
François Komoin (au centre) a invité les membres de son institution à redoubler d’efforts pour remplir leur part du pacte signé avec l’État. (DR)
François Komoin (au centre) a invité les membres de son institution à redoubler d’efforts pour remplir leur part du pacte signé avec l’État. (DR)
Cour d’appel de commerce d’Abidjan: 659 arrêts rendus sur 707 appels reçus pour l’exercice 2019-2020
Par ailleurs, le président de la Cour d’appel de commerce d’Abidjan a plaidé en faveur de la prise en compte par l’État de certaines attentes des juridictions de commerce. Notamment « des sièges appropriés permettant de travailler et de tenir les audiences ordinaires et solennelles dans des conditions dignes, en mettant à leur disposition des moyens de service suffisants et en payant aux juges professionnels et consulaires, aux greffiers et personnel administratif, les primes et indemnités prévues à leur profit par le législateur ».
Comme il est de coutume dans cette institution, deux communications de conseiller consulaire et du bâtonnier de l’Ordre des avocats ont été enregistrées. Dans son intervention, Ramata Bah Grah, conseiller consulaire à la Cour d’appel, a rappelé l’importance et l’efficacité des tribunaux de commerce dans le développement économique des pays en général et dans l’évolution du droit commercial en particulier. Quant au bâtonnier, Me N’Dri Ze Thomas, il rappelé la nécessité pour les juges ivoiriens de revenir aux fondamentaux et d’être à la hauteur des attentes des populations. Notamment en gardant leur indépendance vis-à-vis des intérêts politique, économique et financier.