Adjamé: Le Boulevard Nangui Abrogoua connait une fière allure après le récent déguerpissement

Le boulevard Nangui Abrogoua avec une fière allure (Jean Bavane)
Le boulevard Nangui Abrogoua avec une fière allure (Jean Bavane)
Le boulevard Nangui Abrogoua avec une fière allure (Jean Bavane)

Adjamé: Le Boulevard Nangui Abrogoua connait une fière allure après le récent déguerpissement

Le 11/11/20 à 14:18
modifié 11/11/20 à 16:34
Déguerpi en aout 2019 par la mairie, le boulevard Nangui Abrogoua est devenu praticable et a une fière allure.

En effet, le boulevard qui était impraticable par la faute de commerçants qui envahissaient la chaussée et obstruaient le passage des automobiles, donne une fière allure depuis que le maire de la commune d’Adjamé, Farikou Soumahoro a décidé d’y mettre de l’ordre.

La voie est tout de même par endroit, occupée par des envahisseurs chassés (commerçants). Ils ne sont plus la cause réelle des bouchons constatés sur ce tronçon. C’est la faute aux pousseurs de charrette communément appelé « wotro tigui», de mendiants handicapés et des piétons.

Il est remarqué après l’opération de déguerpissement, des agents sont postés en bordure des voies pour veiller au respect strict des consignes donnés par le maire. Il s’agit qu’aucun commerçant ne doit s’installer en bordure de la voie ni sur le terre-plein ces agents de la police municipale sont donc chargés de les recadrer.

« Il ne faut pas craindre. Les commerçants ne reviendront plus obstruer l’avenue. Ceux qui prennent malin plaisir de revenir, nous saisissons leurs marchandises » a indiqué Issouf Berté, agent de sécurité.

« Il faut aussi comprendre qu’Adjamé est un carrefour de commerce. Pour ce faire, les gens viennent dans tous les sens, Abobo, Yopougon, et plateau. Ce qui crée toujours des embouteillages » a-t-il ajouté.

Il faut aussi remarquer que depuis le déguerpissement, les commerçants ont adopté une nouvelle technique de vente.

Ils viennent en bordure pour chercher la clientèle et retourner à leur place dans les magasins. Les vendeuses d’habits se sont transformées en mannequins. Elles portent elle-même les vêtements qu’elles vendent pour se balader et se présenter aux clients sur la voie. Ensuite, elles les attirent dans les magasins pour un éventuel achat. Une technique qui marche bien a affirmé Mme Bakayoko Naminata, propriétaire de magasin à la mosquée

Charles Kouadio (stagiaire)

Le 11/11/20 à 14:18
modifié 11/11/20 à 16:34