Renforcement des capacités des agents/Daouda Diabaté: «La diplomatie économique rapporte autant que les douanes, les impôts...»

Le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères (au centre) en compagnie de plusieurs autorités, participants au séminaire. (DR)
Le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères (au centre) en compagnie de plusieurs autorités, participants au séminaire. (DR)
Le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères (au centre) en compagnie de plusieurs autorités, participants au séminaire. (DR)

Renforcement des capacités des agents/Daouda Diabaté: «La diplomatie économique rapporte autant que les douanes, les impôts...»

Le 10/12/20 à 17:01
modifié 10/12/20 à 19:47
Les travailleurs du ministère des Affaires étrangères sont en séminaire dans le cadre d’un renforcement des capacités en matière de diplomatie économique. Le Secrétaire général de ce département ministériel a saisi cette occasion pour montrer le rôle essentiel que joue le monde diplomatique dans le développement économique du pays. « La diplomatie rapporte gros, autant que les douanes, les impôts...», a-t-il souligné, en précisant que ces acquis sont comptabilisés à l’actif des ministères de l’Économie et des Finances, et de l’Agriculture...

A titre d’exemple, il a cité le cas du Millenium Challenge corporation (Mcc) qui rapporte aujourd’hui plusieurs centaines de milliards de F Cfa à la Côte d’Ivoire. Et qui contribue fortement à la mise en œuvre d’infrastructures économiques et sociales (routes, écoles...). Il a souligné également que la construction du pont de Jacqueville est aussi le fruit de négociations diplomatiques avec les autorités compétentes de l’Égypte. Idem pour le Maroc, avec la Baie de Cocody, en cours de réalisation.

Le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères a, par conséquent, souligné l’importance que requiert le présent séminaire. Pour lui, il va contribuer à former et mieux outiller les agents de ce ministère pour les défis à relever en matière d’investissements. « Les challenges pour apporter des investissement à la Côte d’Ivoire sont énormes », a-t-il fait savoir.

Moctar Touré, directeur de cabinet adjoint du Premier ministre qu’il représentait, a mis en exergue la place importante de la diplomatie économique dans l’action gouvernementale. « Elle est au cœur des préoccupations du Président de la République », a-t-il indiqué, avant d’ouvrir officiellement le séminaire.

Pour Jean-Marie Somet, directeur de la diplomatie économique, au sein du ministère des Affaires étrangères, si cette forme de diplomatie économique occupe une place de choix dans le développement sociopolitique et économique du pays, il reste qu’il se pose aux représentants diplomatiques, « la problématique de l’information, de son utilisation et de son traitement ». Aussi, cette rencontre devra-t-il faire face à cet épineux problème, en embouchant les pistes de solution qui s’imposent.

Le Pnud « s’est investi corps et âme dans l’organisation de ce séminaire », a reconnu le Sg du ministère des Affaires étrangères. Son représentant, El Allassane Dodia, a réitéré cet engagement. «Le Pnud se tient mobilisé à vos côtés pour une diplomatie plus opérationnelle », a-t-il indiqué.

L’atelier dure deux jours. Des thématiques liées aux dispositions d’accompagnement des entreprises, des opportunités d’investissement, des procédures d’importation... seront abordées au cours de cette rencontre qui enregistre, en plus des agents du ministère des Affaires étrangères, plusieurs acteurs de la vie économique.


Le 10/12/20 à 17:01
modifié 10/12/20 à 19:47