CAF : La contre-attaque d’Ahmad

Ahmad Ahmad, ex-président de la CAF. (DR)
Ahmad Ahmad, ex-président de la CAF. (DR)
Ahmad Ahmad, ex-président de la CAF. (DR)

CAF : La contre-attaque d’Ahmad

Le 26/11/20 à 00:39
modifié 26/11/20 à 00:53
Balayé de son poste de président de la Caf par la décision de la chambre de jugement de la Commission d’éthique de la Fifa le 24 novembre, le Malgache qui dirigeait le football africain depuis 2017 conteste la décision à travers ses avocats. « Cette décision n’a pas été rendue de façon juste et impartiale ».

Les avocats dénoncent un « conflit d’intérêt » au sujet du « cabinet d’audit Pwc » qui investiguait l’administration de la Caf sous le mandat de la Fifa, alors que ce dernier « œuvrait jusque-là pour la Caf ».

Un « manque d’impartialité évident » qui ne saurait, selon lui, attribuer une quelconque légalité à l’action menée contre le président Ahmad.

Par ailleurs, selon le communiqué de presse publié le 25 novembre, l’équipe du désormais ex-président de la Caf souligne qu’il lui a été refusé « le droit de présenter une partie de ses témoins, lors d’une audience menée au pas de charge ».

Des révélations qui tendent à relever le coup monté contre Ahmad, qui s’apprêtait à candidater pour un deuxième mandat à la présidence de la Caf.

Il apparaît clairement pour lui que les « faits ont été présentés de façon largement contestable par la Chambre d’enquête à la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la Fifa ». Au vu de tout ce qui précède, « un appel sera donc fait devant le Tas afin de contester cette décision incompréhensible et choquante ».

Avec cette démarche, le «tombeur» d’Issa Hayatou espère suspendre la sanction prononcée pour « mener campagne en vue de sa réélection à la présidence de la Caf », conclut le communiqué.


Le 26/11/20 à 00:39
modifié 26/11/20 à 00:53