Football ivoirien : Les inquiétudes du président Sidy Diallo
Président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) après deux mandats fructueux, Augustin Sidy Diallo est toujours à la barre, malgré lui. Toutes les manœuvres ourdies contre lui pour précipiter son départ de la Fif ont entraîné l’effet contraire.
Du coup, depuis le 4 juillet 2020, date de l’assemblée générale de bilan à Yamoussoukro, lui qui avait hâte d’aller se consacrer à ses affaires est réduit à s’occuper des affaires courantes.
Sidy Diallo ne peut partir qu’après avoir passé la main à un nouveau président élu en assemblée générale élective. Or, par leurs manœuvres, ils ont réussi à bloquer le processus électoral, en complicité avec la Fifa.
En usant de son pouvoir discrétionnaire pour s’accaparer tous les documents électoraux, la Fifa fait du mal à tout le monde. Les clubs sont au bout du rouleau, les joueurs, au chômage depuis le mois de mars, ne tiennent plus. Les équipes qui s’étaient précipitées pour faire leur marché et reprendre les entraînements ont dû revenir à la case départ.
Dix mois sans football, avouons-le, c’est agaçant. C’est pourquoi le président Sidy Diallo ne cesse de bousculer la Fifa. Dans son dernier courrier à la faîtière mondiale, son mécontentement était à peine voilé. Sidy a été clair en demandant à Gianni Infantino et ses hommes de libérer le football ivoirien. Surtout qu’à la suite de leur « décision surprenante » de suspendre le processus électoral, en se basant sur des rumeurs, la Fif leur a fourni toutes sortes d’explication.
« La Fédération ivoirienne de football a démontré que les allégations qui ont été à la base étaient fallacieuses et que la Commission électorale avait bel et bien mené ses travaux à leur terme par une décision régulièrement notifiée », souligne le courrier signé du patron de la Fif. Un responsable inquiet qui demande que l’on permette la relance du processus électoral bloqué depuis le 27 août 2020.
En insistant auprès de la Fifa pour débloquer la situation, le président sortant de la Fif veut éviter le chaos à une discipline qui n’a pas pu désigner son champion 2020. En effet, l’un des principaux sujets de préoccupation, ce sont les clubs encore engagés en Coupe d’Afrique. Comment pourront-ils gérer le rythme de la Ligue des champions ou de la Coupe Caf sans matches de championnat au préalable ?
Les clubs ivoiriens auraient forcément un désavantage par rapport aux concurrents. Ce serait un déficit quasi impossible à combler pour les coaches Bassiriki Diabaté (Racing club d’Abidjan) et Jani Tarek du Fc San Pedro. Mais tout cela ne semble pas émouvoir les responsables de la Fifa qui, pourtant, semblaient se soucier de l’avenir de notre sport-roi.
Vivement que l’union sacrée amorcée depuis l’annonce de la candidature de l’ancien président de la Fif, Jacques Anouma, à la présidence de la Caf triomphe et que le football ivoirien reparte de plus belle !
Sidy Diallo ne peut partir qu’après avoir passé la main à un nouveau président élu en assemblée générale élective. Or, par leurs manœuvres, ils ont réussi à bloquer le processus électoral, en complicité avec la Fifa.
En usant de son pouvoir discrétionnaire pour s’accaparer tous les documents électoraux, la Fifa fait du mal à tout le monde. Les clubs sont au bout du rouleau, les joueurs, au chômage depuis le mois de mars, ne tiennent plus. Les équipes qui s’étaient précipitées pour faire leur marché et reprendre les entraînements ont dû revenir à la case départ.
Dix mois sans football, avouons-le, c’est agaçant. C’est pourquoi le président Sidy Diallo ne cesse de bousculer la Fifa. Dans son dernier courrier à la faîtière mondiale, son mécontentement était à peine voilé. Sidy a été clair en demandant à Gianni Infantino et ses hommes de libérer le football ivoirien. Surtout qu’à la suite de leur « décision surprenante » de suspendre le processus électoral, en se basant sur des rumeurs, la Fif leur a fourni toutes sortes d’explication.
« La Fédération ivoirienne de football a démontré que les allégations qui ont été à la base étaient fallacieuses et que la Commission électorale avait bel et bien mené ses travaux à leur terme par une décision régulièrement notifiée », souligne le courrier signé du patron de la Fif. Un responsable inquiet qui demande que l’on permette la relance du processus électoral bloqué depuis le 27 août 2020.
En insistant auprès de la Fifa pour débloquer la situation, le président sortant de la Fif veut éviter le chaos à une discipline qui n’a pas pu désigner son champion 2020. En effet, l’un des principaux sujets de préoccupation, ce sont les clubs encore engagés en Coupe d’Afrique. Comment pourront-ils gérer le rythme de la Ligue des champions ou de la Coupe Caf sans matches de championnat au préalable ?
Les clubs ivoiriens auraient forcément un désavantage par rapport aux concurrents. Ce serait un déficit quasi impossible à combler pour les coaches Bassiriki Diabaté (Racing club d’Abidjan) et Jani Tarek du Fc San Pedro. Mais tout cela ne semble pas émouvoir les responsables de la Fifa qui, pourtant, semblaient se soucier de l’avenir de notre sport-roi.
Vivement que l’union sacrée amorcée depuis l’annonce de la candidature de l’ancien président de la Fif, Jacques Anouma, à la présidence de la Caf triomphe et que le football ivoirien reparte de plus belle !