Issouf Doumbia, député-maire de Bingerville. (DR)

Bien que certaines personnes ont encore la peur au ventre, d’autres vaquent à leurs occupations. « Dieu merci, l’élection qui nous faisait peur, est désormais terminée. Il est temps de passer à autre chose », a indiqué Mahan Adolphe, qui, lui prenait le chemin de son travail. Il dit exercer comme comptable dans une banque de la place.

Comme lui, Mireille Akoto, caissière dans une agence de téléphonie mobile, à Marcory, attendait un gbaka pour se rendre à son lieu de travail. « Je suis restée à la maison pendant des jours. J'avais peur, mais Dieu merci tout s'est bien passé. Nous pouvons reprendre le cours normal des choses. Je voudrais profiter de cette occasion pour interpeller les politiciens pour qu'ils pensent aux pauvres populations dans ce genre de situation afin de nous épargner des morts », a souhaité Mlle Akoto.

Pendant ce temps, magasins, boutiques, pharmacies, bureaux, petits coins de vente et de commerces ouvraient pour le bonheur des populations. Le grand marché de Bingerville grouille de monde. Acheteurs, commerçants, livreurs se bousculent. L’ambiance des jours ordinaires a repris. Les taxis communaux, les minicars communément appelés "gbaka" et tricycles se luttent les passagers selon les destinations.

En somme, la vie a repris son cours normal quelques jours après un ralentissement dû à la présidentielle qui a provoqué la peur au sein des populations.

Le transport a repris. (DR)

Le député-maire Issouf Doumbia, joint par téléphone, a indiqué que tous les services publics et privés de sa circonscription sont ouverts.

« Les chefs de services et agents sont à la tâche. La mairie, le marché, le transport, les commerces fonctionnent normalement. La vie continue son cours. Nous nous félicitons de la bonne tenue de la présidentielle dans notre commune. Je félicite les populations de Bingerville pour leur esprit de paix, de vivre ensemble et de convivialité qui a prévalu ces derniers jours », s’est-il félicité.