Paiement mobile : Des experts réfléchissent à la constitution d’une base de données pour la zone Uemoa
Le ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur a initié un atelier sur la question, mercredi, à la représentation de la Cedeao à Abidjan.
La question du paiement mobile dans la zone Uemoa était au menu d’un atelier, organisé le mercredi 9 décembre, à la représentation Cedeao, à Abidjan, dans la commune de Cocody.
Initiée par le ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, cette rencontre avait pour but de constituer d’une part, une base de données informationnelles sur les paiements mobiles et d’autre part, connaître le niveau d’intégration de ce mode de règlement dans la zone Uemoa. Elle a réuni 40 experts issus de différentes institutions et autres structures publiques et privées.
L’atelier était présidé par le Dr Golé Bi Guillaume, directeur des politiques communautaires, macroéconomiques et financières, au ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur.
Il a indiqué à la cérémonie d’ouverture qu’il s’agissait de façon spécifique, pour les participants, de faire l’état des lieux des textes règlementaires régissant les moyens de paiement mobile ; d’informer les Très petites et moyennes entreprises (Tpme) des apports et défis que représentent les moyens de paiement mobile ; de connaître les apports de paiements mobile dans l’inclusion financière de la sous-région et connaître l’écosystème de paiement mobile transfrontalier de la zone Uemoa.
Il a souligné que le paiement mobile connaît, depuis 2013, un engouement dans l’Uemoa. Selon lui, le nombre de comptes de monnaie électronique ouverts est passé de 11 millions en 2013 à plus de 50 millions en 2017, selon un rapport de l’Uemoa. D’autre part, ce même rapport indique que la valeur des transactions qui était de 1606 milliards de FCfa en 2013, a atteint les 16 943 milliards de FCfa en 2017.
« L’analyse des données disponibles révèle que la Côte d’Ivoire concentre une part importante de l’activité des services financiers numériques dans l’Union. Elle totalise 37,9% des comptes de monnaie électronique, soit 19,15 millions de FCfa en hausse de 49% par rapport à 2016. Elle est suivie du Burkina Faso (13,8%), du Mali (13,5%) et du Bénin (13%) », a-t-il noté.
Il a également relevé que ce mode de paiement et de transfert dépasse de plus en plus le cadre national, créant, de fait, un écosystème de paiement mobile transfrontalier aux perspectives prometteuses.
Il a ajouté que l’atelier avait aussi pour but de répondre à plusieurs interrogations suscitées par cette tendance. Notamment, comment s’effectue la collecte des données relatives au paiement mobile ? Qui sont les acteurs impliqués dans un écosystème de paiement mobile ? Quel est le modèle de fonctionnement de cet écosystème dans la zone Uemoa ? Quels avantages peuvent tirer les Pme de la sous-région, de ce mode de paiement ? Quels sont les défis liés au paiement mobile ?
L’atelier était présidé par le Dr Golé Bi Guillaume, directeur des politiques communautaires, macroéconomiques et financières, au ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur.
Il a indiqué à la cérémonie d’ouverture qu’il s’agissait de façon spécifique, pour les participants, de faire l’état des lieux des textes règlementaires régissant les moyens de paiement mobile ; d’informer les Très petites et moyennes entreprises (Tpme) des apports et défis que représentent les moyens de paiement mobile ; de connaître les apports de paiements mobile dans l’inclusion financière de la sous-région et connaître l’écosystème de paiement mobile transfrontalier de la zone Uemoa.
Il a souligné que le paiement mobile connaît, depuis 2013, un engouement dans l’Uemoa. Selon lui, le nombre de comptes de monnaie électronique ouverts est passé de 11 millions en 2013 à plus de 50 millions en 2017, selon un rapport de l’Uemoa. D’autre part, ce même rapport indique que la valeur des transactions qui était de 1606 milliards de FCfa en 2013, a atteint les 16 943 milliards de FCfa en 2017.
« L’analyse des données disponibles révèle que la Côte d’Ivoire concentre une part importante de l’activité des services financiers numériques dans l’Union. Elle totalise 37,9% des comptes de monnaie électronique, soit 19,15 millions de FCfa en hausse de 49% par rapport à 2016. Elle est suivie du Burkina Faso (13,8%), du Mali (13,5%) et du Bénin (13%) », a-t-il noté.
Il a également relevé que ce mode de paiement et de transfert dépasse de plus en plus le cadre national, créant, de fait, un écosystème de paiement mobile transfrontalier aux perspectives prometteuses.
Il a ajouté que l’atelier avait aussi pour but de répondre à plusieurs interrogations suscitées par cette tendance. Notamment, comment s’effectue la collecte des données relatives au paiement mobile ? Qui sont les acteurs impliqués dans un écosystème de paiement mobile ? Quel est le modèle de fonctionnement de cet écosystème dans la zone Uemoa ? Quels avantages peuvent tirer les Pme de la sous-région, de ce mode de paiement ? Quels sont les défis liés au paiement mobile ?