Les parties prenantes de la déforestation engagés à mettre en place un mécanisme d’observation. (Bavane)
Les parties prenantes de la déforestation engagés à mettre en place un mécanisme d’observation. (Bavane)
Exploitation forestière illégale: Un mécanisme d’observation indépendante pour renforcer l’application des règlementations en élaboration
L’association initiatives pour le développement communautaire et la conservation de la forêt (Idef) met en œuvre le projet Fao-Ue Flegt Po 339 intitulé « Appui au développement et à la mise œuvre d’une stratégie d’observation indépendante dans les périmètres d’exploitation forestière en Côte d’Ivoire (OI/pef) ».
Ce projet financé par le programme Fao-Ue Flegt et exécuté de juillet 2019 à octobre 2020, a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la gouvernance forestière en Côte d’Ivoire.
Dans sa mise en œuvre, ledit projet a vu la réalisation de plusieurs activités. Notamment, une étude d’évaluation de l’application de la réglementation forestière dans trois régions de Côte d’Ivoire (Sud-Comoé, La Mé et Lôh-Djiboua), réalisée en septembre 2019 suivie de l’atelier de lancement du projet le 17 octobre 2019. Ainsi que d’autres missions d’information et de sensibilisation organisées en février 2020. Ce, dans le but d’atteindre les résultats identifiés.
Pour faire le bilan des activités réalisées et présenter les rapports élaborés, Idef organise un atelier de clôture du projet Po 339 539, à Palm Club hôtel à Cocody les 7 et 8 octobre 2020.
Selon Diedri Manfei Anderson, directeur des programmes et des projets à l’association Idef et coordinateur du projet Fao-Ue Flegt, il s’agit de réunir tous les acteurs : administrations, secteurs privés, société civile pour partager les expériences dans le secteur forestier, minier, agricole pour que toutes les bonnes pratiques soient partagées de sorte à créer des synergies d’actions pour mieux adresser la question de la déforestation en Côte d’Ivoire.
« Les expériences seront partagées, capitalisées, implémentées et améliorées dans les différents secteurs forestiers, miniers et dans l’agriculture pour la mise en place d’un mécanisme d’observation indépendante pour renforcer l’application des règlementations », a-t-il indiqué.
Le colonel Coulibaly Brehima, conseiller technique de la directrice générale des forêts et de la faune, qui a procédé à l’ouverture de l’atelier, au nom du ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi, a salué cette initiative. Qui, selon lui, soutient la mise en œuvre de plusieurs projets d’appui au processus Apv Flegt en Côte d’Ivoire.
« L’atelier constitue une plateforme d’échanges et de partage d’expériences qui permettra sans nul doute d’enrichir les expériences et les réflexions en Côte d’Ivoire en vue d’une observation indépendante, crédible et efficace », a souhaité le représentant du gouvernement.
Faut-il le souligner, la Côte d’Ivoire est passée de 16 millions d’hectares de forêts en 1900 à moins de 3,5 millions d’hectares en 2015, soit 11% du territoire national. Ce rapport démontre que la Côte d’Ivoire a perdu 80% de ses forêts. Selon la stratégie nationale Redd+, les principaux facteurs de déforestation sont, entre autres, l’agriculture (62%), l’exploitation forestière (18%) et l’exploitation minière (8%).
Dans sa mise en œuvre, ledit projet a vu la réalisation de plusieurs activités. Notamment, une étude d’évaluation de l’application de la réglementation forestière dans trois régions de Côte d’Ivoire (Sud-Comoé, La Mé et Lôh-Djiboua), réalisée en septembre 2019 suivie de l’atelier de lancement du projet le 17 octobre 2019. Ainsi que d’autres missions d’information et de sensibilisation organisées en février 2020. Ce, dans le but d’atteindre les résultats identifiés.
Pour faire le bilan des activités réalisées et présenter les rapports élaborés, Idef organise un atelier de clôture du projet Po 339 539, à Palm Club hôtel à Cocody les 7 et 8 octobre 2020.
Selon Diedri Manfei Anderson, directeur des programmes et des projets à l’association Idef et coordinateur du projet Fao-Ue Flegt, il s’agit de réunir tous les acteurs : administrations, secteurs privés, société civile pour partager les expériences dans le secteur forestier, minier, agricole pour que toutes les bonnes pratiques soient partagées de sorte à créer des synergies d’actions pour mieux adresser la question de la déforestation en Côte d’Ivoire.
« Les expériences seront partagées, capitalisées, implémentées et améliorées dans les différents secteurs forestiers, miniers et dans l’agriculture pour la mise en place d’un mécanisme d’observation indépendante pour renforcer l’application des règlementations », a-t-il indiqué.
Le colonel Coulibaly Brehima, conseiller technique de la directrice générale des forêts et de la faune, qui a procédé à l’ouverture de l’atelier, au nom du ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi, a salué cette initiative. Qui, selon lui, soutient la mise en œuvre de plusieurs projets d’appui au processus Apv Flegt en Côte d’Ivoire.
« L’atelier constitue une plateforme d’échanges et de partage d’expériences qui permettra sans nul doute d’enrichir les expériences et les réflexions en Côte d’Ivoire en vue d’une observation indépendante, crédible et efficace », a souhaité le représentant du gouvernement.
Faut-il le souligner, la Côte d’Ivoire est passée de 16 millions d’hectares de forêts en 1900 à moins de 3,5 millions d’hectares en 2015, soit 11% du territoire national. Ce rapport démontre que la Côte d’Ivoire a perdu 80% de ses forêts. Selon la stratégie nationale Redd+, les principaux facteurs de déforestation sont, entre autres, l’agriculture (62%), l’exploitation forestière (18%) et l’exploitation minière (8%).