Présidentielle 2020 : La Cedeao s’imprègne de l’opération de sécurisation de l’armée
Avoir une posture républicaine et jouer leur rôle régalien dans l’action de sécurisation de l’élection présidentielle. C’est l’appel lancé, hier, par le général Francis Béhanzin, commissaire de la Cedeao chargé des Affaires politiques, paix et sécurité aux grands commandements de l’armée ivoirienne.
A la tête d’une délégation constituée du représentant résident de l’organisation sous-régionale, Babacar M’Baye Carlos, des experts de la mission d’observateurs de la Cedeao, celui-ci s’est successivement rendu dans les locaux de la direction générale de la police, du commandement supérieur de la gendarmerie, à la caserne des sapeurs-pompiers miliaires et à l’état-major des armées. Par cette tournée, il voulait s’imprégner des dispositions prises par ces corps d’armée pour assurer la sécurité des autorités, des institutions, des populations et du scrutin présidentiel du 31 octobre.
Ainsi, à la première étape à la direction générale de la police, le commissaire de la Cedeao a demandé au premier responsable de ce corps d’armée, Youssouf Kouyaté, de mettre tout en œuvre pour que cette échéance électorale se déroule sans effusion de sang et dans une atmosphère de paix. « Nous sommes venus nous renseigner, voir les mesures et dispositions arrêtées pour que cette élection se tienne dans la paix », a-t-il fait savoir au directeur général de la police.
Il lui a ensuite demandé d’instruire ses éléments sur le terrain afin de protéger et non brimer les populations dans le cadre de leur mission de sécurisation. « Vous avez une mission cruciale de protéger les populations qui sont supposées être non armées. Votre rôle régalien est imprescriptible. On peut se fâcher, mais gardez votre calme. Il faut faire preuve de professionnalisme », a-t-il plaidé.
Le directeur général de la police, Youssouf Kouyaté, a précisé que des dispositions sont prises pour circonscrire les débordements, notamment dans les localités à risque comme Dabou, Bonoua, Bongouanou, Daoukro, Yopougon.
14 mille agents des forces de police sont mobilisés pour veiller à la campagne électorale, à la sécurisation du matériel électoral, des agents électoraux et les candidats.
Au commandement supérieur de la gendarmerie, le général Francis Béhanzin a invité le général de division Alexandre Apalo Touré à redoubler de vigilance et à se maîtriser face à certaines réactions des populations. Il a insisté auprès de lui afin d’envoyer des officiers pour encadrer les jeunes gendarmes sur le terrain.
Le commandant de la gendarmerie, Alexandre Apalo Touré, a confié que ses hommes et lui ne travaillent que dans ce sens depuis le lancement de l’opération ‘’Barrissement de l’éléphant’’ et même avant. Il a relevé que la gendarmerie a pour mission de protéger les populations et non de s’attaquer à elles comme certaines personnes de mauvaise intention tentent de le faire croire sur les réseaux sociaux. La gendarmerie, relativement aux mesures sécuritaires pour cette joute électorale, a déployé 14 mille gendarmes.
Après le commandement supérieur de la gendarmerie, c’est la caserne des sapeurs-pompiers qui a accueilli la délégation de la Cedeao. Le général Béhanzin a réitéré le même appel au commandant de cette force, le colonel-major Issa Sakho. « Vous avez un rôle crucial, avec des moyens pas forcements suffisants. Il y a des personnes qui incendient les magasins à la veille des élections. Vous devez réagir promptement », a-t-il demandé.
L’état-major des armées a été le point d’orgue de cette tournée des personnalités de la Cedeao. Le général Béhanzin s’est entretenu pendant au moins une heure avec le général de corps d’armée Lassina Doumbia, à son cabinet.
Au sortir de cette réunion, il a soutenu que l’armée, de son rôle régalien, doit savoir garder raison et suivre le processus afin que l’élection se passe dans la sérénité.
Ainsi, à la première étape à la direction générale de la police, le commissaire de la Cedeao a demandé au premier responsable de ce corps d’armée, Youssouf Kouyaté, de mettre tout en œuvre pour que cette échéance électorale se déroule sans effusion de sang et dans une atmosphère de paix. « Nous sommes venus nous renseigner, voir les mesures et dispositions arrêtées pour que cette élection se tienne dans la paix », a-t-il fait savoir au directeur général de la police.
Il lui a ensuite demandé d’instruire ses éléments sur le terrain afin de protéger et non brimer les populations dans le cadre de leur mission de sécurisation. « Vous avez une mission cruciale de protéger les populations qui sont supposées être non armées. Votre rôle régalien est imprescriptible. On peut se fâcher, mais gardez votre calme. Il faut faire preuve de professionnalisme », a-t-il plaidé.
Le directeur général de la police, Youssouf Kouyaté, a précisé que des dispositions sont prises pour circonscrire les débordements, notamment dans les localités à risque comme Dabou, Bonoua, Bongouanou, Daoukro, Yopougon.
14 mille agents des forces de police sont mobilisés pour veiller à la campagne électorale, à la sécurisation du matériel électoral, des agents électoraux et les candidats.
Au commandement supérieur de la gendarmerie, le général Francis Béhanzin a invité le général de division Alexandre Apalo Touré à redoubler de vigilance et à se maîtriser face à certaines réactions des populations. Il a insisté auprès de lui afin d’envoyer des officiers pour encadrer les jeunes gendarmes sur le terrain.
Le commandant de la gendarmerie, Alexandre Apalo Touré, a confié que ses hommes et lui ne travaillent que dans ce sens depuis le lancement de l’opération ‘’Barrissement de l’éléphant’’ et même avant. Il a relevé que la gendarmerie a pour mission de protéger les populations et non de s’attaquer à elles comme certaines personnes de mauvaise intention tentent de le faire croire sur les réseaux sociaux. La gendarmerie, relativement aux mesures sécuritaires pour cette joute électorale, a déployé 14 mille gendarmes.
Après le commandement supérieur de la gendarmerie, c’est la caserne des sapeurs-pompiers qui a accueilli la délégation de la Cedeao. Le général Béhanzin a réitéré le même appel au commandant de cette force, le colonel-major Issa Sakho. « Vous avez un rôle crucial, avec des moyens pas forcements suffisants. Il y a des personnes qui incendient les magasins à la veille des élections. Vous devez réagir promptement », a-t-il demandé.
L’état-major des armées a été le point d’orgue de cette tournée des personnalités de la Cedeao. Le général Béhanzin s’est entretenu pendant au moins une heure avec le général de corps d’armée Lassina Doumbia, à son cabinet.
Au sortir de cette réunion, il a soutenu que l’armée, de son rôle régalien, doit savoir garder raison et suivre le processus afin que l’élection se passe dans la sérénité.