Cybercriminalité : Une campagne de « protection des enfants en ligne » lancée
Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, Mtn-ci et ses partenaires que sont l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (Artci), Internet Watch Foundation (Iwf), la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (Plcc) et le Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef) ont lancé une campagne de « protection des enfants en ligne (Child online protection) ». Le lancement officiel de cette campagne nationale a eu lieu le jeudi 3 décembre 2020, à Abidjan-Plateau.
« Le programme de protection en ligne des enfants s’inscrit dans le programme ‘’On est ensemble’’ qui vise à démontrer comment avec l’aide de partenaires, nous pouvons contribuer à accélérer l’inclusion numérique pour le bien de la société. Nous sommes signataires de la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant ainsi que Gsma Mobile Alliance Against Child Sexual Abuse », explique Djibril Ouattara, directeur général de Mtn-ci. Avant d’ajouter : « autant internet peut offrir des avantages aux enfants autant ils peuvent faire face aux abus dans l’utilisation des Tic. Nous avons donc la responsabilité d’éviter à ces enfants des traumatismes qui peuvent les marquer à vie ou avoir un effet négatif sur leur vie en tant qu’être humain à travers les expériences qu’ils peuvent avoir sur le net. »
Selon lui, son groupe a une approche de tolérance zéro pour toutes les formes d’abus et d’exploitation.
Dans une visio-conférence, Zoé Colpaert, représentante de l’Iwf, a présenté le portail de signalements mis en place dans le cadre de ce projet en vue de permettre à chaque citoyen de signaler toute sorte d’abus sexuel en ligne sur un enfant.
« Il est difficile de dire que les enfants sont protégés sur internet en Côte d’Ivoire parce qu’internet est global. Mais nous travaillons avec le gouvernement à mettre en place des dispositions pour la protection des enfants en ligne. Tout cela nécessite la vigilance et l’engagement de tous », estime Marc Vincent, représentant de l’Unicef.
Selon le commissaire Mamadou Fofana, responsable de la plateforme de lutte contre la cybercriminalité (Plcc), les enfants sont à la fois victimes et auteurs des infractions en ligne. « 4000 plaintes ont été enregistrées concernant les infractions en ligne en 2020 dont 42 dans lesquelles sont impliquées les mineurs. 18 % de ces plaintes signalées sont liées au chantage à la webcam. Les infractions sont diverses portant sur les publications d’images à caractère personnel, les usurpations d’identité sur internet, les fraudes sur portefeuilles électroniques, l’intrusion dans le système informatique », a-t-il soutenu.
C’est pourquoi il a invité les acteurs à mettre un accent sur la formation, la sensibilisation car, a-t-il dit, « au-delà de la protection des mineurs, internet est un danger pour tout le monde ».
E. Yao (Correspondance particulière)
Selon lui, son groupe a une approche de tolérance zéro pour toutes les formes d’abus et d’exploitation.
Dans une visio-conférence, Zoé Colpaert, représentante de l’Iwf, a présenté le portail de signalements mis en place dans le cadre de ce projet en vue de permettre à chaque citoyen de signaler toute sorte d’abus sexuel en ligne sur un enfant.
« Il est difficile de dire que les enfants sont protégés sur internet en Côte d’Ivoire parce qu’internet est global. Mais nous travaillons avec le gouvernement à mettre en place des dispositions pour la protection des enfants en ligne. Tout cela nécessite la vigilance et l’engagement de tous », estime Marc Vincent, représentant de l’Unicef.
Selon le commissaire Mamadou Fofana, responsable de la plateforme de lutte contre la cybercriminalité (Plcc), les enfants sont à la fois victimes et auteurs des infractions en ligne. « 4000 plaintes ont été enregistrées concernant les infractions en ligne en 2020 dont 42 dans lesquelles sont impliquées les mineurs. 18 % de ces plaintes signalées sont liées au chantage à la webcam. Les infractions sont diverses portant sur les publications d’images à caractère personnel, les usurpations d’identité sur internet, les fraudes sur portefeuilles électroniques, l’intrusion dans le système informatique », a-t-il soutenu.
C’est pourquoi il a invité les acteurs à mettre un accent sur la formation, la sensibilisation car, a-t-il dit, « au-delà de la protection des mineurs, internet est un danger pour tout le monde ».
E. Yao (Correspondance particulière)