Filière oignon : Les acteurs finalisent le Plan stratégique de développement

Mme Kalou Djenan Marie épouse Djè Bi, présidente de l’Interprofession de l’oignon. (DR)
Mme Kalou Djenan Marie épouse Djè Bi, présidente de l’Interprofession de l’oignon. (DR)
Mme Kalou Djenan Marie épouse Djè Bi, présidente de l’Interprofession de l’oignon. (DR)

Filière oignon : Les acteurs finalisent le Plan stratégique de développement

Le 09/10/20 à 19:07
modifié 09/10/20 à 22:19
Les acteurs de la filière oignon ont pris part le mercredi 7 octobre, à un atelier dans les locaux du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (Firca), à Cocody-Angré.

Initié par l’Interprofession de l’oignon de Côte d’Ivoire (Ioci), cet atelier avait pour but de permettre aux participants d’échanger et de finaliser deux projets qui se veulent déterminants pour le développement de la filière. A savoir d’une part, le plan stratégique de développement (Psd) de la filière et d’autre part, le Plan annuel d’activités et de développement (Paad).

A la cérémonie d’ouverture, Mme Kalou Djenan Marie épouse Djè Bi, présidente de l’Ioci, a relevé l’importance de cet atelier. « L’activité qui nous réunit ce jour s’inscrit dans la révision de notre Plan stratégique de développement (Psd) et de l’élaboration du Plan annuel d’activités et de développement (Paad). Les acteurs de la filière oignon ont produit lors du premier atelier qui s’est tenu du 19 au 21 août, les documents provisoires que nous avons mis à votre disposition pour observation et correction. Au cours de cette journée, nous échangerons sur ce travail en vue de le parfaire et permettre à la filière oignon d’amorcer son développement », a-t-elle insisté.

Elle a aussi rappelé que c’est sur instruction du ministère de l’Agriculture et du Développement rural que cette rencontre a été initiée. La validation du Plan stratégique de développement permettra, selon elle, de poursuivre le processus de mise en place de la Cotisation volontaire obligatoire (Cvo).

« Pour le ministère, le plan que nous avions produit dans le dossier de reconnaissance est caduc car ayant été élaboré depuis plusieurs années. Notre souhait d’obtenir le décret portant institution de notre Cvo, nous tient à cœur. C’est pourquoi, pendant cet atelier, nous voulons produire, avec la contribution de tous les participants et des experts, un document à la hauteur de nos ambitions », a-t-elle expliqué.

Tout en insistant sur la volonté de sa structure de réduire la dépendance de la Côte d’Ivoire, vis-à-vis de l’extérieur en termes de besoin en oignon. « Nous voulons promouvoir la production de l’oignon sur toute l’étendue du territoire national en vue d’apporter un revenu additionnel aux producteurs et capter ainsi, une partie de la masse financière que la Côte d’Ivoire dépense chaque année, à travers l’importation de l’oignon.

L’interprofession de l’oignon a bénéficié du soutien de quelques experts recrutés pour l’occasion.


Le 09/10/20 à 19:07
modifié 09/10/20 à 22:19