Lutte contre le paludisme : Le programme national annonce de nouveaux types de moustiquaires
Vingt-cinq acteurs du secteur public et communautaire ont pris part, du 21 septembre au 2 octobre, à un séminaire de formation pour améliorer la qualité des données en matière de lutte contre le paludisme à Daoukro.
La Côte d’Ivoire s’est fixé comme défi d’atteindre l’élimination du paludisme à l’horizon 2030. Pour réaliser ce projet, le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) s’est engagé, entre autres, à intégrer les contingences liées à la Covid-19 dans sa lutte. Mais aussi et surtout d’améliorer la qualité de nos données en matière de paludisme», a affirmé Dr Tanoh Méa Antoine, directeur-coordonnateur dudit programme.
Joignant l’acte à la parole, il a organisé, pour la seconde fois, en partenariat avec le projet « Measure Malaria », un séminaire de renforcement des capacités. Intitulé « Séminaire de formation sur la surveillance, le suivi et l’évaluation des programmes de lutte contre le paludisme », cet atelier a démarré le 21 septembre pour s’achever le 2 octobre à Daoukro.
Des moustiquaires spécifiques
A cette occasion, Dr Tanoh Méa a dévoilé la stratégie qui sera adoptée à partir du mois de janvier. Il s’agit de la distribution des moustiquaires en fonction des insecticides adaptés aux différentes zones d’intervention, dit-il.
« En Côte d’Ivoire, il y aura des moustiquaires façonnées avec des insecticides adaptés aux zones de distribution. Les Ivoiriens vont utiliser des moustiquaires avec des insecticides totalement différents. Notamment ceux qualifiés de dernière génération et des moustiquaires standards, mais différenciés en fonction de l’insecticide appliqué », a-t-il précisé.
Démoustication accentuée
En vue de tendre vers l’élimination de la pandémie en Côte d’Ivoire à l’horizon 2030, le Dr Tanoh prévoit aussi d’accentuer son intervention dans des zones « endémiques compliquées ». « On a divisé le pays en zone moins endémiques, endémiques modérées et endémiques compliquées. Ainsi, pour les zones endémiques compliquées comme Sakassou, Soubré, San Pedro, etc., on va accentuer l’activité de démoustication », a-t-il précisé.
Présidant la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général de la préfecture représentant le préfet de région, Lacina Diarrassouba, a relevé la nécessité de renforcer les capacités des agents de santé sur la gestion des données pour accentuer les actions menées en faveur de l’élimination de la maladie.
Pendant deux semaines, vingt-cinq acteurs du secteur public et communautaire seront outillés sur les concepts fondamentaux de suivi et évaluation, spécifiquement pour les programmes de prévention et de lutte contre le paludisme...
« La formation sur une telle problématique vient améliorer notre façon de voir la lutte contre le paludisme et l’utilité de la gestion des données dans ce domaine », a témoigné Aymar Kouassi de la direction générale de la santé. Comme elle, l’intérêt des autres participants pour cette initiative du Pnlp a été également affiché, lors de leur intervention.
Léontine Gnanssou, conseiller technique surveillance suivi du projet « Measure Malaria », a fait des précisions.
A l’en croire, c’est un projet financé par l’Usaid, une agence d’exécution qui a pour mission d’apporter l’appui technique au ministère de la santé, à travers le Pnlp pour renforcer le système de suivi-évaluation et toutes les interventions liées au paludisme.
Impact de la formation
Le renforcement de la qualité des données et le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la lutte contre le paludisme au niveau décentralisé et au niveau central, en termes de surveillance, suivi et évaluation, sont entre autres les résultats attendus à cette formation.
Les participants seront dotés en connaissances suffisantes et en outil pour une meilleure intervention. « Ils ont besoin de ce renforcement des capacités pour mener à bien leurs activités. Surtout qu’il y en a qui viennent d’être nouvellement affectés à leur poste », a-t-elle encouragé.
La clôture du séminaire de formation sur la surveillance, le suivi et l’évaluation des programmes de lutte contre le paludisme est prévue le 2 octobre.
De notre envoyée spéciale à Daoukro
Des moustiquaires spécifiques
A cette occasion, Dr Tanoh Méa a dévoilé la stratégie qui sera adoptée à partir du mois de janvier. Il s’agit de la distribution des moustiquaires en fonction des insecticides adaptés aux différentes zones d’intervention, dit-il.
« En Côte d’Ivoire, il y aura des moustiquaires façonnées avec des insecticides adaptés aux zones de distribution. Les Ivoiriens vont utiliser des moustiquaires avec des insecticides totalement différents. Notamment ceux qualifiés de dernière génération et des moustiquaires standards, mais différenciés en fonction de l’insecticide appliqué », a-t-il précisé.
Démoustication accentuée
En vue de tendre vers l’élimination de la pandémie en Côte d’Ivoire à l’horizon 2030, le Dr Tanoh prévoit aussi d’accentuer son intervention dans des zones « endémiques compliquées ». « On a divisé le pays en zone moins endémiques, endémiques modérées et endémiques compliquées. Ainsi, pour les zones endémiques compliquées comme Sakassou, Soubré, San Pedro, etc., on va accentuer l’activité de démoustication », a-t-il précisé.
Présidant la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général de la préfecture représentant le préfet de région, Lacina Diarrassouba, a relevé la nécessité de renforcer les capacités des agents de santé sur la gestion des données pour accentuer les actions menées en faveur de l’élimination de la maladie.
Pendant deux semaines, vingt-cinq acteurs du secteur public et communautaire seront outillés sur les concepts fondamentaux de suivi et évaluation, spécifiquement pour les programmes de prévention et de lutte contre le paludisme...
« La formation sur une telle problématique vient améliorer notre façon de voir la lutte contre le paludisme et l’utilité de la gestion des données dans ce domaine », a témoigné Aymar Kouassi de la direction générale de la santé. Comme elle, l’intérêt des autres participants pour cette initiative du Pnlp a été également affiché, lors de leur intervention.
Léontine Gnanssou, conseiller technique surveillance suivi du projet « Measure Malaria », a fait des précisions.
A l’en croire, c’est un projet financé par l’Usaid, une agence d’exécution qui a pour mission d’apporter l’appui technique au ministère de la santé, à travers le Pnlp pour renforcer le système de suivi-évaluation et toutes les interventions liées au paludisme.
Impact de la formation
Le renforcement de la qualité des données et le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la lutte contre le paludisme au niveau décentralisé et au niveau central, en termes de surveillance, suivi et évaluation, sont entre autres les résultats attendus à cette formation.
Les participants seront dotés en connaissances suffisantes et en outil pour une meilleure intervention. « Ils ont besoin de ce renforcement des capacités pour mener à bien leurs activités. Surtout qu’il y en a qui viennent d’être nouvellement affectés à leur poste », a-t-elle encouragé.
La clôture du séminaire de formation sur la surveillance, le suivi et l’évaluation des programmes de lutte contre le paludisme est prévue le 2 octobre.
De notre envoyée spéciale à Daoukro