Kouadio Konan Bertin (KKB), candidat à l'élection présidentielle, sera investi ce dimanche 4 octobre 2020, à la salle Anoumabo (4000 places). Cette cérémonie d’investiture se déroulera à 27 jours du scrutin présidentiel prévu le 31 octobre 2020.

«Créons ensemble les conditions d’un vrai changement», tel est le slogan de campagne de KKB qui se présente sous la bannière de candidat indépendant. On se rappelle que le 18 septembre passé, il a procédé à la nomination de sa porte-parole et du président du comité d’organisation (Pco) de sa cérémonie d’investiture. Sa porte-parole est Mme Simone Ayeri. Elle a la lourde tâche de parler au nom du candidat Kouadio Konan Bertin. Dosso Moustapha est, de son côté, la cheville ouvrière qui va piloter de bout en bout, la cérémonie d’investiture.

«Je suis candidat parce que je crois que notre pays n’a nul besoin d’un pauvre remake des affrontements passés. Le même pauvre film avec le même scénario et les mêmes acteurs, les mêmes dialogues et les mêmes jeux de rôle», avait indiqué Kouadio Konan Bertin, pour expliquer les motivations de cette candidature.

Il faut rappeler qu’au sein de sa formation politique, le Pdci-Rda, il a vu son dossier à l’investiture du futur candidat de cette formation politique à la présidentielle, rejeté. Mais, le 14 août 2020, Kouadio Konan Bertin qui avait déposé sa candidature à la Cei, sous la bannière indépendant, a vu cette candidature validée par le Conseil constitutionnel ; en même temps que celles d’Alassane Ouattara, de Henri Konan Bédié et de Pascal Affi N’Guessan. Par ailleurs, le candidat indépendant, ex-conseiller du président Henri Konan Bédié et membre du Pdci-Rda, a été convoqué par le Conseil de discipline de cette formation politique le 1er octobre. Il devait répondre des faits d’atteinte à l’unité et d'insubordination. Son avocat, maître Bomisso Théodore Philippe, a alors demandé un report d’un jour de «cette audience».

Selon un proche collaborateur du candidat indépendant, il s’est finalement présenté devant le Conseil de discipline du parti du président Henri Konan Bédié, hier vendredi. «Malheureusement, tout s’est passé à huis clos», a-t-il indiqué, sans donner de détails.