Secteur maritime : Fin de formation pour 238 élèves Officiers de l’ARSTM
A la cérémonie d’ouverture, le ministre Diomandé Vagondo, a félicité le ministre chargé des Affaires maritimes ainsi que les responsables de l’académie régionale des sciences et techniques de la mer, avec à leur tête, le Directeur général, pour le travail abattu au quotidien et qui a permis de faire de l’Arstm, une institution de référence en Afrique.
Il les a exhortés à redoubler d’effort pour hisser cette institution aux normes de qualités requises. « Aujourd’hui, 80% des échanges commerciaux internationaux passent par la mer. La Côte d’Ivoire doit dynamiser ce secteur à travers des instituts de formation maritimes, comme l’ARSTM, pour pérenniser sa fulgurante ascension, et pour s’ancrer dans le peloton de tête des économies en forte croissance », a-t-il insisté.
Il a aussi indiqué que le gouvernement a inscrit dans son programme national de développement, plusieurs projets, dont la réhabilitation des infrastructures de l’Arstm, Mais, dira-t-il, tous ces projets ne pourront être réalisés que si chacun de nous devient un ambassadeur de la paix et de la cohésion sociale.
Le représentant du Premier ministre Hamed Bakayoko a par ailleurs, remercié les partenaires au développement, en l’occurrence, le Japon qui a octroyé un don de 3,2 milliards de Fcfa, pour le renouvellement du matériel pédagogique de l’ARSTM,, ainsi que la France et l’Union Européenne, qui financent des programmes de formation, dans le cadre de la lutte contre la grande criminalité maritime, à l’Institut de Sécurité maritime interrégional (ISMI).
Le Général Diomandé Vagondo a en outre invité les étudiants à faire preuve de savoir, de savoir-faire et de savoir-être, mais aussi de courage et d’abnégation pour s’imposer dans un monde du travail, devenu exigeant.
Dans le même sens, le ministre Philippe Légré, a félicité le Directeur général de l’ARSTM pour le travail abattu qui vaut désormais à cette école, d’être sélectionnée par l’Union africaine comme un centre d’excellence de la formation maritime et par la Cedeao, comme un centre d’excellence de la formation dans le domaine de la sécurité et de la sûreté maritime. « L’ARSTM doit demeurer un acteur incontournable de formation des acteurs privés et publics dans le domaine maritime », a-t-il lancé.
Le Colonel Karim Coulibaly, Directeur général de l’ARSTM a pour sa part, noté qu’en 33 ans de fonctionnement, l’Académie a formé plus de 8000 cadres dont le tiers est issu de la sous-région. « Pour cette année 2019-2020, l’ARSTM compte 579 Etudiants en formation initiale, originaire du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée, du Mali, du Sénégal, du Tchad, du Togo et de la Côte d’Ivoire ».
Il a indiqué que son ambition est de faire de l’ARSTM, une institution de référence au cœur des enjeux maritimes mondiaux. Il a aussi souligné qu’en dépit des difficultés financières et de la pandémie à Covid-19, l’ARSTM a fait preuve de résilience, à travers la mise en place d’un plan de continuité des activités.
« Cela a permis, entre autres, la confirmation de la certification internationale à la norme ISO 9001 : 2005, par le bureau Veritas, suite à un audit de suivi les 7 et 8 octobre dernier ; l’adoption d’un nouveau plan stratégique 2020-2025 ; l’équipement en simulateur de dernière génération et la réhabilitation des équipements pédagogiques et généraux, avec l’aide de la coopération japonaise ; l’admission de l’ARSTM comme centre d’excellence de formation maritime de l’Union Africaine et comme centre d’excellence en Sécurité et santé maritime de la Cedeao dans le cadre du projet SWAIMS », s’est-il félicité.
Ajoutant que plusieurs autres défis restent cependant à relever. Notamment, l’obtention de bourses d’études pour le renforcement des capacités des enseignants ; l’obtention de stages embarqués au bénéfice des élèves navigants ; l’acquisition d’un navire école pour résorber l’épineuse question de stages embarqués.
Il a aussi sollicité l’appui du Premier ministre, pour le bitumage de la route menant à l’Académie, la prise en compte des factures CIE et SODECI de l’ARSTM par le patrimoine de l’Etat et la prise en compte des arriérés CNPS par le budget de l’Etat.