Prévention des conflits agriculteurs-éleveurs : Les acteurs agro-pastoraux de Ferké sensibilisés
Une réunion de sensibilisation et de prévention relative aux conflits entre agriculteurs et éleveurs a eu lieu le 12 décembre 2020, au Centre culturel de Ferkessédougou, à l’initiative de l’Ong Action pour la défense des droits des éleveurs et cultivateurs (Addec). C’était en présence des acteurs agro-pastoraux venus du district des savanes qui comprend les régions du Poro, du Tchologo et de la Bagoué.
Au cours de cette réunion, l’occasion a été donnée à Lassina Néou dit Shiélé, fondateur de l’Ong Addec, de présenter la stratégie de son organisation en termes de propositions concrètes face à cette épineuse question qui mine ces deux secteurs, mamelles de l’économie dans le district des savanes.
Il s’agit, entre autres, des recommandations pour la gestion rationnelle des aires ; l’installation d’enclos ranchs communautaires et de pâturages susceptibles de sécuriser les troupeaux ; la production par l’Etat d’aliments pour bétail ; l’identification des éleveurs étrangers ou nationaux au niveau de chaque sous-préfecture ; la scolarisation des enfants issus de familles des bouviers ou encore la mise en place de dispositifs de lutte contre les vols de bétails aux frontières.
Obou Bokolo, secrétaire général 2 de Ferkessédougou, représentant le préfet de la région du Tchologo, tout en se réjouissant de la tenue de cette réunion, a félicité les organisateurs. « Nous souhaitons que de telles initiatives soient menées dans toutes les zones propices à l’agriculture et à l’élevage », a-t-il indiqué.
Poursuivant, l’autorité préfectorale a insisté sur la nécessité d’un encadrement efficient des enfants connus sous le vocable de « Talibé ».
Sa majesté Kiyali Ouattara, chef de canton central de Ferkessédougou, n’a pas caché sa satisfaction vu la qualité des interventions. « La rencontre d’aujourd’hui est un ouf de soulagement car les conflits éleveurs-cultivateurs constituent un véritable casse-tête chinois pour l’administration coutumière », a-t-il reconnu. Non sans remercier l’Addec.
Créée depuis 2012, l’Ong Addec, possédant l’expertise requise pour accompagner l’Etat dans l’élaboration de plans d’actions visant une résolution définitive des différents conflits entre éleveurs et agriculteurs, a réussi à régler plus de 150 conflits entre ces deux entités.
Il s’agit, entre autres, des recommandations pour la gestion rationnelle des aires ; l’installation d’enclos ranchs communautaires et de pâturages susceptibles de sécuriser les troupeaux ; la production par l’Etat d’aliments pour bétail ; l’identification des éleveurs étrangers ou nationaux au niveau de chaque sous-préfecture ; la scolarisation des enfants issus de familles des bouviers ou encore la mise en place de dispositifs de lutte contre les vols de bétails aux frontières.
Obou Bokolo, secrétaire général 2 de Ferkessédougou, représentant le préfet de la région du Tchologo, tout en se réjouissant de la tenue de cette réunion, a félicité les organisateurs. « Nous souhaitons que de telles initiatives soient menées dans toutes les zones propices à l’agriculture et à l’élevage », a-t-il indiqué.
Poursuivant, l’autorité préfectorale a insisté sur la nécessité d’un encadrement efficient des enfants connus sous le vocable de « Talibé ».
Sa majesté Kiyali Ouattara, chef de canton central de Ferkessédougou, n’a pas caché sa satisfaction vu la qualité des interventions. « La rencontre d’aujourd’hui est un ouf de soulagement car les conflits éleveurs-cultivateurs constituent un véritable casse-tête chinois pour l’administration coutumière », a-t-il reconnu. Non sans remercier l’Addec.
Créée depuis 2012, l’Ong Addec, possédant l’expertise requise pour accompagner l’Etat dans l’élaboration de plans d’actions visant une résolution définitive des différents conflits entre éleveurs et agriculteurs, a réussi à régler plus de 150 conflits entre ces deux entités.