La case des mots : Le visage du sage
L’âge était au moyen âge un gage. Le gage d’être sage. Le sage, au moyen âge, était le gardien des usages. Le sage était surtout le visage de l’arbitrage. Notre âge semble tourner la page. Du moyen âge à notre âge, l’héritage a pris de l’âge.
L’image du sage qui devient mage avec l’âge desserte nos villages. L’âge n’a plus en partage l’image du sage qui soulage, encourage et fait barrage aux orages. Être sage est de moins en moins l’apanage de l’âge.
Le tapage, le bavardage, le brigandage, le marchandage, voire le chantage de bas étage ne sont plus l’apanage du jeune âge. Nos usages montrent même que l’âge ne fait plus le sage.
Le langage de certains âges avancés frise parfois l’outrage. L’âge, pourtant, n’est ni un garage, ni la fin du voyage. C’est un virage vers d’autres rivages, d’autres apprentissages.
L’âge qui se ménage de tels réglages réussira ce passage. Et le grand âge redeviendra cet aréopage où on trouve au sommet de l’équipage des mages sages comme au moyen âge.
Le tapage, le bavardage, le brigandage, le marchandage, voire le chantage de bas étage ne sont plus l’apanage du jeune âge. Nos usages montrent même que l’âge ne fait plus le sage.
Le langage de certains âges avancés frise parfois l’outrage. L’âge, pourtant, n’est ni un garage, ni la fin du voyage. C’est un virage vers d’autres rivages, d’autres apprentissages.
L’âge qui se ménage de tels réglages réussira ce passage. Et le grand âge redeviendra cet aréopage où on trouve au sommet de l’équipage des mages sages comme au moyen âge.