Des sourds engagés à la valorisation du langage des signes. (DR)
Langage des signes: L'Anasoci plaide pour la reconnaissance du langage des signes en Côte d'Ivoire
La préservation du langage des signes en tant qu'élément de la diversité linguistique et socio-culturelle tient à cœur à l'Association nationale des sourds de Côte d'Ivoire (Anasoci). Elle veut garantir et promouvoir le langage des signes à travers une éducation de qualité pour tous.
À cet effet, elle a, avec l'appui technique et financier de Danish deaf association, organisé un atelier autour du thème : "Plaidoyer pour la reconnaissance du langage des signes en Côte d'Ivoire".
La rencontre s'est tenue au Conseil national des droits de l'homme à Cocody les II-Plateaux. En présence, notamment des experts du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, du secrétariat en charge des droits de l'homme, du ministère de l'Emploi et de la Protection sociale, des acteurs et parties prenantes.
Selon Ouattara Yegueleworo, président du conseil d'administration (Pca) de l'Anasoci, l'objectif de l’atelier est de faire reconnaître juridiquement le langage des signes en tant que langue officielle pour l'inclusion des personnes sourdes dans la société.
Elle vise également à assurer la pleine participation des personnes sourdes dans leurs communautés et à la réalisation de leurs droits humains. Cependant, le Pca a déploré le fait que la Côte d'Ivoire ne figure pas sur la liste des quarante-et-un (41) pays membres des Nations unies qui ont reconnu officiellement le langage des signes.
Mme Traha Sylvie, sous-directrice chargée de l'éducation pour tous au ministère de l'Education, a expliqué les acquis et les performances sur la question. « Aujourd'hui, tout est fin prêt pour enseigner au cours des prochaines rentrées le langage des signes aux élèves-maîtres dans les Centres de formation pédagogique (Cafop) », a-t-elle indiqué.
Elle a par ailleurs rassuré sur la volonté de l'État ivoirien à accompagner l'initiative. « Le ministère est bel et bien engagé dans l'éducation inclusive et Mme la ministre ne ménage aucun effort pour que tous les enfants bénéficient de la même qualité d'enseignement. Avec la politique de scolarisation obligatoire, nous faisons en sorte que tous les enfants soient mis à l'école », a-t-elle affirmé.
Quant à Mme Kouamé Assiata, du secrétariat d'État en charge des droits de l'homme, elle a indiqué que dans sa mise en œuvre, en termes juridiques, la reconnaissance du langage des signes reste un préalable, toutefois que la Constitution parle d'égalité et de la non-discrimination.
Il faut rappeler que l'Anasoci existe depuis 1991. Sa mission est d'informer, former et promouvoir le sourd en Côte d'Ivoire.
La rencontre s'est tenue au Conseil national des droits de l'homme à Cocody les II-Plateaux. En présence, notamment des experts du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, du secrétariat en charge des droits de l'homme, du ministère de l'Emploi et de la Protection sociale, des acteurs et parties prenantes.
Selon Ouattara Yegueleworo, président du conseil d'administration (Pca) de l'Anasoci, l'objectif de l’atelier est de faire reconnaître juridiquement le langage des signes en tant que langue officielle pour l'inclusion des personnes sourdes dans la société.
Elle vise également à assurer la pleine participation des personnes sourdes dans leurs communautés et à la réalisation de leurs droits humains. Cependant, le Pca a déploré le fait que la Côte d'Ivoire ne figure pas sur la liste des quarante-et-un (41) pays membres des Nations unies qui ont reconnu officiellement le langage des signes.
Mme Traha Sylvie, sous-directrice chargée de l'éducation pour tous au ministère de l'Education, a expliqué les acquis et les performances sur la question. « Aujourd'hui, tout est fin prêt pour enseigner au cours des prochaines rentrées le langage des signes aux élèves-maîtres dans les Centres de formation pédagogique (Cafop) », a-t-elle indiqué.
Elle a par ailleurs rassuré sur la volonté de l'État ivoirien à accompagner l'initiative. « Le ministère est bel et bien engagé dans l'éducation inclusive et Mme la ministre ne ménage aucun effort pour que tous les enfants bénéficient de la même qualité d'enseignement. Avec la politique de scolarisation obligatoire, nous faisons en sorte que tous les enfants soient mis à l'école », a-t-elle affirmé.
Quant à Mme Kouamé Assiata, du secrétariat d'État en charge des droits de l'homme, elle a indiqué que dans sa mise en œuvre, en termes juridiques, la reconnaissance du langage des signes reste un préalable, toutefois que la Constitution parle d'égalité et de la non-discrimination.
Il faut rappeler que l'Anasoci existe depuis 1991. Sa mission est d'informer, former et promouvoir le sourd en Côte d'Ivoire.