Présidentielle en Ouganda : L'opposant Bobi Wine inculpé et relâché
Un signe d'apaisement en Ouganda ? Le chanteur et candidat à la présidentielle ougandaise Bobi Wine a été inculpé, vendredi 20 novembre, d'"actes susceptibles de propager une maladie infectieuse" et infractions aux "règles sur le Covid-19", selon l'acte d'accusation.
Après avoir été inculpé, l'opposant a été relâché, selon les services judiciaires, deux jours après avoir été arrêté pour avoir enfreint les règles sanitaires lors d'un rassemblement électoral.
Cette énième arrestation de ce chanteur très populaire a déclenché des violences qui ont fait 37 morts depuis mercredi, selon la police. Des détonations continuaient d'être entendues jeudi soir à Kampala, selon un correspondant de l'AFP qui a vu, dans certains quartiers de la capitale, des pillards dérober les affaires d'automobilistes avant que la police n'intervienne en ouvrant le feu.
La police tire "des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes" pour disperser "des émeutiers (qui) allument des feux dans les rues, dépouillent ceux qui circulent et s'attaquent à des magasins", a expliqué dans la soirée Moses Kafeero.
Des habitants de Kampala ont raconté s'être fait voler téléphones portables, argent et sacs à main, après avoir été arrêtés à des barrages par des hommes masqués réclamant de l'argent, prétendument pour payer les frais d'avocats de Bobi Wine.
La campagne électorale bat son plein avant un scrutin présidentiel où le député d'opposition et star de la chanson de 38 ans sera le principal adversaire de Yoweri Museveni, 76 ans, au pouvoir depuis 1986.
La Croix-Rouge avait indiqué tard mercredi avoir traité des dizaines de blessés, dont 11 par balles après plusieurs heures d'affrontements à Kampala entre policiers et jeunes manifestants fous de colère après avoir appris l'arrestation de leur champion.
Robert Kyagulanyi, de son vrai nom, a été mercredi arrêté à Jinja où il faisait campagne, pour avoir, selon la police, violé les mesures de lutte contre le Covid-19 lors de ses rassemblements. Les heurts ont également touché cette ville ainsi que d'autres centres urbains du pays.
FRANCE 24
Cette énième arrestation de ce chanteur très populaire a déclenché des violences qui ont fait 37 morts depuis mercredi, selon la police. Des détonations continuaient d'être entendues jeudi soir à Kampala, selon un correspondant de l'AFP qui a vu, dans certains quartiers de la capitale, des pillards dérober les affaires d'automobilistes avant que la police n'intervienne en ouvrant le feu.
La police tire "des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes" pour disperser "des émeutiers (qui) allument des feux dans les rues, dépouillent ceux qui circulent et s'attaquent à des magasins", a expliqué dans la soirée Moses Kafeero.
Des habitants de Kampala ont raconté s'être fait voler téléphones portables, argent et sacs à main, après avoir été arrêtés à des barrages par des hommes masqués réclamant de l'argent, prétendument pour payer les frais d'avocats de Bobi Wine.
La campagne électorale bat son plein avant un scrutin présidentiel où le député d'opposition et star de la chanson de 38 ans sera le principal adversaire de Yoweri Museveni, 76 ans, au pouvoir depuis 1986.
La Croix-Rouge avait indiqué tard mercredi avoir traité des dizaines de blessés, dont 11 par balles après plusieurs heures d'affrontements à Kampala entre policiers et jeunes manifestants fous de colère après avoir appris l'arrestation de leur champion.
Robert Kyagulanyi, de son vrai nom, a été mercredi arrêté à Jinja où il faisait campagne, pour avoir, selon la police, violé les mesures de lutte contre le Covid-19 lors de ses rassemblements. Les heurts ont également touché cette ville ainsi que d'autres centres urbains du pays.
FRANCE 24