JNCC 2020 : Le Président Ouattara rend un hommage aux producteurs de Cacao
« A l’occasion de cette journée dédiée aux acteurs du cacao et du chocolat, je voudrais rendre hommage à nos vaillants producteurs et productrices qui s’activent chaque jour à produire un cacao de qualité et en quantité. Je voudrais vous traduire toute la reconnaissance de la nation parce que vous êtes les premiers maillons de la chaîne de cacao. Vos efforts quotidiens permettent à notre pays de consolider son rang de premier producteur de cacao au monde. Aussi voudrais-je féliciter tout particulièrement les lauréats de cette journée », a affirmé le Président Alassane Ouattara.
C’était à l’ouverture de la 7e édition de la Journée nationale du cacao et du chocolat (Jncc) qui a lieu, du 1er au 3 octobre 2020, autour du thème : « Tous engagés pour un cacao, ami de la forêt ».
Selon lui, ce thème rappelle la responsabilité de chacun des acteurs de la filière et appelle à un engagement personnel et collectif pour gagner la lutte contre la déforestation. « Le gouvernement est engagé dans ce cadre comme l’atteste l’adoption de la nouvelle politique de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts ou encore la signature en novembre 2017 de cadre d’actions communes de l’Initiative cacao et forêt (Icf) avec une trentaine d’entreprises de l’industrie du chocolat et du cacao en vue de l’élimination de la chaîne d’approvisionnement de Cacao », a-t-il soutenu. Avant d’ajouter que cet engagement pour améliorer la cartographie de la chaîne de valeurs a pour objectif de parvenir à 100% de cacao traçable, depuis la plantation jusqu’au premier point d’achat. « Le recensement en cours des producteurs et de leurs vergers s’inscrit dans cette dynamique », a-t-il dit.
Le Président de la République a salué le travail remarquable entrepris par la Première dame, Dominique Ouattara, dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture.
Pour Alassane Ouattara, l’amélioration des conditions de vie des producteurs a toujours été au centre des préoccupations du gouvernement ce qui l’a amené à garantir des revenus décents aux producteurs, principaux maillons du secteur, à travers la révision de la parafiscalité et de l’instauration du principe d’un prix garanti aux producteurs représentant au moins 60% du prix cash aux producteurs.
« Cette politique et ce principe ont permis aux producteurs de cacao de recevoir plus de 12 205 milliards de FCfa, ce, malgré la chute brutale de plus de 40% des coûts du cacao intervenue durant la campagne principale 2016-2017. Le partenariat stratégique avec le Ghana a permis d’obtenir un accord avec les chocolatiers, les industriels et les négociants visant à améliorer de façon substantielle le revenu des producteurs à travers l’instauration d’une prime aux producteurs de 400 dollars/ la tonne, soit environ 220 000 FCfa, à partir de la campagne 2020-2021 ».
C’est pourquoi le Chef de l’Etat a rendu hommage aux industriels qui ont accepté d’accompagner les deux pays dans ce processus car cette prime devrait apporter un revenu décent aux producteurs ivoiriens et ghanéens. Mais cette année 2020, explique le Président Ouattara, du fait de la maladie à Covid-19, la demande mondiale de cacao a fortement baissé, entraînant avec elle une chute du prix mondial.
Ainsi, le prix cash de référence actuellement au niveau mondial qui est de 1319 F Cfa, pourrait induire une baisse des prix des producteurs, de 825 FCfa à 791 FCfa le kilo de cacao. « Ce qui suppose que si on voulait tenir compte de l’évolution du marché, on n’aurait pas pu maintenir ce prix actuel qui est de 825 FCfa actuellement », explique le Président de la République. Avant de poursuivre « cependant grâce à une bonne collaboration entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, nous avons décidé de ne pas baisser le prix mais au contraire de l’augmenter à 1000f le kilogramme, ce qui correspond à un soutien de 355 milliards de FCfa apporter par l’Etat pour combler le gap ». Cette augmentation, confie-t-il, « traduit notre engagement à améliorer le niveau de vie de nos parents planteurs ».
A en croire le Président Ouattara, cet engagement devrait se poursuivre à travers des investissements importants dans la recherche, notamment celle contre le swollen shoot (la maladie du cacao) et à accroître notre capacité de transformation locale. « Nous avons déjà lancé la semaine dernière les travaux d’une usine de transformation de 100 000 tonnes et un centre de stockage de 300 000 tonnes. C’est donc 400 000 tonnes qui seront ajoutées aux 550 000 tonnes qui sont aujourd’hui transformées en Côte d’Ivoire. Ce qui devrait générer des milliers d’emplois surtout pour les jeunes. Dans deux ans, nous pouvons réussir à atteindre 900 à 1 million de tonnes avec ces deux usines ».
Le Chef de l’Etat a donc invité les industriels à venir investir dans la filière car l’objectif est de transformer 100% du cacao produit en Côte d’Ivoire en 2025. C’est pourquoi il a invité tous les acteurs à une synergie d’action.
Alassane Ouattara a saisi l’occasion pour rendre un hommage à Sansan Kouao (grand planteur) décédé le 30 septembre au Ghana. Aussi s’est-il félicité de la présence massive des planteurs malgré les mesures barrières qu’imposent le Covid-19.
Il n’a pas manqué de saluer la coopération ivoiro-ghanéenne dont une importante délégation a effectué le déplacement jusqu’à Yamoussoukro. « Notre stratégie commune permet de bien défendre les intérêts des producteurs », a-t-il soutenu.
E.Y (Correspondance particulière)
Selon lui, ce thème rappelle la responsabilité de chacun des acteurs de la filière et appelle à un engagement personnel et collectif pour gagner la lutte contre la déforestation. « Le gouvernement est engagé dans ce cadre comme l’atteste l’adoption de la nouvelle politique de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts ou encore la signature en novembre 2017 de cadre d’actions communes de l’Initiative cacao et forêt (Icf) avec une trentaine d’entreprises de l’industrie du chocolat et du cacao en vue de l’élimination de la chaîne d’approvisionnement de Cacao », a-t-il soutenu. Avant d’ajouter que cet engagement pour améliorer la cartographie de la chaîne de valeurs a pour objectif de parvenir à 100% de cacao traçable, depuis la plantation jusqu’au premier point d’achat. « Le recensement en cours des producteurs et de leurs vergers s’inscrit dans cette dynamique », a-t-il dit.
Le Président de la République a salué le travail remarquable entrepris par la Première dame, Dominique Ouattara, dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture.
Pour Alassane Ouattara, l’amélioration des conditions de vie des producteurs a toujours été au centre des préoccupations du gouvernement ce qui l’a amené à garantir des revenus décents aux producteurs, principaux maillons du secteur, à travers la révision de la parafiscalité et de l’instauration du principe d’un prix garanti aux producteurs représentant au moins 60% du prix cash aux producteurs.
« Cette politique et ce principe ont permis aux producteurs de cacao de recevoir plus de 12 205 milliards de FCfa, ce, malgré la chute brutale de plus de 40% des coûts du cacao intervenue durant la campagne principale 2016-2017. Le partenariat stratégique avec le Ghana a permis d’obtenir un accord avec les chocolatiers, les industriels et les négociants visant à améliorer de façon substantielle le revenu des producteurs à travers l’instauration d’une prime aux producteurs de 400 dollars/ la tonne, soit environ 220 000 FCfa, à partir de la campagne 2020-2021 ».
C’est pourquoi le Chef de l’Etat a rendu hommage aux industriels qui ont accepté d’accompagner les deux pays dans ce processus car cette prime devrait apporter un revenu décent aux producteurs ivoiriens et ghanéens. Mais cette année 2020, explique le Président Ouattara, du fait de la maladie à Covid-19, la demande mondiale de cacao a fortement baissé, entraînant avec elle une chute du prix mondial.
Ainsi, le prix cash de référence actuellement au niveau mondial qui est de 1319 F Cfa, pourrait induire une baisse des prix des producteurs, de 825 FCfa à 791 FCfa le kilo de cacao. « Ce qui suppose que si on voulait tenir compte de l’évolution du marché, on n’aurait pas pu maintenir ce prix actuel qui est de 825 FCfa actuellement », explique le Président de la République. Avant de poursuivre « cependant grâce à une bonne collaboration entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, nous avons décidé de ne pas baisser le prix mais au contraire de l’augmenter à 1000f le kilogramme, ce qui correspond à un soutien de 355 milliards de FCfa apporter par l’Etat pour combler le gap ». Cette augmentation, confie-t-il, « traduit notre engagement à améliorer le niveau de vie de nos parents planteurs ».
A en croire le Président Ouattara, cet engagement devrait se poursuivre à travers des investissements importants dans la recherche, notamment celle contre le swollen shoot (la maladie du cacao) et à accroître notre capacité de transformation locale. « Nous avons déjà lancé la semaine dernière les travaux d’une usine de transformation de 100 000 tonnes et un centre de stockage de 300 000 tonnes. C’est donc 400 000 tonnes qui seront ajoutées aux 550 000 tonnes qui sont aujourd’hui transformées en Côte d’Ivoire. Ce qui devrait générer des milliers d’emplois surtout pour les jeunes. Dans deux ans, nous pouvons réussir à atteindre 900 à 1 million de tonnes avec ces deux usines ».
Le Chef de l’Etat a donc invité les industriels à venir investir dans la filière car l’objectif est de transformer 100% du cacao produit en Côte d’Ivoire en 2025. C’est pourquoi il a invité tous les acteurs à une synergie d’action.
Alassane Ouattara a saisi l’occasion pour rendre un hommage à Sansan Kouao (grand planteur) décédé le 30 septembre au Ghana. Aussi s’est-il félicité de la présence massive des planteurs malgré les mesures barrières qu’imposent le Covid-19.
Il n’a pas manqué de saluer la coopération ivoiro-ghanéenne dont une importante délégation a effectué le déplacement jusqu’à Yamoussoukro. « Notre stratégie commune permet de bien défendre les intérêts des producteurs », a-t-il soutenu.
E.Y (Correspondance particulière)