
Vincent Toh Bi indique que la vie en communauté est possible en Côte d'Ivoire si les acteurs renforcent la cohésion sociale. (DR)
Vincent Toh Bi indique que la vie en communauté est possible en Côte d'Ivoire si les acteurs renforcent la cohésion sociale. (DR)
Manifestations électorales : Aube nouvelle accuse...
Après une tournée dans les localités qui ont connu des violences avant, pendant et après l’élection présidentielle du 31 octobre, Vincent Toh Bi Irié, président fondateur de l’organisation citoyenne Aube nouvelle, a fait son bilan, le 17 décembre, à l’hôtel Pullman, au Plateau.
Face à la presse, à des chefs traditionnels, des leaders d’association, des bénévoles et autres, il a accusé l’opposition d’avoir contribué à créer des situations de violences dans des localités telles que Bonoua, Dabou, Daoukro, M’Batto, etc., à travers ses mots d’ordre de mobilisation qui se sont transformés en désobéissance civile.
Selon lui, il faut que les autorités ivoiriennes et les populations tirent les leçons des crises passées. Parce qu' « au total, ce sont 296 maisons qui ont été incendiées et 84 commerces brûlés dans les localités visitées, notamment Oumé, Hiré, Divo, M’Batto, Téhiri, etc. ».
C’est pour cette raison qu’il appelle toutes les parties prenantes à prendre des décisions justes et à s’engager véritablement dans la réconciliation des populations. Ainsi, au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, il demande une évaluation exacte des dégâts et du bilan afin de connaître l’état d’esprit des populations des différentes localités concernées. Aussi, souhaite-t-il un renforcement de la sécurité et une présence persuasive des agents des forces de l'ordre dans les zones post-conflits.
L’ancien préfet d’Abidjan a invité le ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté à assurer un accompagnement social des familles sinistrées, à examiner des soutiens aux entreprises, commerces et propriétaires d’activités informelles pillées ou détruites et à engager un processus de réconciliation et de cohésion à la base, impliquant les jeunes et les chefs de famille.
Il a appelé au rétablissement de la confiance entre les forces de sécurité et les populations locales. Concernant la Chambre des rois et chefs traditionnels, il leur propose de jouer un rôle d’alerte et d’avertisseur de conscience. Avant d’inviter les partis politiques à assurer la formation au civisme des cadres locaux, à évaluer les impacts locaux des décisions nationales et aux populations de s’abstenir des actes de violence pour s’inscrire dans des initiatives de paix locales et nationales.
Selon lui, il faut que les autorités ivoiriennes et les populations tirent les leçons des crises passées. Parce qu' « au total, ce sont 296 maisons qui ont été incendiées et 84 commerces brûlés dans les localités visitées, notamment Oumé, Hiré, Divo, M’Batto, Téhiri, etc. ».
C’est pour cette raison qu’il appelle toutes les parties prenantes à prendre des décisions justes et à s’engager véritablement dans la réconciliation des populations. Ainsi, au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, il demande une évaluation exacte des dégâts et du bilan afin de connaître l’état d’esprit des populations des différentes localités concernées. Aussi, souhaite-t-il un renforcement de la sécurité et une présence persuasive des agents des forces de l'ordre dans les zones post-conflits.
L’ancien préfet d’Abidjan a invité le ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté à assurer un accompagnement social des familles sinistrées, à examiner des soutiens aux entreprises, commerces et propriétaires d’activités informelles pillées ou détruites et à engager un processus de réconciliation et de cohésion à la base, impliquant les jeunes et les chefs de famille.
Il a appelé au rétablissement de la confiance entre les forces de sécurité et les populations locales. Concernant la Chambre des rois et chefs traditionnels, il leur propose de jouer un rôle d’alerte et d’avertisseur de conscience. Avant d’inviter les partis politiques à assurer la formation au civisme des cadres locaux, à évaluer les impacts locaux des décisions nationales et aux populations de s’abstenir des actes de violence pour s’inscrire dans des initiatives de paix locales et nationales.