Produits halieutiques : Bientôt, des textes révisés pour leur transformation
Le ministère des Ressources animales et halieutiques organise, depuis le 13 octobre, à l’hôtel Radison Blue, route de l’aéroport à Port-Bouët, un atelier de validation du régime d’entreprise franche de transformation des produits halieutiques.
Au terme de cette rencontre de trois jours, les participants vont élaborer un nouveau cadre juridique et institutionnel du régime d’entreprise franche de transformation des produits halieutiques tel qu’institué par la loi N° 2005-556 du 2 décembre 2005. Il s’agit non seulement de remédier aux insuffisances de cette loi, mais aussi d’harmoniser ses dispositions avec celles de la loi N° 2018-985 portant régime juridique des zones franches.
« Avec l’adoption de la loi N° 2005-556 du 2 décembre 2005 instituant le régime d’entreprise franche de transformation des produits halieutiques, l’Etat de Côte d’Ivoire a marqué sa volonté de développer l’industrie de transformation des produits halieutiques, fer de lance du secteur de la pêche ivoirienne. Dans un environnement concurrentiel, cette loi va rendre davantage compétitives nos conserveries », a expliqué le représentant du ministre des Ressources animales et halieutiques, Zoumana Méité Anlyou.
Tout en reconnaissant que des résultats ont été obtenus avec la mise en œuvre de ce régime, l’émissaire du ministre Dosso Moussa, déplore qu’il existe encore de nombreuses contraintes à aplanir pour plus de performance. Ces contraintes portent, selon lui, sur l’inadéquation du mécanisme de compensation de l’abattement de 50% sur les tarifs de base des facteurs de production et aux limites du cadre institutionnel d’administration du régime d’entreprise franche.
C’est pourquoi il a salué la tenue de cet atelier qui constitue une opportunité d’examiner ces projets de textes. Le directeur de cabinet du ministre des Ressources animales et halieutiques a noté la contribution de l’industrie de la transformation des produits halieutiques à l’économie ivoirienne. « Les conserves de thon représentent 70 milliards de FCfa des 460 milliards de FCfa de recettes d’exportation vers le marché européen enregistrées chaque année par l’Etat de Côte d’Ivoire, soit 15% », a-t-il soutenu.
Auparavant, Pr Datté Jacques, directeur du Comité d’administration du régime franc (Carf), a souligné les efforts faits par l’Etat pour renforcer les performances de l’industrie halieutique. « Ainsi, la part de l’Etat de l’abattement de 50% sur les facteurs de production dont bénéficient les entreprises franches pour la période 2006-2019 est de 14 milliards de FCfa. Cette quote-part a été apurée à hauteur de 9 milliards de FCfa », a-t-il précisé.
« Avec l’adoption de la loi N° 2005-556 du 2 décembre 2005 instituant le régime d’entreprise franche de transformation des produits halieutiques, l’Etat de Côte d’Ivoire a marqué sa volonté de développer l’industrie de transformation des produits halieutiques, fer de lance du secteur de la pêche ivoirienne. Dans un environnement concurrentiel, cette loi va rendre davantage compétitives nos conserveries », a expliqué le représentant du ministre des Ressources animales et halieutiques, Zoumana Méité Anlyou.
Tout en reconnaissant que des résultats ont été obtenus avec la mise en œuvre de ce régime, l’émissaire du ministre Dosso Moussa, déplore qu’il existe encore de nombreuses contraintes à aplanir pour plus de performance. Ces contraintes portent, selon lui, sur l’inadéquation du mécanisme de compensation de l’abattement de 50% sur les tarifs de base des facteurs de production et aux limites du cadre institutionnel d’administration du régime d’entreprise franche.
C’est pourquoi il a salué la tenue de cet atelier qui constitue une opportunité d’examiner ces projets de textes. Le directeur de cabinet du ministre des Ressources animales et halieutiques a noté la contribution de l’industrie de la transformation des produits halieutiques à l’économie ivoirienne. « Les conserves de thon représentent 70 milliards de FCfa des 460 milliards de FCfa de recettes d’exportation vers le marché européen enregistrées chaque année par l’Etat de Côte d’Ivoire, soit 15% », a-t-il soutenu.
Auparavant, Pr Datté Jacques, directeur du Comité d’administration du régime franc (Carf), a souligné les efforts faits par l’Etat pour renforcer les performances de l’industrie halieutique. « Ainsi, la part de l’Etat de l’abattement de 50% sur les facteurs de production dont bénéficient les entreprises franches pour la période 2006-2019 est de 14 milliards de FCfa. Cette quote-part a été apurée à hauteur de 9 milliards de FCfa », a-t-il précisé.