L’année 2020 a vraiment faim de légendes. Après Papa Bouba Diop (1978-2020), le milieu de terrain sénégalais qui avait inscrit le seul but de France-Sénégal lors de la Coupe du monde 2002 et Diego Maradona (1960-2020) le mythique milieu offensif argentin, considéré comme l'un des plus grands joueurs de la planète, l’on a appris, mercredi, la disparition de l’Italien Paolo Rossi, des suites «d'une maladie incurable». Il avait 64 ans.

L'attaquant restera le grand artisan de la victoire italienne lors du Mondial 1982, année où il remporta également le Ballon d’or, et ce, malgré son implication dans un scandale de matches et de paris truqués. D'abord écarté, sa sanction est ensuite réduite, et Rossi, convoqué avec la Squadra Azzurra pour disputer le Mondial espagnol, l'ancien de la Juventus avait explosé à lui seul le Brésil. Paolo Rossi a inscrit un triplé (3-2) en quarts de finale, avant d'inscrire un doublé face à la Pologne en demi-finale.

Buteur en finale contre la Rfa (3-1), il avait remporté la coupe du monde avec son pays. Côté club, Rossi a fait la joie de Vicence, de Pérouse ou encore de l'Ac Milan, mais c'est avec la Juventus qu'il aura écrit ses plus beaux faits d'armes.

Lors de la saison 1983-1984, le trio qu'il forme avec Platini et Boniek remporte tous les trophées possibles. Sauf la Ligue des champions, que Rossi gagnera deux ans plus tard, après la terrible finale du Heysel.