Manifestations liées à l’élection présidentielle : Mariatou Koné au chevet des blessés
Au nom donc du gouvernement, elle a ajouté qu’elle effectuera la même démarche partout où se trouvent d’autres victimes. «Partout où elles sont, sur l’ensemble du territoire national, elles seront prises en charge par l’Etat», a-t-elle rassuré. En outre, elle a expliqué que, dans le cadre de la prise en charge des victimes de la crise post-électorale de 2010-2011, son ministère a signé des conventions avec des structures sanitaires publiques et privées (centres de radiologie, de biologie, etc.). «Nous les prolongeons afin que soient pris en compte tous les blessés de la crise liée à la présidentielle de 2020 », a-t-elle indiqué.
A l’endroit des parents des 485 blessés dénombrés sur le territoire national, la ministre a réitéré l’engagement de l’État à les prendre totalement en charge. «La victime n’a rien à payer conformément justement aux différentes conventions. Il suffit de se rendre dans un centre de santé pour une prise en charge automatique, jusqu’à ce que ces victimes soient totalement guéries», a-t-elle rassuré.
En compagnie du Dg du Chu de Cocody, Dr Méité Djoussouffou, et du chef de service des urgences, Pr Horo Marietou Koné, elle s’est rendue au chevet des victimes pour les rassurer et leur dire que «l’État de Côte d’Ivoire est de cœur avec eux, en ces circonstances douloureuses».
Le patron du Chu a, pour sa part, réitéré la volonté du Chu de «relancer la convention du ministère pour une meilleure prise en charge des victimes de la crise liée à l’élection présidentielle ». Selon lui, la prise en charge totale concerne les médicaments et le séjour.
En outre, il a assuré que cette convention « accompagne vers une autre structure privée pour permettre la meilleure prise en charge possible».
A propos des victimes, le responsable du service des urgences a affirmé que le Chu a reçu trois patients. «Le premier est un traumatisé du thorax», a-t-il fait savoir, en affirmant qu’il a été transféré à l’Institut de cardiologie, où il a été opéré.
«Après lui, nous avons reçu deux autres patients, dont un, en provenance de M’Batto, est un traumatisé du crâne. Arrivé dans le coma, il est en attente d’être opéré», a-t-il ajouté. Le troisième est un autre traumatisé qui attend aussi d’être opéré.