Des représentants de plusieurs organisations du secteur agricole ont pris part à la rencontre. (DR)
Des représentants de plusieurs organisations du secteur agricole ont pris part à la rencontre. (DR)
Agriculture familiale 2019-2028: Une feuille de route pour renforcer sa prise en compte dans les politiques agricoles
Dans le but de renforcer la prise en compte de l’agriculture familiale dans les politiques agricoles afin de rendre les systèmes alimentaires de la Côte d’Ivoire plus résilients face aux différentes crises, une feuille de route est en cours d'élaboration par des acteurs du secteur.
Cette feuille de route entre dans le cadre du plan d’action national de la décennie des Nations Unies pour l’agriculture familiale 2019-2028. Son élaboration a fait l’objet d’un atelier le jeudi 17 décembre 2020, à Inades-Formation à Cocody.
A l’occasion, des représentants de plusieurs organisations du secteur agricole, principalement ceux de l’agriculture alimentaire ont échangé et dégagé des propositions. Qui visent à modifier en profondeur les systèmes de production alimentaire.
« Éradiquer la faim et la malnutrition et améliorer le bien-être des populations les plus vulnérables, rurales et urbaines, constituent une priorité pour le gouvernement ivoirien. Ces défis sont illustrés par la multitude et la diversité des politiques et programme national », a déclaré Grah Meledje Enock, conseiller technique au ministère de la l’Agriculture et du Développement rural, représentant le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani.
Diby Azi Leopold, président de la plateforme d’action nationale pour l’agriculture familiale en Côte d’Ivoire (Panafci), a à son tour, indiqué que le plan d’action élaboré tient compte de la décennie mondiale qui a été décidée par l’organisation mondiale des Nations Unies.
« Nous appuyant sur ce plan, nous allons élaborer un programme d’action propre à la Côte d’Ivoire, propre à nos réalités afin d’implémenter cette dynamique. Nous allons le soumettre à toutes les autorités pour qu’il soit un plan national », a-t-il dévoilé.
Selon lui, l’agriculture familiale est la structure de base de l’agriculture de la Côte d’Ivoire. Elle contribue à la réduction de la pauvreté car elle nourrit 60% de la population active. Elle assure les recettes d’exportations et les recettes fiscales à 27% du Pib national.
A l’en croire, elle a relevé le défi de faire de la Côte d’Ivoire, le 1er producteur d’anacarde. « C’est pourquoi nous disons que dans cette décennie, la mission que nous donnons à l’agriculture familiale est de relever le défi de l’autosuffisance en riz de la Côte d’Ivoire. Si elle l’a fait pour l’anacarde je suis certain qu’elle peut le faire pour le riz avec le soutien de tout le monde », a-t-il souhaité.
Avant lui, au nom d’Inades-formation, coorganisateur dudit l’atelier, Séraphin Biatchon a relevé que ce plan va permettre de contextualiser le plan d’action global et ainsi de revisiter les politiques et les investissements publics de manière à soutenir d’avantage ce type d’agriculture.
Selon lui, l’agriculture familiale a suffisamment fait ses preuves dans le pays. La crise sanitaire humanitaire à Covid-19 vient réaffirmer la nécessité de développer des systèmes alimentaires locaux basés sur l’agriculture familiale, plus structurée et résiliente pour faire face aux nouveaux défis.
A noter que la feuille de route vise à créer un cadre cohérent pour l’élaboration du Plan d’action national (Pan) de la Côte d’Ivoire. Son objectif général est de décrire comment la Côte d’Ivoire va élaborer, adopter et mettre en œuvre son Pan de la décennie de l’agriculture familiale et comment les parties prenantes vont l’organiser pour y parvenir conjointement.
A l’occasion, des représentants de plusieurs organisations du secteur agricole, principalement ceux de l’agriculture alimentaire ont échangé et dégagé des propositions. Qui visent à modifier en profondeur les systèmes de production alimentaire.
« Éradiquer la faim et la malnutrition et améliorer le bien-être des populations les plus vulnérables, rurales et urbaines, constituent une priorité pour le gouvernement ivoirien. Ces défis sont illustrés par la multitude et la diversité des politiques et programme national », a déclaré Grah Meledje Enock, conseiller technique au ministère de la l’Agriculture et du Développement rural, représentant le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani.
Diby Azi Leopold, président de la plateforme d’action nationale pour l’agriculture familiale en Côte d’Ivoire (Panafci), a à son tour, indiqué que le plan d’action élaboré tient compte de la décennie mondiale qui a été décidée par l’organisation mondiale des Nations Unies.
« Nous appuyant sur ce plan, nous allons élaborer un programme d’action propre à la Côte d’Ivoire, propre à nos réalités afin d’implémenter cette dynamique. Nous allons le soumettre à toutes les autorités pour qu’il soit un plan national », a-t-il dévoilé.
Selon lui, l’agriculture familiale est la structure de base de l’agriculture de la Côte d’Ivoire. Elle contribue à la réduction de la pauvreté car elle nourrit 60% de la population active. Elle assure les recettes d’exportations et les recettes fiscales à 27% du Pib national.
A l’en croire, elle a relevé le défi de faire de la Côte d’Ivoire, le 1er producteur d’anacarde. « C’est pourquoi nous disons que dans cette décennie, la mission que nous donnons à l’agriculture familiale est de relever le défi de l’autosuffisance en riz de la Côte d’Ivoire. Si elle l’a fait pour l’anacarde je suis certain qu’elle peut le faire pour le riz avec le soutien de tout le monde », a-t-il souhaité.
Avant lui, au nom d’Inades-formation, coorganisateur dudit l’atelier, Séraphin Biatchon a relevé que ce plan va permettre de contextualiser le plan d’action global et ainsi de revisiter les politiques et les investissements publics de manière à soutenir d’avantage ce type d’agriculture.
Selon lui, l’agriculture familiale a suffisamment fait ses preuves dans le pays. La crise sanitaire humanitaire à Covid-19 vient réaffirmer la nécessité de développer des systèmes alimentaires locaux basés sur l’agriculture familiale, plus structurée et résiliente pour faire face aux nouveaux défis.
A noter que la feuille de route vise à créer un cadre cohérent pour l’élaboration du Plan d’action national (Pan) de la Côte d’Ivoire. Son objectif général est de décrire comment la Côte d’Ivoire va élaborer, adopter et mettre en œuvre son Pan de la décennie de l’agriculture familiale et comment les parties prenantes vont l’organiser pour y parvenir conjointement.