C’est par l’étape de la ville d’Odienné que s’ouvrira le 5 octobre, la 8e édition du « Festival Hip hop enjaillement ». Le commissaire général, l’artiste Nash, a procédé au lancement de cet évènement culturel le 30 septembre à Marcory.

Fidèle à son crédo, ce festival de rap mettra un accent particulier sur la promotion de la non-violence et le respect des droits des enfants. Ce sera aussi l’occasion pour Nash de contribuer à la sensibilisation aux mesures barrières imposées par le Covid-19.

Les festivités se dérouleront sous le thème : « Pour chaque enfant et chaque jeune, une vie sans violence ». L’étape d’Odienné se déroulera sur trois jours. Suivront celles de Man, Daloa, Bouaflé, Yamoussokro et Abidjan. La capitale économique ivoirienne accueillera la finale du concours doublée d’un concert de clôture prévu le 28 octobre au palais de la Culture, à Treichville.

Covid-19 oblige, l’aspect populaire et grand public de ce show du hip-hop connaîtra certaines restrictions, ont annoncé les organisateurs. Qui promettent que ces changement n’impacteront pas la qualité de l’organisation de cette fête. « Il y a beaucoup d’innovations et ça sera du lourd », a laissé entendre Nash.

« C’est un festival de jeunes, et il est important que ces jeunes entendent des messages forts », a-t-elle ajouté. L’Unicef, qui accompagne le festival depuis trois éditions, a encore répondu présent.

Sophie Chavanel, qui représentait l’institution, a expliqué que l’objectif de son organisme est de donner une opportunité aux jeunes de faire entendre leur voix. « Cette plateforme que Nash offre à ces jeunes à travers le hip-hop est pour nous un canal particulièrement privilégié pour atteindre ces jeunes », a-t-elle indiqué.