Champions nationaux, industrialisation, finances publiques: KKB ‘‘vend ’’ son programme économique au patronat
Les chefs d’entreprise membres de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) ont reçu le mardi 27 octobre, à la Maison de l’entreprise au Plateau, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin, dans le cadre de la tribune d’échanges dénommée « Face au patronat ». Cette tribune est une opportunité offerte aux candidats à la présidentielle de 2020 de dérouler leur programme de société, en général et de dévoiler leur vision pour le secteur privé, en particulier.
Ainsi, pendant deux heures d’horloge, l’hôte du jour s’est prêté aux questions relatives aux préoccupations de ses interlocuteurs ; préoccupations qui tournent autour de six points essentiels. Ce sont : la promotion des champions nationaux, la relance post-Covid-19, l’industrialisation, le soutien direct aux entreprises, la politique fiscale et la gouvernance publique.
D’entrée de jeu, le candidat a humblement remercié ses interlocuteurs pour l’honneur fait à sa modeste personne en l’invitant à cette tribune d’échanges qui regroupe le gotha des patrons d’entreprise du pays. S’agissant de la promotion des champions nationaux, l’une des préoccupations phares des animateurs du secteur privé, Kouadio Konan Bertin estime qu’il faut une véritable volonté politique pour y arriver.
KKB ajoute que la question des champions nationaux est une priorité qui doit être gérée avec une véritable intelligence politique. « Il faut d’abord former, mais pas comme nous qui avons été formés sans pour autant avoir pu bâtir des champions nationaux. Former des champions nationaux est donc une priorité qu’il faut gérer avec une intelligence politique et ce, selon les circonstances, afin que nous pussions aller loin. Nous devons travailler en synergie et proposer, ensemble, les solutions les plus efficaces en fonction des priorités qu’on aura dégagées. L’objectif recherché étant que les gens ressentent les fruits de la croissance pour combattre la pauvreté », a souligné le candidat Kouadio Konan Bertin.
Dans son analyse de la situation économique de la Côte d’Ivoire, le candidat indépendant reconnaît que le pays reste la locomotive sous-régionale (Uemoa) avec 60% des exportations agricoles de cet espace, pour une augmentation annuelle autour de 7,5% par an. Toutefois, déplore-t-il, cette croissance profite, en grande partie, aux multinationales étrangères, au détriment des Ivoiriens.
C’est pourquoi il a tenu à insister sur la gouvernance saine, tout en créant de nombreux emplois pour les jeunes. « Vous voulez faire du business et je veux créer massivement des emplois. Élu Président de la République, je prendrai toutes les mesures nécessaires permettant de développer vos activités économiques et de créer, in fine, des emplois pour les jeunes. Le peuple ivoirien en a besoin », a promis Kouadio Konan Bertin, avant de souligner qu’il créera des conditions pour soutenir les entrepreneurs.
Une réduction de 50% des charges pour les Tpe
Pour ce qui est du plan de relance post-Covid-19, le candidat indépendant estime qu’il faut être ambitieux et aller au-delà des mesures prises jusqu’ici par le gouvernement. Sur ce point, Kouadio Konan Bertin propose aux entrepreneurs une exonération totale de patente de deux ans pour les Tpe ; la réduction des charges de 50% pour les Tpe qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 40 millions de FCfa.
« Mais à condition que les entreprises embauchent des jeunes qui ne doivent pas être une génération sacrifiée », a-t-il averti. Avant de proposer la création d’un fonds spécial de solidarité, une fois au pouvoir, qui permette d’octroyer à chaque ménage ivoirien un revenu minimum mensuel de 25 000 FCfa pendant un an.
En ce qui concerne l’accès aux Pme des marchés publics, le candidat a indiqué qu’il créera une régie unique autonome et indépendante de passation des marchés publics de plus de 10 milliards de FCfa, chapeautée par une cellule technique et une cellule d’arbitrage.
Assainissement des finances publiques
Au nombre des points qui tiennent à cœur au candidat Kouadio Konan Bertin, c’est bien la réduction du train de vie de l’État. KKB n’y est pas allé de main morte pour dénoncer la mauvaise gestion, à l’en croire, des dépenses publiques.
« J’estime que les fonds de souveraineté sont trop élevés ; la politique est devenue la première industrie de Côte d’Ivoire, (...). Il faut revoir le train de vie de l’État, revoir les allocations fantaisistes qu’on donne aux amis ici et là, alors qu’elles peuvent aider ceux qui le veulent à créer des emplois. Il faut une gestion pragmatique ; tout est à revoir », a-t-il dénoncé.
Le candidat entend, pour ce faire, diminuer de 30% le budget de souveraineté de la Présidence de la République et des institutions de l’État, instaurer un principe d’endettement intelligent orienté vers les secteurs productifs et les infrastructures structurantes. Ce n’est pas tout, KKB s’est engagé, une fois élu, à lancer un vaste chantier de simplification et de numérisation des démarches fiscales.
L’industrialisation de la Côte d’Ivoire est au cœur de son programme économique. Ce, à travers la transformation des matières premières agricoles, tout en maximisant leur rendement, etc.
Jean-Marie Ackah, président de la Cgeci, au nom des chefs d’entreprise, s'est dit honoré de recevoir le candidat KKB pour qu’il dévoile les grandes lignes de ses actions en faveur de la promotion des entreprises en vue de l’amélioration du climat des affaires et le renforcement des infrastructures et superstructures nécessaires à la transformation accélérée du pays.
Au candidat, il a précisé que la Cgeci fédère des groupements professionnels, des associations d’entreprise et tous les secteurs d’activité et pèse près de 80% du secteur privé moderne ivoirien, plus de 17 000 milliards de FCfa de chiffre d’affaires et plus de 300 000 emplois.
D’entrée de jeu, le candidat a humblement remercié ses interlocuteurs pour l’honneur fait à sa modeste personne en l’invitant à cette tribune d’échanges qui regroupe le gotha des patrons d’entreprise du pays. S’agissant de la promotion des champions nationaux, l’une des préoccupations phares des animateurs du secteur privé, Kouadio Konan Bertin estime qu’il faut une véritable volonté politique pour y arriver.
KKB ajoute que la question des champions nationaux est une priorité qui doit être gérée avec une véritable intelligence politique. « Il faut d’abord former, mais pas comme nous qui avons été formés sans pour autant avoir pu bâtir des champions nationaux. Former des champions nationaux est donc une priorité qu’il faut gérer avec une intelligence politique et ce, selon les circonstances, afin que nous pussions aller loin. Nous devons travailler en synergie et proposer, ensemble, les solutions les plus efficaces en fonction des priorités qu’on aura dégagées. L’objectif recherché étant que les gens ressentent les fruits de la croissance pour combattre la pauvreté », a souligné le candidat Kouadio Konan Bertin.
Dans son analyse de la situation économique de la Côte d’Ivoire, le candidat indépendant reconnaît que le pays reste la locomotive sous-régionale (Uemoa) avec 60% des exportations agricoles de cet espace, pour une augmentation annuelle autour de 7,5% par an. Toutefois, déplore-t-il, cette croissance profite, en grande partie, aux multinationales étrangères, au détriment des Ivoiriens.
C’est pourquoi il a tenu à insister sur la gouvernance saine, tout en créant de nombreux emplois pour les jeunes. « Vous voulez faire du business et je veux créer massivement des emplois. Élu Président de la République, je prendrai toutes les mesures nécessaires permettant de développer vos activités économiques et de créer, in fine, des emplois pour les jeunes. Le peuple ivoirien en a besoin », a promis Kouadio Konan Bertin, avant de souligner qu’il créera des conditions pour soutenir les entrepreneurs.
Une réduction de 50% des charges pour les Tpe
Pour ce qui est du plan de relance post-Covid-19, le candidat indépendant estime qu’il faut être ambitieux et aller au-delà des mesures prises jusqu’ici par le gouvernement. Sur ce point, Kouadio Konan Bertin propose aux entrepreneurs une exonération totale de patente de deux ans pour les Tpe ; la réduction des charges de 50% pour les Tpe qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 40 millions de FCfa.
« Mais à condition que les entreprises embauchent des jeunes qui ne doivent pas être une génération sacrifiée », a-t-il averti. Avant de proposer la création d’un fonds spécial de solidarité, une fois au pouvoir, qui permette d’octroyer à chaque ménage ivoirien un revenu minimum mensuel de 25 000 FCfa pendant un an.
En ce qui concerne l’accès aux Pme des marchés publics, le candidat a indiqué qu’il créera une régie unique autonome et indépendante de passation des marchés publics de plus de 10 milliards de FCfa, chapeautée par une cellule technique et une cellule d’arbitrage.
Assainissement des finances publiques
Au nombre des points qui tiennent à cœur au candidat Kouadio Konan Bertin, c’est bien la réduction du train de vie de l’État. KKB n’y est pas allé de main morte pour dénoncer la mauvaise gestion, à l’en croire, des dépenses publiques.
« J’estime que les fonds de souveraineté sont trop élevés ; la politique est devenue la première industrie de Côte d’Ivoire, (...). Il faut revoir le train de vie de l’État, revoir les allocations fantaisistes qu’on donne aux amis ici et là, alors qu’elles peuvent aider ceux qui le veulent à créer des emplois. Il faut une gestion pragmatique ; tout est à revoir », a-t-il dénoncé.
Le candidat entend, pour ce faire, diminuer de 30% le budget de souveraineté de la Présidence de la République et des institutions de l’État, instaurer un principe d’endettement intelligent orienté vers les secteurs productifs et les infrastructures structurantes. Ce n’est pas tout, KKB s’est engagé, une fois élu, à lancer un vaste chantier de simplification et de numérisation des démarches fiscales.
L’industrialisation de la Côte d’Ivoire est au cœur de son programme économique. Ce, à travers la transformation des matières premières agricoles, tout en maximisant leur rendement, etc.
Jean-Marie Ackah, président de la Cgeci, au nom des chefs d’entreprise, s'est dit honoré de recevoir le candidat KKB pour qu’il dévoile les grandes lignes de ses actions en faveur de la promotion des entreprises en vue de l’amélioration du climat des affaires et le renforcement des infrastructures et superstructures nécessaires à la transformation accélérée du pays.
Au candidat, il a précisé que la Cgeci fédère des groupements professionnels, des associations d’entreprise et tous les secteurs d’activité et pèse près de 80% du secteur privé moderne ivoirien, plus de 17 000 milliards de FCfa de chiffre d’affaires et plus de 300 000 emplois.