Infrastructures: Route Gbéléban-Odienné, promesse tenue
« Quand je suis venu en 2015 pour inaugurer le pont qui relie Gbéléban à la frontière guinéenne, j’avais promis de réaliser cette route. Maintenant, c’est chose faite. C’est une belle voie. Je l’ai pratiquée moi-même. Elle permet d’aller jusqu’en Guinée (...). Je suis très fier. C’est l’un des projets auquel je tenais le plus. Je suis heureux de l’avoir réalisé pendant ce mandat », s’est félicité le Président Alassane Ouattara qui promet de faire encore et encore à l’occasion de son « prochain mandat ».
De 3 heures habituellement, les usagers d’Odienné ne feront plus que 45 minutes, voire une demi-heure, pour rallier Gbéléban. Le projet a été rendu possible grâce à un financement de Eximbank Chine et du Trésor ivoirien.
Fidèle à sa politique de développement du réseau routier, le gouvernement veut faciliter le déplacement des biens et des personnes, accroître la dynamique économique dans le Kabadougou, tout en intensifiant le volume des échanges entre la Guinée et la Côte d’Ivoire. Facteur économique, l’axe bitumé sera aussi un vecteur social et culturel. Car la route rapproche tout, les distances et les intelligences.
L’écotourisme dans la région, par exemple, pourrait connaître un coup d’accélérateur.
Comme toutes les artères revêtues de bitume, la nouvelle route Odienné-Gbéléban réduira la galère du trajet, le coût du carburant et les risques d’accident. Le trafic s’en trouve amélioré et rendu plus confortable.
Le profil de la voie montre une chaussée de deux fois une voie de 2.3 m en agglomération et de deux fois une voie de 5 m en rase campagne.
De notre Envoyé spécial à Gbéléban