JNCC 2020/Le ministre Adjoumani: «Ces journées nous ont permis de mesurer le dynamisme et la vitalité de la filière cacao»
Cette journée a été marquée par la remise des clés de véhicules aux lauréats de cette 7è édition des JNCC.
Selon lui, les JNCC 2020 ont permis d’échanger sur les enjeux liés à la préservation de l’environnement avec le choix du thème : « Tous engagés pour un cacao ami de la forêt ». C’est à juste titre qu’il a exprimé sa reconnaissance aux producteurs pour avoir compris qu’il est de leur intérêt de redonner à la Côte d’Ivoire son couvert forestier.
Pour le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, cette journée a été un succès car elle a été un moment de partages, de retour d’expériences et d’exposés qu’il convient de capitaliser par des actions concrètes en vue de clarifier la notion de durabilité de la filière cacao, à travers la préservation de nos forêts.
Les panels ont permis de montrer les avantages en matière de reboisement et d’accorder des modèles d’agroforesterie typique à la Côte d’Ivoire et qui devraient permettre aux producteurs de diversifier leur revenu, tout en créant des micro-climats qui pourront atténuer les effets du changement climatique. Le panel sur la traçabilité notamment, a permis aux participants à ladite journée du cacao et du chocolat de comprendre les mécanismes qui, à terme, vont assurer une part très importante du marché au cacao ivoirien.
Le ministre Adjoumani a saisi l’occasion pour rendre un hommage au Président Alassane Ouattara qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette 7e édition des JNCC, donnant ainsi un cachet particulier à l’événement. Ainsi qu’au directeur exécutif qui Ghana Cacao Board (Cocobod), Joseph Aidoo, dont la présence témoigne de la volonté des deux Etats de marcher ensemble afin de mieux adresser les problématiques liées au développement du secteur dans l’intérêt des producteurs ivoiriens et ghanéens.
Ce fut aussi l’opportunité pour Kobenan Kouassi Adjoumani de sensibiliser les producteurs de cacao à veiller à ce que le prix bord champ fixé par le Chef de l’Etat soit respecté. « Le Président de la République en fixant le prix du cacao à 1000 FCfa a fait sa part. Il nous revient à présent de faire en sorte que ce prix soit effectivement appliqué par tous. Je voudrais vous exhorter à refuser de brader vos produits à des acheteurs véreux qui seraient tenter d’user de subterfuges pour se détourner des directives officielles. C’est à nous de faire en sorte que ce prix soit effectivement appliqué par tous », a-t-il conseillé.
E.Y (Correspondance particulière)