Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes: Désirée Djomand les invite à se former pour se soustraire à toute agressivité

Désirée Djomand, présidente du Conseil d’administration de la Plateforme mondiale des femmes entreprenantes (Plamfe). (DR)
Désirée Djomand, présidente du Conseil d’administration de la Plateforme mondiale des femmes entreprenantes (Plamfe). (DR)
Désirée Djomand, présidente du Conseil d’administration de la Plateforme mondiale des femmes entreprenantes (Plamfe). (DR)

Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes: Désirée Djomand les invite à se former pour se soustraire à toute agressivité

Le monde entier célèbre la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes ce 25 novembre 2020.

A cette occasion, la présidente du Conseil d’administration de la Plateforme mondiale des femmes entreprenantes (Plamfe), Désirée Djomand, a fait une déclaration dans laquelle elle invite les femmes à se former. « Les femmes doivent se former pour éviter les drames », a-t-elle dit.

Pour Mme Djomand, plus les femmes sont formées, plus elles possèdent les outils nécessaires pour se soustraire à toute agressivité.

Selon elle, la formation réside dans la connaissance des structures d’écoute et de prise en charge des femmes battues. « Les violences touchent les femmes de toutes les couches sociales, à savoir de la plus instruite à la non scolarisée, des hautes instances à l’humble ménagère », explique-t-elle.

Avant d’ajouter : « cette agression des femmes est considérée comme un tabou et les femmes ont souvent du mal à échapper à leurs agresseurs qui sont de parfaits narcissiques. Le manque de moyens financiers est un lourd fardeau pour les femmes violentées de fuir leur enfer. Les conséquences psychologiques sont énormes et à chaque situation, des solutions peuvent être proposées. C’est pourquoi les gouvernants doivent s’intéresser davantage à ce mal de santé publique. Les entreprises pourraient soutenir les initiatives des Ong contre une déduction fiscale pour que celles-ci intensifient leurs actions auprès des victimes ».

C’est à juste titre que son réseau a mis en place l’Académie des femmes pour l’entrepreneuriat, l’autonomisation et le leadership (Afeal). Cette académie est un centre de ressources dédié à l’éducation, la formation, au perfectionnement et au renforcement des capacités des femmes.

Dans cette dynamique, un centre d’éducation et de formation uniquement réservé aux femmes a été créé. Le siège de cette institution est basé à Abidjan, au Centre des affaires Carré Massina (Boulevard de l’aéroport). C’est un espace de savoir et de transmission du savoir.

« Justement, parce que nous avons compris que l’éducation et la formation sont deux leviers sans lesquels aucun changement positif ne peut s’opérer. A travers cette tribune, les femmes d’horizons divers peuvent bénéficier de sessions de formation (en Français et en Anglais), en tenant compte de leurs spécificités », précise la présidente de la Plamfe.

Aussi a-t-elle saisi l’occasion pour inviter les femmes à adhérer à un réseau, comme la Plamfe, dans le cadre de l’économie solidaire afin qu’elles puissent mutualiser leurs efforts pour faire avancer la cause de celles-ci.

E.Y (Correspondance particulière)