Fatou Bensouda, procureure de la CPI (DR)
Situation sociopolitique de la Guinée : Les Coalitions de l’Afrique francophone pour la CPI lance un appel à la procureure Bensouda
« Les Coalitions de l’Afrique francophone pour la Cour Pénale Internationale (Cpi) sont préoccupées par la crise socio-politique que connait la Guinée ces deux dernières années, crise doublée par la crise sanitaire de la Covid-19 qui frappe le monde entier », rapporte un communiqué des Coalitions.
Concernant la situation en Guinée, il signaler que la Procureure de la Cpi, Fatou Bensouda avait mis en garde : « Toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à commettre des crimes atroces (...) est passible de poursuites par les tribunaux guinéens ou par la CPI».
Selon les Coalitions de l’Afrique francophone pour la CPI, la crise socio-politique en Guinée est liée au changement de la constitution du 07 mai 2010. Et surtout à la candidature à un troisième mandat pour l’actuel Président de la République.
« Les manifestations contre le changement constitutionnel et le troisième mandat ont entrainé de graves violations des droits de l’homme par les forces de l’ordre, qui ont occasionné de pertes en vies humaines, de blessés, d’arrestations, de détentions illégales et déportations dans des camps militaires, sans oublier les dégâts matériels considérables », rappelle les Coalitions de l’Afrique francophone pour la CPI.
C’est dans ces conditions que les Guinéens ont commémoré les onze (11) ans des douloureux massacres du 28 septembre 2009, affaire qui est en examen préliminaire au niveau de la CPI.
« Depuis l’ouverture de la campagne électorale pour l’élection présidentielle prévue pour le 18 octobre 2020, les discours d’ethnocentrisme, de régionalisme et de haine tenus par les différents candidats et leurs militants respectifs ont occasionné des violences sur presque toute l’étendue du territoire national, ayant occasionné encore des morts, des blessés et des dégâts matériels importants », déplore Ali Ouattara, porte-parole des Coalitions de l’Afrique francophone.
Pour toutes ces raisons, les Coalitions de l’Afrique francophone pour la Cour Pénale Internationale, exhortent Madame la Procureure près la CPI, comme elle l’a fait à l’occasion de l’élection présidentielle de 2015, à lancer un avertissement ferme à tous les candidats et acteurs politiques guinéens de ne pas commettre des crimes pouvant entrainer leur responsabilité, tant devant les juridictions guinéennes que devant la Cour Pénale Internationale.
A noter que les organisations signataires sont les coalitions Burundaise, Centrafricaine, Guinéenne, Malienne Marocaine, Tchadienne et la coalition Nationale (RDC) et
Selon les Coalitions de l’Afrique francophone pour la CPI, la crise socio-politique en Guinée est liée au changement de la constitution du 07 mai 2010. Et surtout à la candidature à un troisième mandat pour l’actuel Président de la République.
« Les manifestations contre le changement constitutionnel et le troisième mandat ont entrainé de graves violations des droits de l’homme par les forces de l’ordre, qui ont occasionné de pertes en vies humaines, de blessés, d’arrestations, de détentions illégales et déportations dans des camps militaires, sans oublier les dégâts matériels considérables », rappelle les Coalitions de l’Afrique francophone pour la CPI.
C’est dans ces conditions que les Guinéens ont commémoré les onze (11) ans des douloureux massacres du 28 septembre 2009, affaire qui est en examen préliminaire au niveau de la CPI.
« Depuis l’ouverture de la campagne électorale pour l’élection présidentielle prévue pour le 18 octobre 2020, les discours d’ethnocentrisme, de régionalisme et de haine tenus par les différents candidats et leurs militants respectifs ont occasionné des violences sur presque toute l’étendue du territoire national, ayant occasionné encore des morts, des blessés et des dégâts matériels importants », déplore Ali Ouattara, porte-parole des Coalitions de l’Afrique francophone.
Pour toutes ces raisons, les Coalitions de l’Afrique francophone pour la Cour Pénale Internationale, exhortent Madame la Procureure près la CPI, comme elle l’a fait à l’occasion de l’élection présidentielle de 2015, à lancer un avertissement ferme à tous les candidats et acteurs politiques guinéens de ne pas commettre des crimes pouvant entrainer leur responsabilité, tant devant les juridictions guinéennes que devant la Cour Pénale Internationale.
A noter que les organisations signataires sont les coalitions Burundaise, Centrafricaine, Guinéenne, Malienne Marocaine, Tchadienne et la coalition Nationale (RDC) et