sa part signalé que la pratique de l'Emape touche 24 des 31 régions en Côte d’Ivoire.
Et cette activité, ajoute-t-il, est exercée aussi bien dans la légalité que l'illégalité. A l’en croire, sur les 1000 sites identifiés, plus de 500 000 personnes y vivent. "En 2012, l'orpaillage a généré entre 6,5 et 9 milliards de Fcfa de chiffre d'affaires", a-t-il mentionné.
Dr Say Venance Martial, coordinateur du projet, a tenu à exprimer sa gratitude à ses pairs pour la mise en œuvre du plan d'action national.
Il faut rappeler que sur les 128 Etats qui ont signé la convention de Minamata sur le mercure, 123 pays l'ont ratifié dont la Côte d'Ivoire. Et ce, dans l'objectif de protéger l'environnement et de la santé humaine contre les émissions et rejets anthropiques de mercure et des composés de mercure.
Pendant deux jours (1er et 2 octobre), ces experts, à travers un atelier de lancement dénommé « élaboration d’un plan national pour l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’or », vont développer un ensemble d’objectifs et stratégies multisectorielles.
Procédant à l’ouverture, François Kablan, représentant le ministre Joseph Séka Séka, cette rencontre a pour but principal d'échanger sur l'utilisation du mercure en Côte d'Ivoire, particulièrement dans le secteur d'exploitation minière artisanale et à petite échelle de l'or.
« Nous nous félicitons de cet atelier qui va également permettre de discuter de la mise en oeuvre de la convention de Minamata sur le mercure en Côte d'Ivoire et de présenter le plan de développement du projet d'élaboration d'un plan d'action national pour l'exploitation minière artisanale à petite échelle de l'or en Côte d'Ivoire, en vue de mieux orienter les activités de ce projet pour assurer une santé et un environnement sain aux populations », a-t-il souligné.
Poursuivant, il a indiqué que selon l'évaluation mondiale du mercure élaborée en 2018 par le Programme des nations unies pour l'environnement, ce secteur serait responsable de plus de 700 tonnes d'émissions annuelles de mercure dans l'atmosphère et de 800 tonnes supplémentaires de rejets de mercure dans les sols et les eaux, de sorte qu'il est la source anthropique de mercure la plus importante.
Dominique Bally Kpokro, président du Centre africain pour la santé environnementale, a pour sa part signalé que la pratique de l'Emape touche 24 des 31 régions en Côte d’Ivoire.
Et cette activité, ajoute-t-il, est exercée aussi bien dans la légalité que l'illégalité. A l’en croire, sur les 1000 sites identifiés, plus de 500 000 personnes y vivent. "En 2012, l'orpaillage a généré entre 6,5 et 9 milliards de Fcfa de chiffre d'affaires", a-t-il mentionné.
Dr Say Venance Martial, coordinateur du projet, a tenu à exprimer sa gratitude à ses pairs pour la mise en œuvre du plan d'action national.
Il faut rappeler que sur les 128 Etats qui ont signé la convention de Minamata sur le mercure, 123 pays l'ont ratifié dont la Côte d'Ivoire. Et ce, dans l'objectif de protéger l'environnement et de la santé humaine contre les émissions et rejets anthropiques de mercure et des composés de mercure.