Éthiopie: 34 morts dans l’attaque d’un bus dans l’Ouest du pays
Des hommes armés ont tué au moins 34 personnes lors de l’attaque «effroyable» d’un bus, dans la région de Benishangul-Gumuz, dans l’ouest de l’Éthiopie, théâtre de récentes violences meurtrières contre des civils, a rapporté dimanche l’organisme national chargé des droits humains.
«Le nombre estimé de victimes (décédées), actuellement de 34, va probablement augmenter», a indiqué dans un communiqué la Commission éthiopienne des droits humains (EHRC), institution publique indépendante qui fait aussi état d’autres attaques dans la région durant la nuit de samedi à dimanche.
Il n’y a aucun lien établi entre ces violences et les opérations militaires que mène depuis le 4 novembre l’armée fédérale contre les autorités dissidentes de la région du Tigré (Nord de l’Éthiopie), qui ont poussé plus de 20.000 personnes à fuir vers le Soudan.L’EHRC rappelle qu’elle avait déjà souligné fin septembre, la «particulière gravité et la répétition des attaques dans la région» de Benishangul-Gumuz. «Cette dernière attaque en date alourdit tragiquement le bilan humain» dans la région, déclare dans ce communiqué le chef de l’EHRC, Daniel Bekele, qui estime toutefois que «la rapide intervention des forces de sécurité pour éviter toute escalade est encourageante».
L’attaque a eu lieu dans la zone administrative de Metekel, où fin septembre, l’EHRC avait déjà rapporté la mort de 15 civils, dans des violences qualifiées «d’assassinats ciblés». Mi-octobre, la radio-télévision Fana BC, affiliée au pouvoir, avait fait état de la mort de 12 civils dans cette même zone de Metekel.
Le gouvernement fédéral du Premier ministre Abiy Ahmed n’a pas donné beaucoup d’informations sur les heurts dans cette région, se bornant à indiquer fin septembre que 300 personnes avaient été arrêtées et que les causes de ces violences faisaient l’objet d’une enquête.
Mi-octobre, Dessalegn Chanie, homme politique d’opposition installé dans la région voisine Amhara avait estimé que ces attaques visaient les membres de l’ethnie amhara, la plus importante du pays après les Oromos.
VOA AFRIQUE
Il n’y a aucun lien établi entre ces violences et les opérations militaires que mène depuis le 4 novembre l’armée fédérale contre les autorités dissidentes de la région du Tigré (Nord de l’Éthiopie), qui ont poussé plus de 20.000 personnes à fuir vers le Soudan.L’EHRC rappelle qu’elle avait déjà souligné fin septembre, la «particulière gravité et la répétition des attaques dans la région» de Benishangul-Gumuz. «Cette dernière attaque en date alourdit tragiquement le bilan humain» dans la région, déclare dans ce communiqué le chef de l’EHRC, Daniel Bekele, qui estime toutefois que «la rapide intervention des forces de sécurité pour éviter toute escalade est encourageante».
L’attaque a eu lieu dans la zone administrative de Metekel, où fin septembre, l’EHRC avait déjà rapporté la mort de 15 civils, dans des violences qualifiées «d’assassinats ciblés». Mi-octobre, la radio-télévision Fana BC, affiliée au pouvoir, avait fait état de la mort de 12 civils dans cette même zone de Metekel.
Le gouvernement fédéral du Premier ministre Abiy Ahmed n’a pas donné beaucoup d’informations sur les heurts dans cette région, se bornant à indiquer fin septembre que 300 personnes avaient été arrêtées et que les causes de ces violences faisaient l’objet d’une enquête.
Mi-octobre, Dessalegn Chanie, homme politique d’opposition installé dans la région voisine Amhara avait estimé que ces attaques visaient les membres de l’ethnie amhara, la plus importante du pays après les Oromos.
VOA AFRIQUE