
Le directeur général de l’Insaac (au centre) a témoigné toute sa gratitude au parrain (extrême gauche) et au représentant de la ministre de la Culture et de la Francophonie. (DR)
Le directeur général de l’Insaac (au centre) a témoigné toute sa gratitude au parrain (extrême gauche) et au représentant de la ministre de la Culture et de la Francophonie. (DR)
Insaac / Rentrée académique 2020-2021 : La santé au cœur de la création artistique
Lancement des cours en ligne au sein de toutes les écoles et tous les centres de l’Insaac, numérisation des tâches, homologation des diplômes, ouverture du Master de recherche à compter de l’année académique 2020-2021, conduite et mise en œuvre du processus qui a été arrêté à l’Insaac. Tels sont, pour cette année, les grands chantiers dévoilés par Kouadio Honoré, secrétaire général de l’Insaac, en attendant la validation du plan annuel de travail en lien avec l’action du ministère de la Culture et de la Francophonie.
Yves Konan, directeur de cabinet, représentant la ministre de la Culture et de la Francophonie, Raymonde Goudou-Coffie, a, pour sa part, salué le partenariat « gagnant-gagnant » entre l’Insaac et la Nouvelle pharmacie de santé publique de Côte d'Ivoire (Npsp-CI) dont le directeur général, Pr Yapi Ange-Désiré, est le parrain de la cette rentrée académique. L’occasion a donc été donnée à ce dernier de situer l’enjeu de la corrélation entre la santé et la création artistique. « La création artistique a, de tout temps, constitué un moyen pour l’homme de représenter, symboliser, traduire, objectiver et exprimer sa perception du monde et son rapport avec celui-ci. Ainsi, la peinture, le dessin, la sculpture, de même que la danse et la musique font partie des rituels dans plusieurs cultures à travers toutes les époques et jusqu’à présent. Comme cela a été parfaitement explicité au cours de la conférence inaugurale, le bénéfice réciproque entre les deux notions de santé et d’esprit créatif est certain. Autant la santé est indispensable à l’esprit créatif, autant l’art peut contribuer à un mieux-être, donc à une meilleure santé », a indiqué le Pr Yapi Ange-Désiré.
A l'occasion d'une visite d'échanges, le 3 décembre, avec le directeur général de l'Institut, il s’était dit surpris de la pluralité des formations dispensées à l’Insaac. Le Dg de la Npsp-CI avait ensuite reconnu les performances de l’établissement qui « a su s’adapter à l'évolution du monde du travail et qui poursuit cette adaptation ». Toutefois, il avait estimé que l’Insaac gagnerait à mieux se faire connaître du grand public et surtout des entreprises qui, à l'en croire, y trouveront à coup sûr des ressources humaines de qualité.
SERGES N'GUESSANT
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