Conflit foncier: Jean Armand Koffi de la Chambre des experts européens en Côte d'Ivoire exprime sa gratitude aux autorités ivoiriennes

Heureux du dénouement, Jean Koffi Armand dit merci aux autorités ivoiriennes (DR)
Heureux du dénouement, Jean Koffi Armand dit merci aux autorités ivoiriennes (DR)
Heureux du dénouement, Jean Koffi Armand dit merci aux autorités ivoiriennes (DR)

Conflit foncier: Jean Armand Koffi de la Chambre des experts européens en Côte d'Ivoire exprime sa gratitude aux autorités ivoiriennes

Le 09/11/24 à 08:23
modifié 09/11/24 à 18:44
Jean Koffi Armand, président-fondateur de Ceeci-Ue, ambassadeur de l'Onu pour la Recherche de la paix (Oirp) et chef d’entreprise chez Koffi's Holding Sa et Ceeci Ue, a tenu un point-presse le 7 novembre 2024, à Cocody-Angré pour annoncer l'issue favorable d'une longue et complexe bataille juridique engagée en 2016 entre sa société, Koffi’s Holding Sa, et la Sci Matthieu, représentée par Mme Diakité épouse Sissoko Kadidiatou.

Ce différend foncier, marqué par des destructions répétées de logements, des injustices, et d'importantes souffrances pour Koffi’s Holding Sa, vient de trouver une résolution finale devant la justice ivoirienne.

Après huit années d’efforts acharnés, cette victoire représente bien plus qu’un simple règlement de litige.

M. Koffi a tenu à exprimer sa profonde gratitude à Son Excellence Alassane Ouattara, la justice de Grand-Bassam, ainsi que toutes les autorités et partenaires impliqués, qui ont œuvré sans relâche pour faire triompher l’équité. Il a également exprimé son espoir de voir cet exemple inspirer d’autres à résoudre les conflits dans un esprit de paix et de respect mutuel.

Avec ce jugement, Jean Armand Koffi dit aspirer à tourner définitivement la page de ce différend. Il tend à cet effet la main à Diakité épse Sissoko Kadidiatou pour engager un dialogue constructif, dans l’intérêt de la stabilité et de la prospérité de toutes les parties concernées.

Nous vous invitons à consulter la déclaration intégrale de M. Koffi pour plus de détails.

Jean Koffi Armand revient sur le passé du conflit (Photo DR)
Jean Koffi Armand revient sur le passé du conflit (Photo DR)



Les faits

Pour revenir sur les faits, Jean Koffi Armand a voulu éclairer la situation à la presse. Il a fait savoir que ce conflit dure depuis 2016, opposant sa société Koffi’s Holding SA à la société SCI Matthieu, dirigée par Mme Diakité Epse Sissoko Kadidiatou.

Ce conflit foncier dit-il, a débuté par une action qu’il qualifie d’illégale en 2016. « Mme Diakité, sans assignation préalable, a fait détruire 98 logements sur un terrain légalement acquis par ma société, bien que la zone compétente pour cette affaire relève du Tribunal de Grand-Bassam et non d'Abidjan. Après une expertise foncière et financière diligentée par le tribunal de Bassam, il a été démontré que ces destructions avaient été menées à tort sur un lotissement conforme aux règles », a-t-il exposé.

Cependant, a-t-il poursuivi, à la suite de cette expertise, Mme Diakité a admis qu'il s'agissait d'une erreur et a exprimé son désir de trouver une solution à l'amiable. Selon ses dires, elle a même accepté de reprendre les travaux après une année d'inactivité. En mai 2018, les mêmes 98 logements ont été reconstruits et étaient prêts à être occupés.

Malheureusement, explique Jean Koffi Armand, malgré cet accord, Mme Diakité est revenue à la charge, en se basant sur une ancienne décision du tribunal d'Abidjan, déjà exécutée, pour procéder à une nouvelle destruction des maisons. « Cette nouvelle action a plongé non seulement ma société, mais aussi les réservataires, dans une souffrance morale et physique intense, créant une situation de deuil pour tous ceux qui avaient mis leur espoir dans ce projet immobilier », a souligné M. Koffi dans son point de presse.

Cette deuxième destruction selon lui, a profondément terni la réputation de son projet « Warrasou », anciennement connu sous le nom de « Meco 1 », et a provoqué une division parmi ses réservataires. Certains d'entre eux ont dit-il, formé un syndicat pour l’attaquer devant les tribunaux et commissariats, bien que 350 autres logements aient été construits et que de nombreux réservataires y vivaient sous contrat de réservation, sans régler les soldes dus pour leurs maisons.

Pire, développe-t-il, ces réservataires ont entrepris de modifier les villas, les transformant en constructions à étage (R+1) sans respecter les engagements pris.

« Aujourd'hui, après huit années de lutte, nous pouvons enfin parler de victoire. Le procès contre Mme Diakité et la Ssc Matthieu a trouvé son issue favorable ce mois d'octobre, après une longue période de souffrances morales, physiques et spirituelles. Nous avons non seulement obtenu justice, mais aussi une jurisprudence importante sur le principe de l’exécution d’une décision de justice, et sur l'inadmissibilité d'une exécution répétée d'une même décision », a conclu Jean Armand Koffi. Tout en revenant sur sa gratitude exprimée aux autorités ivoiriennes.

Toutes nos tentatives d’entrer en contact avec Mme Diakité épouse Sissoko Kadidiatou afin d’avoir sa version, sont restées vaines.



Le 09/11/24 à 08:23
modifié 09/11/24 à 18:44