Après les palabres, le temps des opérations coup de balai. (Dr)
Yamoussoukro : Les jeunes nettoient la ville
Après les évènements malheureux ayant occasionné beaucoup d’abattis sur les chaussées, Yamoussoukro a entrepris de faire sa toilette depuis le 5 novembre.
Munis de balais, pelles, râteaux, la jeunesse dans toutes ses composantes, venue de tous les quartiers de la capitale politique et administrative, appuyée par la police, la gendarmerie et les éléments de la Garde républicaine (Gr), a pris d’assaut le quartier 220 logements.
Cette opération dénommée « ville propre » vise à débarrasser les rues de Yamoussoukro des gravats, troncs d’arbres, tessons de bouteilles, des morceaux d’étales en bois et autres restes de pneus brûlés qui jonchent le bitume et les trottoirs à divers endroits. Et vu l’ampleur du désastre, l’opération va se poursuivre pendant deux bonnes semaines, à l’effet de redonner à la capitale politique son lustre d’antan.
Drissa Traoré, délégué de l’Anaged dans le district autonome de Yamoussoukro, a promis que tous les débris et détritus vont être enlevés sur les voies. L’opération, a-t-il indiqué, pour la première journée, débute aux 220 logements, pour se poursuivre aux deux corridors de Morofé et de Kpoussoussou.
« Aujourd’hui, nous sommes venus avec l’imam, de manière symbolique, pour traduire notre désir de vivre ensemble dans la paix et la cohésion, notre désir de vivre unis les uns avec les autres », a souligné l’abbé Hervé Djézou, représentant du diocèse de Yamoussoukro au coup d’envoi de cette opération.
Quant à l’imam Sylla Mohamed de la Gr, il s’est réjoui de cette initiative qui permet aux jeunes de se retrouver et travailler côte à côte, dans la paix.
« Après les événements malheureux que la ville a connus, il est important pour toute la population, particulièrement la jeunesse, les religieux, les forces de sécurité de se mettre ensemble pour laver la ville », a relevé le lieutenant-colonel Nangui Loba, commandant du groupement 2 de la Gr à Yamoussoukro. Puis d’ajouter : « C’est de concert avec toute cette jeunesse-là que nous sommes en train de rétablir la paix, une paix que nous souhaitons définitive dans cette belle capitale ».
Pour sa part, le commissaire divisionnaire Binaté Youssouf, préfet de police de Yamoussoukro, a indiqué que leur contribution s’inscrit dans le cadre des actions de police de proximité recommandée par le ministre de tutelle, le général Vagondo Diomandé. « Je voudrais lancer un appel aux jeunes afin qu’ils s’inscrivent dans la paix, la tranquillité pour la ville de Yamoussoukro. Nous disons que Yamoussoukro ne mérite pas ça. Il faut qu’ils le comprennent. C’est une ville symbole et elle doit le demeurer », a-t-il conseillé aux jeunes.
N’DRI CÉLESTIN
Cette opération dénommée « ville propre » vise à débarrasser les rues de Yamoussoukro des gravats, troncs d’arbres, tessons de bouteilles, des morceaux d’étales en bois et autres restes de pneus brûlés qui jonchent le bitume et les trottoirs à divers endroits. Et vu l’ampleur du désastre, l’opération va se poursuivre pendant deux bonnes semaines, à l’effet de redonner à la capitale politique son lustre d’antan.
Drissa Traoré, délégué de l’Anaged dans le district autonome de Yamoussoukro, a promis que tous les débris et détritus vont être enlevés sur les voies. L’opération, a-t-il indiqué, pour la première journée, débute aux 220 logements, pour se poursuivre aux deux corridors de Morofé et de Kpoussoussou.
« Aujourd’hui, nous sommes venus avec l’imam, de manière symbolique, pour traduire notre désir de vivre ensemble dans la paix et la cohésion, notre désir de vivre unis les uns avec les autres », a souligné l’abbé Hervé Djézou, représentant du diocèse de Yamoussoukro au coup d’envoi de cette opération.
Quant à l’imam Sylla Mohamed de la Gr, il s’est réjoui de cette initiative qui permet aux jeunes de se retrouver et travailler côte à côte, dans la paix.
« Après les événements malheureux que la ville a connus, il est important pour toute la population, particulièrement la jeunesse, les religieux, les forces de sécurité de se mettre ensemble pour laver la ville », a relevé le lieutenant-colonel Nangui Loba, commandant du groupement 2 de la Gr à Yamoussoukro. Puis d’ajouter : « C’est de concert avec toute cette jeunesse-là que nous sommes en train de rétablir la paix, une paix que nous souhaitons définitive dans cette belle capitale ».
Pour sa part, le commissaire divisionnaire Binaté Youssouf, préfet de police de Yamoussoukro, a indiqué que leur contribution s’inscrit dans le cadre des actions de police de proximité recommandée par le ministre de tutelle, le général Vagondo Diomandé. « Je voudrais lancer un appel aux jeunes afin qu’ils s’inscrivent dans la paix, la tranquillité pour la ville de Yamoussoukro. Nous disons que Yamoussoukro ne mérite pas ça. Il faut qu’ils le comprennent. C’est une ville symbole et elle doit le demeurer », a-t-il conseillé aux jeunes.
N’DRI CÉLESTIN