Gestion de la Diaspora : Le ministère de l’Intégration et des Ivoiriens de l’extérieur décline ses priorités
Les agents de la direction générale des Ivoiriens de l’extérieur ont pris part ce vendredi 2 septembre, à l’hôtel Tiama, au Plateau, à un atelier portant sur le bilan de ses activités, au cours de l’année 2020.
Présidé par Sylla Kalilou, directeur de cabinet du ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, cet atelier a réuni une trentaine de participants, tous issus de la direction générale des Ivoiriens de l’extérieur. Avec à leur tête, le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, Issiaka Konaté.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, le directeur de cabinet du ministre Albert Flindé a souligné que le monde étant en pleine mutation, la question de la diaspora est un sujet extrêmement important. « La migration et la diaspora seront bientôt des questions extrêmement importantes. L’Afrique n’a pas encore fait sa transition démographique. Dans les années à venir, il y aura un déficit de main d’œuvre dans les pays européens, globalement dans les pays développés. Le réservoir de mains d’œuvres sera dans les pays en voie de développement, et particulièrement, en Afrique. Donc nous devons nous attendre à un mouvement beaucoup plus intense, beaucoup plus important entre l’Afrique et les autres parties du monde », a-t-il indiqué.
A propos de la gestion de la diaspora ivoirienne, Sylla Kalilou a indiqué qu’il est temps de passer de l’humanitaire à la résilience. Il a aussi invité les participants à mener également des réflexions sur la mobilisation et l’utilisation des compétences de la diaspora. Mais aussi, sur les investissements au niveau de celle-ci.
Pour sa part, le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, Issiaka Konaté, a relevé quelques actions menées au cours de l’année 2020. « Au mois de janvier, nous avons pris part au forum mondial sur la migration en Equateur. En février, nous avons pris part à la conférence Euro africaine sur la migration en Espagne. Nous avons assisté les Ivoiriens dans 40 pays, nous avons pris part à la cérémonie de remise de chèque à la diaspora ivoirienne par le gouvernement face à la situation du Covid-19. Nous avons continué l’installation des comités régionaux de lutte contre la migration irrégulière et nous avons organisé de plusieurs ateliers », a-t-il noté.
Il a aussi énuméré quelques difficultés auxquelles sa direction est confrontée. Il s’agit, selon lui, du manque de ressources et des difficultés liées à la gestion du budget, de l’ingérence et le manque de coordination de l’action du gouvernement, de la mauvaise compréhension des missions de la direction générale des Ivoiriens de l’extérieur, du manque d’autonomie de sa direction, du manque de ressources humaines et des problèmes de locaux. « Il nous faut nous concentrer sur les objectifs que le gouvernement nous a assignés. C’est bien de faire du social. Mais c’est important de tenir compte aussi des objectifs que le gouvernement nous a assignés », a-t-il insisté.
Issiaka Konaté a par ailleurs annoncé que sa direction envisage de mettre l’accent, cette année, sur les projets à financer et à déployer, sur le financement du plan de retour, sur le mécanisme d’appui à l’investissement, sur l’installation de comités régionaux de lutte contre la migration irrégulière et financement de leurs activités, sur la représentation parlementaire de la diaspora et sur l’acquisition de locaux conséquents.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, le directeur de cabinet du ministre Albert Flindé a souligné que le monde étant en pleine mutation, la question de la diaspora est un sujet extrêmement important. « La migration et la diaspora seront bientôt des questions extrêmement importantes. L’Afrique n’a pas encore fait sa transition démographique. Dans les années à venir, il y aura un déficit de main d’œuvre dans les pays européens, globalement dans les pays développés. Le réservoir de mains d’œuvres sera dans les pays en voie de développement, et particulièrement, en Afrique. Donc nous devons nous attendre à un mouvement beaucoup plus intense, beaucoup plus important entre l’Afrique et les autres parties du monde », a-t-il indiqué.
A propos de la gestion de la diaspora ivoirienne, Sylla Kalilou a indiqué qu’il est temps de passer de l’humanitaire à la résilience. Il a aussi invité les participants à mener également des réflexions sur la mobilisation et l’utilisation des compétences de la diaspora. Mais aussi, sur les investissements au niveau de celle-ci.
Pour sa part, le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, Issiaka Konaté, a relevé quelques actions menées au cours de l’année 2020. « Au mois de janvier, nous avons pris part au forum mondial sur la migration en Equateur. En février, nous avons pris part à la conférence Euro africaine sur la migration en Espagne. Nous avons assisté les Ivoiriens dans 40 pays, nous avons pris part à la cérémonie de remise de chèque à la diaspora ivoirienne par le gouvernement face à la situation du Covid-19. Nous avons continué l’installation des comités régionaux de lutte contre la migration irrégulière et nous avons organisé de plusieurs ateliers », a-t-il noté.
Il a aussi énuméré quelques difficultés auxquelles sa direction est confrontée. Il s’agit, selon lui, du manque de ressources et des difficultés liées à la gestion du budget, de l’ingérence et le manque de coordination de l’action du gouvernement, de la mauvaise compréhension des missions de la direction générale des Ivoiriens de l’extérieur, du manque d’autonomie de sa direction, du manque de ressources humaines et des problèmes de locaux. « Il nous faut nous concentrer sur les objectifs que le gouvernement nous a assignés. C’est bien de faire du social. Mais c’est important de tenir compte aussi des objectifs que le gouvernement nous a assignés », a-t-il insisté.
Issiaka Konaté a par ailleurs annoncé que sa direction envisage de mettre l’accent, cette année, sur les projets à financer et à déployer, sur le financement du plan de retour, sur le mécanisme d’appui à l’investissement, sur l’installation de comités régionaux de lutte contre la migration irrégulière et financement de leurs activités, sur la représentation parlementaire de la diaspora et sur l’acquisition de locaux conséquents.