Investiture du Président du Burkina : Le Président Ouattara a pris part à la cérémonie à Ouagadougou
Le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, a participé hier à la cérémonie d’investiture de son homologue burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.
Le Président de la République de Côte d’Ivoire était hier à Ouagadougou, dans le cadre de la prestation de serment de son homologue du Burkina Faso, Marc Roch Christian Kaboré.
Au terme de la cérémonie, Alassane Ouattara a regagné Abidjan. Son avion a atterri à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny aux environs de 15h30. Le Chef de l’État a été accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre Hamed Bakayoko.
La cérémonie d’investiture à laquelle a pris part le Président ivoirien s’est déroulée au Palais des sports de Ouaga 2000. L’un des temps forts a été l’investiture à proprement parler qui a consisté à installer officiellement le Président nouvellement réélu dans son fauteuil de Chef d’État, qui débute ainsi son deuxième mandat.
Dans son discours d’investiture, Marc Roch Christian Kaboré a appelé le peuple burkinabé à l’union, à la solidarité et à la cohésion sociale. «Ensemble bâtissons le Burkina Faso des générations futures», a-t-il exhorté. Pour lui, pour y arriver, il faut emprunter le chemin du dialogue et de la paix. D’où ce chantier qu’il a annoncé : «Je lancerai dans les mois qui suivent de larges concertations en vue d’une réconciliation nationale».
En insistant sur la réconciliation et la paix, ainsi que sur la sécurité nationale, en début de son deuxième mandat, le Président du Faso a indiqué qu’il aborde ce nouveau quinquennat avec «plus de défis et d’espoir». Il a, par ailleurs, rendu un vibrant hommage à ses prédécesseurs, ainsi qu’au peuple du pays des hommes intègres.
Avant lui, le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, est intervenu pour mettre le Chef de l’État face aux lourdes responsabilités qui l’attendent. «Vous êtes seul face à vos responsabilités. Placez les intérêts du peuple burkinabé qui vient de vous porter une seconde fois aux plus hautes fonctions du pays, au-dessus de tout autre», a-t-il recommandé.
Le patron de cette institution a, ensuite, décliné les attentes de ses compatriotes. «Les Burkinabè qui vous ont réélu attendent de vous que vous œuvrez à la réconciliation nationale. Au nombre des défis de votre second mandat, figure aussi la gestion des ressources naturelles qui passe par une lutte sans merci contre la corruption», a-t-il en outre souligné.
En plus du Président ivoirien, la prestation de serment a enregistré la présence de plusieurs autres Chefs d’État de l’Afrique de l’Ouest: Faure Gnassingbé (Togo), Macky Sall (Sénégal), Nana Akufo Addo (Ghana), Alpha Condé (Guinée Conakry), Mahamadou Issoufou (Niger), Georges Weah (Liberia), Umaru Sissoco Embalo (Guinée Bissau), Mohamed Ould El-Ghazouani (Mauritanie). Il faut signaler aussi la présence d’autres dirigeants, dont le Maréchal Idriss Déby Itno (Tchad).
La cérémonie a été organisée dans le respect des mesures barrières, du fait de la crise sanitaire due au Covid-19.
Pour rappel, le scrutin présidentiel qui a vu la réélection de Marc Roch Christian Kaboré s’est déroulé le 22 novembre dernier. Il a été proclamé vainqueur par la Commission électorale nationale indépendante, le 26 novembre.
Face à douze autres candidats, il a été réélu au premier tour avec 57,87 % des voix. Le 18 décembre, les résultats de la Ceni ont été confirmés par le Conseil constitutionnel, validant définitivement la réélection de Roch Marc Christian Kaboré, pour un deuxième mandat.
La cérémonie d’investiture à laquelle a pris part le Président ivoirien s’est déroulée au Palais des sports de Ouaga 2000. L’un des temps forts a été l’investiture à proprement parler qui a consisté à installer officiellement le Président nouvellement réélu dans son fauteuil de Chef d’État, qui débute ainsi son deuxième mandat.
Dans son discours d’investiture, Marc Roch Christian Kaboré a appelé le peuple burkinabé à l’union, à la solidarité et à la cohésion sociale. «Ensemble bâtissons le Burkina Faso des générations futures», a-t-il exhorté. Pour lui, pour y arriver, il faut emprunter le chemin du dialogue et de la paix. D’où ce chantier qu’il a annoncé : «Je lancerai dans les mois qui suivent de larges concertations en vue d’une réconciliation nationale».
En insistant sur la réconciliation et la paix, ainsi que sur la sécurité nationale, en début de son deuxième mandat, le Président du Faso a indiqué qu’il aborde ce nouveau quinquennat avec «plus de défis et d’espoir». Il a, par ailleurs, rendu un vibrant hommage à ses prédécesseurs, ainsi qu’au peuple du pays des hommes intègres.
Avant lui, le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, est intervenu pour mettre le Chef de l’État face aux lourdes responsabilités qui l’attendent. «Vous êtes seul face à vos responsabilités. Placez les intérêts du peuple burkinabé qui vient de vous porter une seconde fois aux plus hautes fonctions du pays, au-dessus de tout autre», a-t-il recommandé.
Le patron de cette institution a, ensuite, décliné les attentes de ses compatriotes. «Les Burkinabè qui vous ont réélu attendent de vous que vous œuvrez à la réconciliation nationale. Au nombre des défis de votre second mandat, figure aussi la gestion des ressources naturelles qui passe par une lutte sans merci contre la corruption», a-t-il en outre souligné.
En plus du Président ivoirien, la prestation de serment a enregistré la présence de plusieurs autres Chefs d’État de l’Afrique de l’Ouest: Faure Gnassingbé (Togo), Macky Sall (Sénégal), Nana Akufo Addo (Ghana), Alpha Condé (Guinée Conakry), Mahamadou Issoufou (Niger), Georges Weah (Liberia), Umaru Sissoco Embalo (Guinée Bissau), Mohamed Ould El-Ghazouani (Mauritanie). Il faut signaler aussi la présence d’autres dirigeants, dont le Maréchal Idriss Déby Itno (Tchad).
La cérémonie a été organisée dans le respect des mesures barrières, du fait de la crise sanitaire due au Covid-19.
Pour rappel, le scrutin présidentiel qui a vu la réélection de Marc Roch Christian Kaboré s’est déroulé le 22 novembre dernier. Il a été proclamé vainqueur par la Commission électorale nationale indépendante, le 26 novembre.
Face à douze autres candidats, il a été réélu au premier tour avec 57,87 % des voix. Le 18 décembre, les résultats de la Ceni ont été confirmés par le Conseil constitutionnel, validant définitivement la réélection de Roch Marc Christian Kaboré, pour un deuxième mandat.