Pérennisation de son identité culturelle: La communauté gban ouvre les réflexions

Cette série d’exposés instructifs a notamment permis de découvrir que l’installation des Gban en Côte d’Ivoire date de l’époque préhistorique. Inscrivant, par conséquent, ce peuple parmi les tous premiers occupants de la terre d’Éburnie. En dépit de cela, cette communauté reste peu ou pas du tout connue des autres ethnies de Côte d’Ivoire. Certains leur prédisent même, sur un ton d’ironie fraternelle, une extinction future. Comme l’on relevé les différents panélistes, la culture gban s’est progressivement émiettée, diluée, du fait de la proximité avec ses voisins, de grands groupes ethniques qui les entourent (Gouro, Baoulé). Avec des incidences telles que la confusion, voire la disparition des noms patronymiques gban, ou encore la perte de l’identité vestimentaire. Présent à cet évènement en qualité d’invité, le Pr Mamadou Koulibaly a soutenu la démarche initiée par la communauté gban. «Nous sommes à un point de notre histoire où la construction et la consolidation de l’identité nationale implique le regroupement de toutes les communautés ethniques qui vivent sur le sol ivoirien», a-t-il expliqué. Les Gban font partie du groupe des Mandé du sud. Ils occupent un territoire de la région forestière du centre-ouest de la Côte d’Ivoire. Groupés dans le département d’Oumé, la majorité des Gban (32 villages) se mêle à quelques Gouro (10 villages)
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#accroche
Un panel sur l’histoire de ce peuple a été organisé, le 9 janvier, à Yopougon.