Ligue1 (Transferts) : L’Asec et la filière suédoise

Ouattara Kalpi (Ostersunds FK). (Dr)
Ouattara Kalpi (Ostersunds FK). (Dr)
Ouattara Kalpi (Ostersunds FK). (Dr)

Ligue1 (Transferts) : L’Asec et la filière suédoise

Le 12/01/21 à 17:45
modifié 12/01/21 à 21:11
Après Beveren en Belgique, l’Asec a-t-elle trouvé un nouveau partenaire où exporter les fruits de sa formation ? En moins de deux ans, en effet, le club jaune et noir a transféré quatre joueurs en Suède. Le dernier se nomme Traoré Bénie Adama. L’ailier de poche des Mimos, formé à l’Académie Mimosifcom, a déposé ses valises depuis quelques jours au BK Hacken.

Un club de l’élite du football suédois qui a terminé la saison écoulée à la 5e place du classement et qui disputera l’Europa league, la prochaine saison. L’attaquant mimos, qui vient d’avoir ses 18 ans, va débuter sa première aventure professionnelle dans un championnat où il aura l’occasion de retrouver des anciens coéquipiers de l’Asec Mimosas. Il a été, en effet, précédé de trois autres joueurs. Ouattara Kalpi, le latéral gauche qui a effectué ses premiers pas avec les Éléphants de Côte d’Ivoire contre Madagascar en éliminatoires de la Can 2022 évolue à Ostersunds depuis bientôt deux saisons.

Benie Traoré
Benie Traoré



L’international burkinabè Ibrahim Bancé, lui aussi formé à l’Asec, avait été également prêté à Helsingborg. Deux autres joueurs issus de l’Académie Mimosifcom ont également précédé Traoré Benie, mais eux évoluent en 3e division. Il s’agit de Loué Bayéré Junior et Ouattara Mohamed Aziz, qui ont intégré le club de Hammarby If.

Une filière suédoise qui semble en tout cas satisfaire les dirigeants mimos dans un marché fermé où les grands clubs européens multiplient des partenariats qui leur permettent de s’approvisionner directement à la source.

Selon un actionnaire proche des dirigeants jaune et noir, ce choix n’est pas lié à un quelconque partenariat entre l’Asec et la Suède. « Ce sont plutôt les Suédois qui ont découvert qu’il y avait de la bonne graine du côté de Sol Béni. Vu que le marché est très difficile, nous sommes obligés de collaborer désormais avec des pays qui ne font pas partie du Top 5 européen et qui s’intéressent à ce que nous faisons, pour permettre aux jeunes d’aller monnayer leur talent ailleurs », a précisé notre source.



Le 12/01/21 à 17:45
modifié 12/01/21 à 21:11