Visite du ministre de la réconciliation à Yamoussoukro: KKB confie sa mission aux autorités de la ville
Kouadio Konan Bertin, ministre de la Réconciliation nationale, était le 11 janvier 2021, à Yamoussoukro, au domicile du maire Gnrangbé Jean. Il s'agissait pour lui, en ce début de nouvel an, de présenter ses vœux au maire et délégué départemental du Pdci-Rda de Yamoussoukro, en sa qualité d'aîné et ami fidèle de longue date. Mais aussi et surtout solliciter son appui et sa bénédiction dans la délicate mission que le Président Alassane Ouattara lui a confiée: celle de réconcilier l'ensemble des Ivoiriens.
"La tradition chez nous veut qu'en début d'année, les plus jeunes aillent vers les plus anciens, dans le village, pour présenter les vœux", a confié KKB, avant d'ajouter : " Moi, je n'agis jamais dans ma vie sous la contrainte. Je ne fais jamais ce que mon cœur ne me demande pas de faire. Ils sont nombreux ceux de son âge, de sa génération au Pdci-Rda, et pourtant, je suis régulier dans sa maison depuis que j'ai mis les pieds au Pdci-Rda".
Selon le ministre de la Réconciliation nationale, Gnrangbé Jean est un modèle de fidélité et de loyauté au Pdci-Rda. Car c'est grâce à sa constance et à sa cohérence que Yamoussoukro continue d'être l'un des bastions du Pdci-Rda.
"Nous sommes à Yamoussoukro. Pour nous qui sommes des militants du Pdci-Rda, si jusqu'à présent ce bastion n'a pas cédé, c'est grâce à lui", a soutenu KKB, avant de livrer le second objet de sa présence au domicile du maire Gnrangbé Jean. "Le hasard de la vie a voulu que ce soit Monsieur Ouattara qui fasse de moi un ministre, ministre de la Réconciliation nationale. Mais un tel ministère et une action, suis-je capable, ne serait-ce que l'entamer, si je n'ai pas de repères ? Mes repères ne sont pas ailleurs. Ce n'est pas à 52 ans que je dois me fabriquer de nouveaux repères. Mes repères sont connus, ils sont fixés à Yamoussoukro, et c'est Gnrangbé. Donc quel que soit ce que j'ai à faire, il fait partie de ceux sur qui j'ai toujours essayé de prendre appui pour me projeter dans l'action et dans le temps. Je suis venu donc lui donner son bagage", a indiqué le ministre de la Réconciliation nationale.
Pour KKB qui a encore une fois réaffirmé son appartenance au Pdci-Rda et revendiqué être l'un des disciples du Président Félix Houphouët-Boigny, avec pour arme le Dialogue, il ne pouvait donc pas débuter sa mission sans venir à Yamoussoukro pour s'abreuver de sagesse. "A partir du moment où le Président Alassane Ouattara me confie une telle responsabilité, je considère que c'est un fardeau lourd à porter tout seul. J'ai besoin de bras, de cerveaux pour m'aider à porter cette responsabilité", a-t-il souligné, avant d'ajouter qu'en tant que Baoulé, il se sent davantage interpellé et concerné par la réconciliation, d'autant que nombre de localités du V baoulé n'ont pas fait l'économie des violences en lien avec la récente élection présidentielle d'octobre 2020. "Je suis à la recherche de voies et moyens pour réussir ma mission. Je suis donc venu demander conseils, m'inspirer des réalités du terrain à Yamoussoukro", a-t-il relevé.
Entouré de quelques militants de son parti, Gnrangbé Jean a prié Dieu afin qu'il désarme les cœurs de tous les Ivoiriens, "du premier Ivoirien au dernier Ivoirien, afin qu'ils désarment leur cœur et instaurent le pardon, l'amour, la tolérance et le dialogue".
Le maire Gnrangbé Jean a également souhaité que ces valeurs spirituelles s'installent durablement dans les cœurs des Ivoiriens, parce qu'elles sont porteuses de cohésion sociale.
Après avoir fait l'historique de cette longue et franche fraternité qui a débuté en 1989, à travers le Mouvement des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (Meeci), le maire Gnrangbé Jean s'est engagé à épauler son jeune frère dans cette difficile mission. Car, selon lui, la mission de réconciliation est un défi national que tous les Ivoiriens doivent s'unir pour relever.
"Là où l'on a dressé un mur, nous devons ériger un pont. Parce que le mur sépare mais le pont relie. Et c'est ce que nous devons faire. Donc, je serai avec lui pour construire ce pont", a conclu Gnrangbé Jean.
Le ministre Kouadio Konan Bertin a également rencontré, en privé, toutes les autres autorités de la capitale politique.
N'dri Célestin
Selon le ministre de la Réconciliation nationale, Gnrangbé Jean est un modèle de fidélité et de loyauté au Pdci-Rda. Car c'est grâce à sa constance et à sa cohérence que Yamoussoukro continue d'être l'un des bastions du Pdci-Rda.
"Nous sommes à Yamoussoukro. Pour nous qui sommes des militants du Pdci-Rda, si jusqu'à présent ce bastion n'a pas cédé, c'est grâce à lui", a soutenu KKB, avant de livrer le second objet de sa présence au domicile du maire Gnrangbé Jean. "Le hasard de la vie a voulu que ce soit Monsieur Ouattara qui fasse de moi un ministre, ministre de la Réconciliation nationale. Mais un tel ministère et une action, suis-je capable, ne serait-ce que l'entamer, si je n'ai pas de repères ? Mes repères ne sont pas ailleurs. Ce n'est pas à 52 ans que je dois me fabriquer de nouveaux repères. Mes repères sont connus, ils sont fixés à Yamoussoukro, et c'est Gnrangbé. Donc quel que soit ce que j'ai à faire, il fait partie de ceux sur qui j'ai toujours essayé de prendre appui pour me projeter dans l'action et dans le temps. Je suis venu donc lui donner son bagage", a indiqué le ministre de la Réconciliation nationale.
Pour KKB qui a encore une fois réaffirmé son appartenance au Pdci-Rda et revendiqué être l'un des disciples du Président Félix Houphouët-Boigny, avec pour arme le Dialogue, il ne pouvait donc pas débuter sa mission sans venir à Yamoussoukro pour s'abreuver de sagesse. "A partir du moment où le Président Alassane Ouattara me confie une telle responsabilité, je considère que c'est un fardeau lourd à porter tout seul. J'ai besoin de bras, de cerveaux pour m'aider à porter cette responsabilité", a-t-il souligné, avant d'ajouter qu'en tant que Baoulé, il se sent davantage interpellé et concerné par la réconciliation, d'autant que nombre de localités du V baoulé n'ont pas fait l'économie des violences en lien avec la récente élection présidentielle d'octobre 2020. "Je suis à la recherche de voies et moyens pour réussir ma mission. Je suis donc venu demander conseils, m'inspirer des réalités du terrain à Yamoussoukro", a-t-il relevé.
Entouré de quelques militants de son parti, Gnrangbé Jean a prié Dieu afin qu'il désarme les cœurs de tous les Ivoiriens, "du premier Ivoirien au dernier Ivoirien, afin qu'ils désarment leur cœur et instaurent le pardon, l'amour, la tolérance et le dialogue".
Le maire Gnrangbé Jean a également souhaité que ces valeurs spirituelles s'installent durablement dans les cœurs des Ivoiriens, parce qu'elles sont porteuses de cohésion sociale.
Après avoir fait l'historique de cette longue et franche fraternité qui a débuté en 1989, à travers le Mouvement des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (Meeci), le maire Gnrangbé Jean s'est engagé à épauler son jeune frère dans cette difficile mission. Car, selon lui, la mission de réconciliation est un défi national que tous les Ivoiriens doivent s'unir pour relever.
"Là où l'on a dressé un mur, nous devons ériger un pont. Parce que le mur sépare mais le pont relie. Et c'est ce que nous devons faire. Donc, je serai avec lui pour construire ce pont", a conclu Gnrangbé Jean.
Le ministre Kouadio Konan Bertin a également rencontré, en privé, toutes les autres autorités de la capitale politique.
N'dri Célestin