
Le directeur de cabinet du ministère des Transports, Ahmed Diomandé, a procédé au lancement de la campagne de répression. (Dr)
Le directeur de cabinet du ministère des Transports, Ahmed Diomandé, a procédé au lancement de la campagne de répression. (Dr)
Sécurité routière: Le ministère des Transports sonne la fin de l’impunité
« Au regard des statistiques sur les accidents de la circulation, nous voulons donner un cachet spécial à la présente campagne de sensibilisation. Nous y avons associé un ensemble de mesures de répression. Nous avons donné des instructions claires à la police spéciale de la sécurité routière : occuper le terrain et mettre hors d’état de nuire tous les conducteurs indélicats », a indiqué Ahmed Diomandé.
La répression des conducteurs indélicats sera essentiellement assurée, comme il l’a indiqué, par les agents de la police spéciale de la sécurité routière dont le premier responsable, Touré Abdul-Kader, s’est engagé dans ce sens. « Nous allons frapper sévèrement l’incivisme des conducteurs. Les sanctions iront jusqu’au retrait du permis. Il faut mettre fin à l’impunité pour que les populations se déplacent en toute quiétude, sans risquer leur vie », a-t-il déclaré.
A en croire Ahmed Diomandé, en décembre 2018, ce sont 742 accidents de la circulation qui ont été enregistrés, avec 80 décès et 1193 blessés. En décembre 2019, il y a eu 596 accidents, 97 personnes tuées et 1114 blessés sur les routes ivoiriennes. « Tous ces accidents sont imputables, à 94%, aux facteurs humains. Ils sont occasionnés par l’imprudence du conducteur ou du piéton, des stationnements dangereux, la non-maîtrise du véhicule et surtout l’excès de vitesse », a-t-il expliqué.
Pour lui, il est temps d’agir vigoureusement sur tous les leviers qui interagissent dans la sécurité routière.