Adjamé: Le Boulevard Nangui Abrogoua connait une fière allure après le récent déguerpissement
La voie est tout de même par endroit, occupée par des envahisseurs chassés (commerçants). Ils ne sont plus la cause réelle des bouchons constatés sur ce tronçon. C’est la faute aux pousseurs de charrette communément appelé « wotro tigui», de mendiants handicapés et des piétons.
Il est remarqué après l’opération de déguerpissement, des agents sont postés en bordure des voies pour veiller au respect strict des consignes donnés par le maire. Il s’agit qu’aucun commerçant ne doit s’installer en bordure de la voie ni sur le terre-plein ces agents de la police municipale sont donc chargés de les recadrer.
« Il ne faut pas craindre. Les commerçants ne reviendront plus obstruer l’avenue. Ceux qui prennent malin plaisir de revenir, nous saisissons leurs marchandises » a indiqué Issouf Berté, agent de sécurité.
« Il faut aussi comprendre qu’Adjamé est un carrefour de commerce. Pour ce faire, les gens viennent dans tous les sens, Abobo, Yopougon, et plateau. Ce qui crée toujours des embouteillages » a-t-il ajouté.
Il faut aussi remarquer que depuis le déguerpissement, les commerçants ont adopté une nouvelle technique de vente.
Ils viennent en bordure pour chercher la clientèle et retourner à leur place dans les magasins. Les vendeuses d’habits se sont transformées en mannequins. Elles portent elle-même les vêtements qu’elles vendent pour se balader et se présenter aux clients sur la voie. Ensuite, elles les attirent dans les magasins pour un éventuel achat. Une technique qui marche bien a affirmé Mme Bakayoko Naminata, propriétaire de magasin à la mosquée
Charles Kouadio (stagiaire)