Basket-ball : Le président Touré revient, l’Abc voit grand
L’Abidjan basket-ball club (Abc) n’est pas blasé après tous ses titres. La mine que le club a présentée, vendredi soir, lors de sa rentrée sportive à la salle des fêtes de la piscine d’État de Treichville, est plutôt reluisante. L’Abc, multiple champion de Côte d’Ivoire, a décidé de passer un autre cap. Devenir un club abidjanais plus costaud dans une âme de guerrier.
En effet, l’équipe s’est vue ajouter un surnom à son appellation : Abidjan basket-club Fighters ou, si vous voulez, Abidjan Fitghters (les combattants d’Abidjan). Un nouveau départ avec le retour aux affaires du président Boubakari Touré et un manager général, Musa Adamu.
Patron du club entre 1999 et 2011, le président Touré avait passé la main à Fétigué Ouattara, pour aller en pompier au chevet de la Fédération ivoirienne de basket-ball (2011-2016), à la demande des basketteurs.
C’est après cette parenthèse pendant laquelle il a aidé à sauver la balle au panier des eaux, après la grave crise post-électorale que le pays a connue, qu’il a accepté de revenir à la tête de l’Abc, après une assemblée générale du club.
Un Abidjan basket-ball club qu’il a vu naître en 1988, avec ses amis, notamment celui qu’on appelle affectueusement « le propriétaire », Lambert Feh-Kessé, sans oublier Magne Pierre, Bernard N’Doumi, colonel Fally Tia, Mme N’Dri Geneviève, Pacôme Mondon, Koné Tiémoko et autres.
Touré Boubakari, qui revient au poste de président après une absence de dix ans, voit plus grand pour le club qu’il avait déjà réussi à hisser au sommet de l’Afrique en 2005. C’était à l’issue du championnat d’Afrique des clubs champions masculins, au Palais des sports de Treichville. Cette fois, Touré et son staff se veulent beaucoup plus professionnels dans leur organisation.
Une gestion moderne et transparente avec des structures bien distinctes qui répondent à la nouvelle vision que Fiba Afrique, à travers la nouvelle formule de son épreuve reine, veut insuffler aux clubs africains. En effet, la Basketball Africa League (Bal), compétition créée et coorganisée par la prestigieuse ligue nord-américaine (Nba), demande un minimum de sérieux.
La saison régulière annoncée avec 30 matches n’a pas pu aller à son terme, à cause de la pandémie de coronavirus, en 2020. Pour éviter les longues distances, les 12 équipes devaient être regroupées en deux conférences de six clubs.
Six villes avaient été ciblées pour accueillir des matches : le Caire (Égypte), Dakar (Sénégal), Lagos (Nigeria), Luanda (Angola), Rabat (Maroc), et Monastir (Tunisie). Kigali, la capitale rwandaise, avait été choisie pour le Final Four avec la finale de cette première Basketball Africa League au plus tard fin juin 2020.
Chaque équipe est composée de 16 joueurs. Sur les 16 joueurs, tout au plus deux peuvent venir d’un autre continent que l’Afrique. Au moins huit basketteurs d’une équipe doivent venir du pays du club et quatre maximum venant d’un autre pays africain. Les matches se joueront selon les règles internationales Fiba et non Nba. La ligne à 3 points restera à 6m75 et non à 7m23, comme aux États-Unis par exemple.
Un nouveau virage du basket-ball africain que le plus grand club ivoirien ne veut pas rater.
Patron du club entre 1999 et 2011, le président Touré avait passé la main à Fétigué Ouattara, pour aller en pompier au chevet de la Fédération ivoirienne de basket-ball (2011-2016), à la demande des basketteurs.
C’est après cette parenthèse pendant laquelle il a aidé à sauver la balle au panier des eaux, après la grave crise post-électorale que le pays a connue, qu’il a accepté de revenir à la tête de l’Abc, après une assemblée générale du club.
Un Abidjan basket-ball club qu’il a vu naître en 1988, avec ses amis, notamment celui qu’on appelle affectueusement « le propriétaire », Lambert Feh-Kessé, sans oublier Magne Pierre, Bernard N’Doumi, colonel Fally Tia, Mme N’Dri Geneviève, Pacôme Mondon, Koné Tiémoko et autres.
Touré Boubakari, qui revient au poste de président après une absence de dix ans, voit plus grand pour le club qu’il avait déjà réussi à hisser au sommet de l’Afrique en 2005. C’était à l’issue du championnat d’Afrique des clubs champions masculins, au Palais des sports de Treichville. Cette fois, Touré et son staff se veulent beaucoup plus professionnels dans leur organisation.
Une gestion moderne et transparente avec des structures bien distinctes qui répondent à la nouvelle vision que Fiba Afrique, à travers la nouvelle formule de son épreuve reine, veut insuffler aux clubs africains. En effet, la Basketball Africa League (Bal), compétition créée et coorganisée par la prestigieuse ligue nord-américaine (Nba), demande un minimum de sérieux.
La saison régulière annoncée avec 30 matches n’a pas pu aller à son terme, à cause de la pandémie de coronavirus, en 2020. Pour éviter les longues distances, les 12 équipes devaient être regroupées en deux conférences de six clubs.
Six villes avaient été ciblées pour accueillir des matches : le Caire (Égypte), Dakar (Sénégal), Lagos (Nigeria), Luanda (Angola), Rabat (Maroc), et Monastir (Tunisie). Kigali, la capitale rwandaise, avait été choisie pour le Final Four avec la finale de cette première Basketball Africa League au plus tard fin juin 2020.
Chaque équipe est composée de 16 joueurs. Sur les 16 joueurs, tout au plus deux peuvent venir d’un autre continent que l’Afrique. Au moins huit basketteurs d’une équipe doivent venir du pays du club et quatre maximum venant d’un autre pays africain. Les matches se joueront selon les règles internationales Fiba et non Nba. La ligne à 3 points restera à 6m75 et non à 7m23, comme aux États-Unis par exemple.
Un nouveau virage du basket-ball africain que le plus grand club ivoirien ne veut pas rater.